mardi 21 juin 2022

Argentine 21 juin-3 août 2022

 

ARGENTINE

21 juin – 3 août 2022

 






Arrivant du PARAGUAY, de CLORINDA à FORMOSA, vous longerez quelques marécages et vous aurez le loisir de voir nombre d’oiseaux.






 














FORMOSA, le Club Caza y Pesca est bien équipé pour une courte halte.

 




Au sud CORRIENTES sur le Rio Paraña est vieille ville coloniale. Il fait bon de se promener et de visiter les différents museos et casas historiques, voire se prélasser sur la plage.








 















En face, RESISTENCIA ville coloniale aussi, 2 musées méritent le détour. Le Museo del Hombre et le Museo el Fogon de los Arrieros.














 A proximité, 


















Le PN CHACO est un territoire privilégié de nombreux oiseaux. Une partie du parc est une zone humide et l’autre sèche, ce qui en fait une grande diversité.
























 













Continuant en nord-ouest,



La route menant au PN EL IMPENETRABLE mérite bien son nom ne serait-ce que par son accès. Faisant partie du Grand Chaco, nombre de ses animaux la peuplant sont des espèces endémiques, il est donc rare de les voir. Un camping est aménagé où posez votre tente sur une estrade bois, mais rien pour les voitures équipées de tente de toit, sauf à rester sur le parking.

















Comme pour le parque précédent, l’accès au PP LORO HABLADOR n’est pas de tout repos. Sur place tout semblait abandonné. La cabane du poste de garde était vide. Dommage car 2 sentiers permettent de voir la faune présente.














Après une halte dans un hostel à Pampa de los Guanacos, une longue route plein sud nous attend le lendemain.




































SAN MARCOS de la SIERRAS village d’un calme inhabituel est un ex-refuge « hippies », quoiqu’encore un peu. Son Museo Hippie soi-disant ouvert du jeudi au lundi de 11 à 19h était fermé… L’office de tourisme n’avait pas l’air surpris !!! Ne manquez pas de monter au mirador, une vue magnifique vous y attend.























A VILLA GIARDINO plus de 85% des boutiques artisanales étaient fermées !!!

A COSQUIN le télésiège montant au Cerro PAN de AZUCAR était en réparation. Il y a des jours avec et d’autres sans !!!




Plus sud, ALTA GRACIA banlieue bourgeoise de CORDOBA, est vraiment agréable. Beaucoup de bâtiments en centre-ville révèlent un passé jésuite : Iglesia Nuestra Señora de la Merced et Museo Nacional Estancia Jesuitica… derrière l’horloge le Lago Tajamar. Le Museo del Che Guevara est une merveille retraçant une grande partie de son parcours.





























CORDOBA 2ème ville du pays est vraiment la ville historique et universitaire par excellence. La liste est longue de ce qu’il y a à voir. Pour ma part, ne manquer pas : la Catedral, Iglesia de la Compania de Jesus, Iglesia de los Capuchinos, Manzana Jesuitica, Sitio de Memoria, Museo Palacio Dionisi, Museo Palacio Ferrerya, Paseo del Artes… Flânez au gré du vent la ville en vaut la peine.































https://photos.google.com/album/AF1QipPgMZ7Oiuv38vNZGrk9STQkhH0DuqttqAfhdVOX
















L’ESTANCIA JESUITICA SANTA CATALINA est l’une des plus grandes, est privée mais peu se visiter. Datant du 17ème siècle, elle est inscrite à l’UNESCO. Elle appartient à la même famille depuis près de 200 ans.


 


Au bord de la Sierra Grandes,


















LA CUMBRECITA village piétonnier a été crée par un couple allemand. Depuis, d’autres familles s’y sont installé, et maintenant on a l’impression d’être en ALLEMAGNE. Seul le parking de l’entrée où il est accepté que l’on y passe la nuit, mais sans équipement.





                

A environ 40km, VILLA GENERAL BELGRANO a aussi été fondé par des allemands. Le style est bavarois jusque dans les restaurants, les journaux… Il y a même L’Oktoberfest la fameuse fête de la bière munichoise !!!





 















Plus au nord, le PN QUEBRADA del CONDORITO qui est dans la chaine de montagne à l’ouest de CORDOBA. Sur la route différents points de vue permettent de voir des condors.








