Chili nord 8-25 août 2022

 

CHILI

8 – 25 août 2022

         

Abandonnant derrière nous cet endroit sublime qu'est SAN PEDRO de ATACAMA (un article spécial est consacré à cet endroit) et sa région, nous pensions aussi laisser le désert, mais non. Les villages ou hameaux endormis ou perdus dans cet océan de sable et pierre sont nombreux, comme CASPANA, AYQUINA, TURI...

Partis plein nord,

 

De plus, où que vous alliez dans toute la partie nord du CHILI, des panneaux indiquent régulièrement « Ruta del Desierto », et rarement au début on descend en-dessous de 3 000m. Fatigué nous dormons sur le parking Copec à Pozo Almonte, ici tout est propre et le personnel agréable.

N’oubliez pas de faire le plein d’essence ici, car après jusqu’à Arica il n’y a plus de station-service.

La ruta 5 est aussi une Ruta del Desierto…

Sentant la mer, un détour s’impose.

PISAGUA, il ne reste que les pieds dans l’eau. Le nitrate abandonné le village a perdu de sa superbe : port et ligne de chemin de fer sont à l’abandon. Seul le gigantesque cimetière reflète l’importance qu’a eu ce port.

 

Il existe une excursion à faire (nous n’avons pas pu) est d’aller voir la Laguna Rioja. « On y accède par la commune de Camiña, dans la région de Tarapacá, et la visite doit être coordonnée avec la communauté Nama, située à 30 km, ou louez une excursion depuis Iquique ». Les images sont d'internet

Plus haut, 

CAMARONES avec ses sculptures de Momias Chinchorro. Il faut écouter le bruit quand le vent s’engouffre dans les orifices.

Proche de la fin de la ruta 5, 

ARICA, à qq encablures du PÉROU et non loin de la BOLIVIE (200kms), elle sert de port franc pour ce pays n’ayant aucun accès maritime. Le Cristo de la Concordia offre un beau panorama de la ville entourée de dunes. En centre-ville qq vestiges coloniaux, des commerces et des mall à n’en plus finir. Casino et plages complètent l’attrait touristique de la ville. A Chacalluta (banlieue), Phuqata est un camping, hostel et surf avec piscine avec un proprio super.

Plein est en direction de la BOLIVIE, 

Toujours du désert et des paysages sublimes où toutes sortes de cultures poussent grâce aux petits ruisseaux au pied des dunes. Les montagnes avec ses altipanos de culture et village et en arrière-plan des volcans, nos yeux sont écarquillés sans compter les troupeaux de lamas.

A l’origine, le but était de faire l’itinéraire suivant : Arica, à Las Cuevas prendre la A211 puis A235, pour descendre sur la Reserva Natural Las Vicunas, le Monumento Natural Salar de Surire, le PN Volcan Isluga et enfin retour sur Pozo Almonte. Mais durant les + de 500kms il n’y a pas d’essence. En off-road sur une partie et quasi tout le temps en montagne, le réservoir plus le jerrican étaient insuffisants. Il aurait fallu acheter un 2^ème jerrican. Nous étions en fin de périple donc pour l’utiliser une seule fois, pas d’intérêt.

SOCORAMA un minuscule village à flanc de montagnes avec une vue imprenable sur la vallée.

 

 

Une halte à PARINACOTA hameau endormi au bord d’un ruisseau avec une magnifique petite église. Un bruit provient tout d’un coup d’une classe jouant dans la cour, 6 élèves !!!

 

Ensuite, la LAGUNA COTACOTANI avec ses dizaines de petites îles, l'image vue du ciel vient d'internet 

 

Puis, le LAGO CHUNGARA, les monts enneigés et volcan se reflètent dedans, qq oiseaux barbotent sur les bords.

 

Juste après dépassé le poste de pesée de CHUNGARA, prenez le chemin empierré sur la droite. Qq kms loin, de la fumée sort d’un petit ruisseau en partie gelée, et là une cabane. Poussez la porte et le bonheur se tient dans un petit bassin !!! Sublime.

 

Au retour, PUTRE village à 3 500m, ici on a l’impression d’être en BOLIVIE. Les hommes et femmes portent les mêmes habits et coiffure que là-bas.

Puis retour à, ARICA au même endroit pour y passer la nuit. Nous allons redescendre maintenant.

À côté d’HUARA, EL GIGANTE d’ATACAMA est un immense personnage fait de pierres et de sable. On ne peut le voir complétement qu’avec un drone.

Précédent Pozo Almonte, arrêt obligatoire à HUMBERSTONE y SANTA LAURA site classé à l’UNESCO. Ancienne usine et ville de l’extraction du « salpêtre », maintenant c’est une ville fantôme. En visitant la ville, on a l’impression que les personnes sont parties en courant un jour laissant tout derrière eux…

                   

 

Non loin,

IQUIQUE ville de bord de mer connu surtout port son port. Tournant le dos à la mer, la ville est enserrée par des montagnes et une gigantesque dune de plusieurs kms. Qq beaux monuments coloniaux, rues piétonnes, plages de sable et de rochers… donnent à cette ville un air de vacances, car tout n’a pas été rose ici.

La Ruta 1 est une merveille, elle suit la côte bordée soit de montagnes soit de dunes sur plus de 600 kms. De nombreuses « caletas » bordent la mer. Ce sont des petits villages installés dans des criques avec qq petits bateaux. Toutes les maisons sont construites en bois, plus ou moins de guingois !!!

Qq caletas visitées au hasard : CHIPANA, PUNTA ARENAS, PAPOSO, CIFUNCHO, PAN DE AZUCAR, CHANARAL et BARANQUILLA. Il est possible de faire camping à condition de se mettre un peu l’écart des habitations.