 













Vers le sud, VILLA de las ROSAS est un village endormi sauf les jours de marché. Ce jour-là un groupe de musiciens local « sans âge » s’en donne à cœur joie !!!









 













Continuant vers le sud,


























VILLA de MERLO est l’un des spots argentins pour le parapente et pour l’observation des condors au somment. Au sommet de Sierras de los Comechingone, le point de vue du Mirador de los Condores est extra. Le camping municipal était ouvert, personne à l’accueil ni de réponse au téléphone, puis le super Hostel El Molino était complet…donc camp sauvage.

















 

 













Direction sud-ouest,

















Nous pensions que la GRUTA INTI HUASI était qq chose de fabuleux, une grotte préhistorique dans la roche volcanique. Sur place. sur les murs et au sol : de la mousse, des petites fougères, des copies de qq pierres et ossements trouvés… Aucun intérêt.


LA CAROLINA est connue pour ses mines avec visite. À côté de l’entrée de la mine, le Museo de la Poesia fait des expos temporaires. La population locale extrait parfois de l’or du lit de la rivière, mais ne dit rien…



Plein sud, 








LA FLORIDA est connue pour son embase. Le week-end les personnes de San Luis viennent y séjourner. Le propriétaire du camping Club Nautica El Pinar est une personne « hors du commun », génial.

















SAN LUIS outre son architecture colonial, l’Iglesia Santo Domingo avec sa façade mauresque et sa Catedral méritent une visite.






































Notre arrêt à BALDE est pour ses thermes. Le camping municipal très bien équipé à ses propres thermes et à un prix moindre que les autres places.























Plein nord, le PN SIERRA de las QUIJADAS, une terre rouge ressemblant au « bush australien ». Site autrefois autour d’une lagune, il suffit de regarder les roches.











Continuant notre remontée,




















VALLECITO est un lieu de pèlerinage connu dans tout le pays, son nom est Difunta Correa. De petits oratoires dédiés : à elle, à la mariée, aux camionneurs, aux jeunes diplômés, aux sportifs… et une colline avec des maquettes de maisons et une croix au sommet. En fait les personnes viennent la remercier en faisant un don sur lesquels ils ont priés. Impressionnant.
















































Proche, la ville de SAN JUAN avec ses avenues bordées d’arbres. L’office de tourisme était en train de fermé lors de notre arrivée. Une personne nous conseilla de se mettre à l’abri à cause d’un violent qui allait durer au moins 2 jours. Dans les minutes qui suivirent : commerces, musées, églises… fermaient et les rues se vidaient. Le vent est arrivé soulevant du surtout sable et de la poussière, on ne voyait pas à 10m. On est donc parti. Les bodegas que nous voulions visiter étaient fermées aussi.























A l’ouest,






Le CERRO ALCAZAR n’offre que très peu d’intérêt, sauf sa forme qui ressemble à un navire échoué.


Tout près le CERRO SIETE COLORES avec ses couleurs fut un vrai plaisir des yeux, avec la diversité des couleurs de la roche.

















A vu d'oeil de la Cordillière des Andes




























BARREAL village perdu. Au bord du Rio de los Patos ou des miradors, vous pouvez admirer les monts enneigés, ici clame et plénitude ne sont pas des vains mots, ce qui en fait un lieu de villégiature connu. Son camping municipal est très propre.









 















Plus au nord le long ru Rio de los Patos,


































CALINGASTA est en zone désertique malgré la Cordillère si proche. On vient ici pour voir le Christo de la Misericordia.

A partir de là, la remontée ne se fait que sur une route difficile de pierres et de sable.






 













La CAPILLA de ACHANGO surprend car perdue au milieu de nulle part. Surpris de voir une sculpture d’un militaire cheval tirant un âne derrière lui.




 

 












Puis,

le LAGO CUESTA del VIENTO qui porte bien son nom !!! On comprend le plaisir des kitesurfeurs et windsurfers de venir se défouler.







 











A un jet de pierre,

















A SAN JOSE de JACHAL, il ne restait d’ouvert que le camping Los Hornos. Si les photos sur internet sont superbes, la réalité est exactement l’inverse, tout est destroy !!! à fuir.

Plein est, 























Le PP ISCHIGUALASTO est aussi appelé VALLE de la LUNA ne peut se faire qu’avec son propre véhicule. L’autre nom du parc vient des formes et des couleurs des roches et sols. Une visite à ne pas manquer. Lui et le suivant sont classés à l’UNESCO.

















 

A proximité, le PN TALAMPAYA touristique à souhait est équipé de camions 4X4 pour faire le circuit. 2 différences avec son voisin : le premier est plus plat et donc pas de canyons, mais surtout le prix, il est plus du double pour être dans un car à "toutous" !!! 

L’aire de camping et les toilettes sont d’une propreté rarement vue.






 

 












Proche nord, 














la CUESTA de MIRANDA sur la ruta 40. Les paysages sont magnifiques.















 






Puis,


















CHILECITO ancienne ville de mines d’or et d’argent a perdu un peu de sa superbe. Un téléphérique minier partait de la ville station 1 à 1 000m et montait à la mine de Mejicana (station 9) à 4 600m ans la Sierra de Fanatima. https://www.queseio.com/diaporama.php?code=cablecarril_mejicana Belle histoire de la mine.

On va s’y reposer qq jours avant de remonter plein nord, où le froid nous y attend certainement vu l’altitude à laquelle nous allons aller.









Normalement, il est aisé de faire le plein d’essence. Mais dans cette région pas beaucoup de villages donc peu de stations et la Ruta 40 passant dans des endroits presque inhospitaliers, les chances sont encore moindres… et depuis qq jours il y a des queues partout. Les transporteurs autres que YPF sont en grève, d’où des pénuries !!! Un peu souvent comme en FRANCE...







A TINOGASTA la seule station YPF, on fait la queue. Plus de 40 voitures devant nous, on prend notre mal en patience, aussi car nous n’avons pas le choix. En face de la station, je vous conseille la boucherie : El Buene Corte, sa viande est exquise et pas chère !!! Le chauffeur d’un car de touristes allant sur EL SHINCAL fait comme nous : patiente. Les touristes sont partis se balader en attendant…

























Au nord, le COMPLEJO MAYORAZGO de ANILLACO mérite de s’y arrêter. L’ensemble des bâtiments sont en « pisé » et date de 1712. Dans l’église, l’intérieur de son toit est en bambous mais chose rarissime l’autel et les niches sont aussi faits en pisé.




 

























Comme 2 monstres sortis de nulle part, voici FIAMBALA sur la Ruta del Adobe. Son petit musée avec des objets hétéroclites est plus que simplet, en comparaison de sa petite Iglesia San Pedro.





Sur la route menant au CHILI, 





















La QUEBRADA las ANGOSTURAS va vous surprendre par les multiples couleurs des montagnes. Depuis la route qui serpente, vous pouvez les voir sans devoir aller faire un trek plus ou moins hasardeux.









A LA COIPA, on bifurque en direction du BALCON del PISIS. Après quelques kms de route de pierres, un camion arrivant en sens inverse nous arrête. Il nous demande de rebrousser chemin car une tempête de neige arrive et que la route est coupée un peu plus loin… Demi-tour et arrivant sur la Ruta 60, on voit un « refugio n°2 », car le vent souffle de plus en plus fort et le ciel de plus en gris. On entre, un désastre de détritus et de puanteur. D’ailleurs un véhicule devant nous venait d’en repartir. En retrait de la route, un autre refuge propre avec plusieurs pièces, tables et bancs mais nombre de carreaux cassés… On revient sur nos pas, et là on file au « refugio n°1 », en espérant que la voiture qui nous précède ne l’a pas pris, et par chance il est libre. Un grand coup de nettoyage et le tour est joué. On trouve du bois et l’on fait un feu dans la cheminée. Dehors, çà souffle à mort et la neige tombe.






Retournant sur nos pas, CANON del INDIO, une balade d’1h environ pour voir la sculpture d’un indien due à l’érosion de la roche.







La route de pierres et terre permettant de couper à travers les montagnes entre TINOGASTA et LONDRES était coupée, la rivière ayant repris ses droits.