Sur la route,

CALETA CHIPANA

Puis,

CALETA PUNTA ARENAS

Descendant,

CALETA (cueva) LOS CHINOS

Continuant sud,

LA PORTADA (banlieue d’ANTOFASTA), offre des vues superbes sur un rocher en forme d’arche, des falaises érodées comme celles du nord de la France, des vols de pélicans… et juste derrière un cimetière longeant un chemin.

 

Toujours plus bas,

Un peu dans les terres, la MANO del DESIERTO une énorme sculpture perdue au milieu de nulle part dans un coin du désert d’Atacama.

 

 

Revenant sur la mer,

CALETA PAPOSO

CALETA CIFUNCHO

Suivant la Ruta 1

PARQUE NACIONAL PAN AZUCAR est un lieu de balade au milieu de paysage magnifique et en bord de mer.

Encore plus bas, 

Au SANTUARIO ORBICULAR, une partie des rochers sont étranges. Pour ma part, je ne peux m’extasier.

A côté, BAHIA INGLESA une plage de sable avec eaux de la couleur que l’on trouve dans les CARAÏBES !!! Il y fait doux, car abrité du vent. Les chiliens disent qu’ici c’est le Paradis !!!

 

 

Vers le sud, 

CALETA BARANQUILLA

Sur la côte,

Et enfin le PN LLANOS de CHALLE un endroit magnifique au bord de l’océan. Qq balades à faire pour observer dame nature. Les couchers de soleil sont superbes ici. Une aire de camping extra, chaque emplacement à un abris en canisse, table et bancs, son barbecue et tous non collés les uns aux autres. Évidement les sanitaires sont propres. Attention tout est en sable !!!

 

Continuant vers le sud,

La CALETA CHANARAL de ACEITUNO est le point de départ pour la RN PINGUINO de HUMBOLT. Impossible de partir des vents de force 7-8 sont annoncés par L’Armada de Chile. Attention si vous y allez renseignez-vous avant, car la mer ici n’est jamais calme.

Continuant, 

COQUIMBO avec sa longue plage de sable donnant sur la ville. Mais ce qui étonne le plus dans un pays aussi fervent catholique, est le gigantesque minaret en haut d’une colline. Allant vers la presqu’île, le restaurant Señora Pola est une institution. Puis on passe devant le port de pêche avec de vieux navires échoués, puis Le Fuerte Lambert donne un point de vue de la ville. C’est dans ce quartier, Barrio Ingles, qu’il y a toujours de l'animation.

 

 

Sa voisine, LA SERENA attire beaucoup plus de monde. La Plaza de Armas, ses églises, sa plage, ses commerces, son architecture coloniale… en font un lieu plus touristique que sa voisine.

La VALLE DE ELQUI est connue pour ses fruits et légumes, mais principalement pour l’alcool chilien qu’est le PISCO. Montagnes arides, rivière et ensoleillement en fond un climat prospère pour ces productions.

                         

Puis revenant sur la côte,

TONGOY, ici hormis le port de pêche, tout est fait pour le tourisme : plage, restaurants, hôtels, criques, camping… En fait, une presqu’île où se trouve les maisons chics et à l’opposé La Lengua Vaca (zone militaire) protège la station et la grande plage.

 

Non loin, le PN BOSQUE FRAY JORGE est situé le long de la mer et classé à l’UNESCO. Une partie semi-aride et l’autre « valdivienne » est connu pour sa flore. Il n’est accessible qu’en 4X4 à cause de pentes très raides. Les sentiers se font uniquement sur des surélévations en bois avec de splendides points de vue. A qq kms de l’entrée du parc, Viento Astrocamping est idéal. Emplacement individuel avec table et chaises, bungalows, sanitaires propres et en plus le lever et coucher de soleil superbes.

 

À peine rentrez dans les terres, 

VALLE DEL ENCANTO où le long de son ruisseau vous pouvez nombre de pétroglyphes mais aussi la flore dans la continuité du parque ci-dessus.

               

 

Reprenant la Ruta 5,

PICHIDANGUI est un petit TONGOY mais avec du vent ce qui est en fait un privilège pour les « voileux ». D’ailleurs il y a un port de plaisance, rare par ici. Le camping El Bosque n’est pas à la hauteur vu son emplacement privilégié, directement sur la plage.

PAPUDO est une des stations chics de la côte. Il suffit de se balader dans les rues et sur la corniche pour s’en apercevoir. A une extrémité de la plage, la Caleta de Pescadores, nous sommes arrivés au moment où les pêcheurs rentraient. Une marée de pélicans et mouettes volaient dans l’espoir de se nourrir des entrailles des poissons vendus sur la plage, impressionnant.

 

ZAPALLAR d’un niveau au-dessus de Papudo, et dont les maisons à vendre l’étaient en majorité par l’enseigne Sotheby’s !!!

CACHAGUA et son immense plage avec une bruine épouvantable, ressemble en partie aux deux précédentes, mais avec des colonies d’immeubles en plus.

 

Et enfin retour à

SANTIAGO mettant fin à notre voyage sud-américain. On va maintenant vendre notre voiture qui a été d’une remarquable fiabilité durant tout notre périple et pourtant elle en a vue des vertes des pas mûres.

Avant de rentrer chez nous en CORÉE du SUD, nous allons faire un grand tour en France, Espagne… revoir la famille et les amis pas vus depuis 3 ans à cause des restrictions dues au Covid. Nous pensons y passer un minimum de 2 mois.