 









Reprenant la Ruta 40, 
























EL SHINCAL de QUIMIVIL l’un des plus grands sites archéologiques INCA de l’ARGENTINE. Un petit musée donne un peu d’histoire. Le site est immense et ne se visite qu’avec un guide. Des lamas se promènent dans leur terrain de jeu. Il est possible de passer la nuit sur le parking, sommaire mais sans bruit.






















Etrange, le village proche du site porte un nom bien connu : LONDRES !!!



Continuant plein nord,

















VILLA VIL village endormi, mais avec un office de tourisme efficace. On nous conseilla de dormir dans une auberge, car il était annoncé de la neige. Au petit matin tout était blanc !!!









En fin de matinée, plein nord sur route peu facile vu les conditions météo. Des paysages de montagnes enneigés superbes, avec par endroit de la neige sur des dunes de sables, et toujours des cactus !!!






La LAGUNA BLANCA est classée à l’UNESCO. Outre ses flamands roses on peut voir toutes sortes d’oiseaux. Super avec une eau en partie gelée. 

















Puis retour à
VILLA VIL, il n’y avait pas de camp possible avant notre prochain arrêt, où trop loin.




Le lendemain matin, on reprend de la même route,










pour le CAMPO de PIEDRA POMEZ qui n’est accessible qu’en 4X4 ». Des paysages lunaires, volcaniques, de sable et de pierres, une découverte à ne pas manquer.



























Poursuivant plein nord, 



















ANTOGASTA de la SIERRA, village perdue au milieu de nulle part, un petit paradis à 3 300m, froid et vent sont la norme. L’Hosteria Antofogasta de la Sierra situé à l’entrée du village est très bien.




 

 












Le lendemain le propriétaire de la station-service, nous dit qu’il était impossible de continuer vers le SALAR del HOMBRE MUERTO (4 000m) et le SALAR de POCITOS (3 660m), notre route prévue. D’énormes chutes de neige avaient eu lieu ces derniers jours. Les montagnes environnantes et proches cumulent à plus de 6 000m, donc demi-tour. Une longue route attend, car le planning vient de changer en qq minutes.



Donc direction sud-est,

























































TAFI del VALLE est un lieu de villégiature de week-end. Ok les paysages environnants sont bien, la partie autour du lac aussi, mais pour moi cela ne suffit pas. Le parc de « menhirs » taillés par des aborigènes n’est pas à la hauteur. Trouvés ici et là, on les a « parqués » dans ce champ…













Remontée au col, puis descente vers,





















CIUDAD SAGRADA de QUILMES (11ème siècle) située sur les pentes de 2 collines, cela permettait aux habitants de voir les envahisseurs arrivés. Sa particularité est que la majorité des maisons étaient carrées avec à côté un enclos en pierre pour les animaux.









 A COLALAO faites une halte Comedor Dona Rogelia. Une famille gère l’établissement, un restaurant simple mais bons et les chambres sont propres.



 











A un jet de pierre, 
















CAFAYATE ville mondialement connue pour son vin, il est agréable d’y séjourner. Des Bodegas un peu partout dans les environs satisferont toutes les papilles, la liste est longue. La Cabras de Cafayate permet de goûter du bon fromage avec du bon vin !!! Hostel Road Runner comme camp de base est parfait.
















 


 











Un tour à la QUEBRADA de los CONCHAS va réveiller vos yeux après les verres de vins… Des miradors, des balades… tout y est pour le plaisir.























https://photos.google.com/album/AF1QipOo1e2Ihxxa5mmE83r5ZhQLxWJryAm-JhEJe7t8

Au nord sur la Ruta 40















un petit arrêt à CACHI ne saura pas vous déplaire. Son église, son musée et les alentours sont vraiment « une perle » comme la surnomme les argentins.





































Puis descendant un peu des montagnes,










SALTA, cette autre ville coloniale regorge de lieux à visiter. Outre l’Iglesia San Francisco, la Plaza 9 de Julio, le Cerro San Bernardo, ses rues piétonnes… la ville est agréable. Le camping Balnero Xamena est presque parfait avec sa gigantesque piscine, dommage que les sanitaires ne suivent pas.



















































Plein nord-ouest, 





la route longeant l’ancienne voie de chemin de fer Tren a Las Nubes,, traverse des paysages magnifiques. Une consommation anormale d’eau du circuit de refroidissement, nous oblige à faire demi-tour. Le camping municipal ce CAMPO QUIJANO est propre, bien équipé et moins cher qu’à Salta.



















On revient à SALTA. Le garage NISSAN étant over booké, nous donna un garage qui pourrait faire la réparation, Docteur Fix Mecanica Integral 1653 Av San Martin. Après avoir tout testé et vérifié, le problème venait du bouchon du radiateur qui n’était plus parfaitement étanche !!!






















SANTA ROSA de TASTIL offre un point de vue magnifique en montant au-dessus du cimetière, où se trouve les ruines de TASTIL.



















Continuant, 







SAN ANTONIO de los COBRES (3 775m) un village minier perdu. Le TREN a las NUBES (l’un des plus hauts du monde) ne part plus que de ce village et va jusqu’au Viaducto de la Polvorilla (4 220m) soit environ 20km. Nombre de touristes prennent un forfait et viennent en bus depuis Salta.

















La Ruta 40 qui continue sous le viaduc suit les lits de plusieurs ruisseaux. Vu la neige tombée ces derniers jours, il était prudent de ne s’y aventurer, d’autant que toute la remontée est off-road.

Revenant sur SALTA, plein nord et arrêt à LA CALDERA. Le village avec ses rues pavées et ses maisons coloniales attirent les touristes surtout pour la pêche dans le rio qui le longe et pour le Cristo Penitente. Le camping municipal Vaqueros est basic mais propre.




 
































Un tour aux Termas de Reyes afin d’être en forme pour notre remontée plein nord et donc plus froide.


La QUEBRADA de HUMAHUACA est agréable pour les yeux, mais rien de comparable avec celles de Las Conchas et de las Angosturas, malgré de belles couleurs.




















Arrêt à PURMAMARCA pour admirer le Cerro los Colorados. Le trail partant du village et errant aux milieux des formations rocheuses est magnifiques. On comprend la raison de son attrait touristique.























Tout le monde parle de cette merveille, et n’ayant pas d’à priori, on se dit pourquoi pas. La route sinueuse CUESTA de LIPAN monte à 4 170m. Heureusement les bus et camions nous obligent à prendre notre temps pour admirer les points de vue extraordinaire. Une grande descente mène dans la plaine.


























Au loin, SALINAS GRANDES paraît moins grande qu’en réalité. Sur place, hormis les quelques échoppes tenues par des indigènes, une mauvaise surprise nous attend. Il interdit d’aller seul sur le salar, on ne peut y aller qu’avec un guide. Voyant au loin des voitures revenir, je m’en approche à leur retour sur le parking. Peu était satisfait de l’expérience. Bref, si vous êtes allés au SALAR d’UYUNI, il n’existe aucun intérêt de venir ici. Dans le cas contraire, je vous conseillerais d’y aller car ce n’est pas si loin, au regard de la taille de l’ARGENTINE. Et là-bas vous comprendrez vite pourquoi ce n’est pas comparable. Ci-joint mon article sur le Salar d'UYUNI. 

https://www.blogger.com/blog/post/edit/1797767245411016430/9081315002069116153

























Revenant sur nos pas, nous campons au bord d'un ruisseau proche de PURMAMARCA.

Vers le nord, 






TILCARA petite ville installée hors de l’axe routier. Pulcara de Tilcara est un ancien village fortifié, au-dessus de la ville actuelle. L’animation de la place centrale n’est pas sans rappeler les villages boliviens. Des trails partent sur partie est.













Qq kms plus haut UQUIA, un arrêt quasi sans touriste pour sa vieille église en adobe et son toit en cactus, mais aussi la Quebrada de las Senoritas très colorée aussi.











La route passe un village perdu, HUMAHUACA, mais il y a une station-service !!!



















Monter à plus de 4 000m avec une route de pierres, toutes les voitures ne devraient pas venir… mais ici on n’a peur de rien !!!
















Puis HORNOCAL.au bout la peine, le Mirador à la Cercania de los 14 Colores de Hornocal. Eblouissant, fantastique, inimaginable… bref du jamais vu, à couper le souffle.










Continuant sur du off-road à la nuit tombante, ITURBE un hameau perdu au milieu de nulle part. Situé à 3 357m nous optons pour l’Hospedaje & Comedor La Abuela. Une gare restée dans son jus, certainement des mines dans le coin. Plusieurs maisons avec des fresques dont une avec Le Che !!!
















Avant d’arrivée à notre destination, une route magnifique serpente entre les montagnes qui encerclent. D’énormes plateaux de culture ou de pâturage le tout au bord d’à pics vertigineux.






 















Enfin IRUYA accrochée à la montagne et coupée en deux par la rivière. Les ruelles de partie ancienne sont de pavés ou de pierres, et les maisons en adobe ou en pierre. Les locaux avec leurs habits sont comme des jumeaux avec les boliviens. Du Mirador La Cruz, vous avez une vue magnifique sur les alentours.






Demi-tour pour reprendre notre remontée vers le nord. Les paysages sont toujours aussi impressionnants et beaux.












 













ABRA PAMPA (3 500m) ville étape. L’Hostal de la Laguna de Pozuelos est bien sous tous rapports. Les planches de surf sont utilisées pour dévaler les dunes à proximité.




 















La route de pierres au milieu d’une plaine désertique est pleine de pièges…





















Le MONUMENTO NATURAL LAGUNA de los POZUELOS cerné par les montagnes est balayé par vent frisquet, on est à 4 000m !!! Ce milieu humide a été classé au site Ramsar. Il y a 3 types de flamands roses, divers oiseaux, des vicunas, des lamas… magnifique.





















Proche de la frontière bolivienne,





YAVI où la vie semble s’être arrêtée au 15ème siècle. Les maisons en pisées, les rues en pierres et pas âme qui vive…  L’Iglesia de San Francisco de Asís est une splendeur. Le Museo Casa de Los Marqueres est l’ancienne demeure du seul Marquis en ARGENTINE à l’époque.























Enfin LA QUIACA (3 442m) ville frontière avec la BOLIVIE séparée par le Rio du même nom. Mais c’est aussi ici que se termine la fameuse RUTA 40, connue dans le monde entier. Elle est classée 8ème comme route la plus longue du monde avec 5 080kms pas toujours asphaltée. Entre nos 2 périples argentins, on pense en avoir parcouru au moins 4 000kms. Merced Residensial avec une cour intérieure, cuisine… est propre.

















Le lendemain, on part plein ouest, puis sud sur la Ruta 40 en off-road rallier le PASO DE JAMA, on a un peu plus de 300kms avant de retrouver une route normale. La route est parfois dans le lit d’une rivière entourée de montagne, un autre monde. 





























Après 110kms, en face de nous, le hameau SAN JUAN de ORO, mais le Rio de Oros bloque la traversée pour rallier l’autre rive. Après avoir sonder la profondeur en divers endroits, plus de 60cm, impossible passer.















Ne voulant pas reprendre la même route au retour, nous passons à travers les montagnes, traversons des champs, ouvrons et fermons des clôtures… Puis un village sorti de nulle part, RINCONADA où pas âme qui vive, avec des maisons en pisées, des 4X4, une habitante type bolivien. Puis en descendant, la Laguna de Los Pozuelos, nous ne sommes pas perdus !!! Retour à ABRA PAMPA et ses planches de surf.






















La route est longue pour entrer au CHILI. Nous prévoyons une halte au poste frontière avant de repartir le lendemain.



















Après avoir traversée SUSQUES, un vent venant du nord-est de 70km/h avec des rafales à plus de 90, nous pousse. 



















Arrivés à JAMA (4 280m) on fait le plein d’essence moins cher qu’au CHILI. Puis, nous partons en quête d’un abri. Les qq enseignes sont complètes. Des locaux nous disent d’aller à tel et tel endroits… mais pas une place de libre. La raison du vent et d’un mauvais temps arrivant fait que tout est complet. Pour nous pas de choix, car il est impossible d’ouvrir la tente de toit. Les habitations sont trop basses pour être protégés et ne pas endommager la tente.

Direction la douane car dans 1/2h elle ferme. Tout est fait rapidement bien sûr. 5 kms plus tard on avait franchi le PASO DE JAMA au soleil couchant à 4 400m et descendions vers le CHILI.

On se retrouve sur l'article du CHILI à partir du 3 août 2022