jeudi 3 octobre 2013

Guatemala 3 octobre au 8 novembre


GUATEMALA

3 octobre au  8 novembre 2013







MELCHOR de MENCOS petit poste frontière avec le BELIZE, où l’on vous demande pour quelles raisons vous venez, pour combien de temps … ensuite le passage à la douane se fait sans aucune vérification de vos bagages… (Voir formalités). De multiples chauffeurs de taxi vous proposent leur service pour rejoindre FLORES qui est une base voir visiter tout le nord du pays. Le prix demandé est exorbitant (30$US/pers. soit 250 GTQ). Vous traversez le pont et de l’autre côté des minibus prennent 30GTQ pour la même destination…


Pas de dépaysement, les villages, la population et le paysage sont les mêmes qu’au MEXIQUE. Par contre l’état des routes est des plus aléatoires. Durant ce premier transport, nous alternons entre route impeccable, nids de poule et piste… Quoi de plus normal quand on connait la pauvreté du pays. Les transports collectifs  se font : à bord de minibus tel que TOYOTA Hiace où parfois vous voyez plus de 25 personnes alors qu’il n’y a que 15 places assises…, aussi appelés CHICKEN BUSSES ; à bord de 4x4 pickup up où les gens s’entassent debout à l’arrière, et parfois à bord de vieux bus scolaires provenant des USA.


Après près de 3 heures de route pour 94 kms… nous arrivons à la gare routière de SANTA ELENA. Pour rejoindre FLORES, vous avez le choix entre une marche d’environ 4 kms, un taxi ou le « tuk-tuk ». Les mêmes que vous trouvez en Asie.



FLORES est une petite île reliée par un pont. Le Lago Peten Itza fait partit des 3 important lacs du pays. 


 























Les rues et ruelles avec des maisons de toutes les couleurs est charmant lieu de villégiature. Les prix sont légèrement inférieurs à ceux du MEXIQUE mais pas tant. Vous trouvez presque autant d’agence de voyage que d’hôtels… En fait, la partie nord du pays regorge de sites Mayas, parcs nationaux, de possibilités de trek dans la forêt tropicale… 


Et aussi un lieu de transit pour le MEXIQUE et le BELIZE. Mais attention à la fiabilité de certaines d’entre elles. Une personne rencontrée à FLORES a attendu son bus entre 4h et 7h, et jamais il n’est venu…Elle fut obligé de prendre un autre bus car elle ne pouvait attendre plus longtemps. En fait, la majorité des agences sous traite leur transport et leur tour à d’autres. Si ces dernières ont fait leur plein de passagers, elles ne vont pas s’encombrer de personnes supplémentaires !!!


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Cela fait maintenant quelques jours que je suis ici, et plusieurs choses m’ont frappé.

               La taille de la population, on croirait qu’ils ont moins de 15 ans.
      Je ne comprends presque jamais quand ils parlent. Je reconnais que mes connaissances en espagnol sont limitées, mais ici ils parlent le Mam, langue Maya. Je comprends mieux pourquoi certaines écoles affichent «bilingue ». En fait la seconde langue est l’espagnol.
       Le nombre de jeunes filles avec enfants est des plus surprenants. Après renseignement, il s’avère que chez les indigènes certaines jeunes filles ont leur premier enfant vers 16 ans…
              Le nombre d’enfants n’étant pas à l’école mais vendant toutes sortes de produits. On comprend mieux l’illettrisme chez les indigènes qui représente plus de 40% de la population...


TIKAL est un site grandiose maya. La multitude des temples, leur hauteur et leur éparpillement dans la forêt en font un lieu magique. 


Qui plus est, de nombreux animaux gambadent ou volent dans cet endroit qui est à l’intérieur d’un immense parc national. Venir au aux aurores pour admirer le lever du soleil est un plus. Par ailleurs, vu l’étendu du site, vous éviterez la chaleur et beaucoup de touristes. Il m’est difficile de donner mon impression sur ce site après en avoir vu plusieurs auparavant. La seule chose que je puisse dire, c’est que je suis resté à plusieurs reprises pantois devant de tels édifices.









































































https://photos.app.goo.gl/V0OdW57OQyvjs3Y43


Descendant vers le sud, je souhaitais emprunter une route qui passe au centre du pays et qui est de toute beauté aux dires de personnes et du Lonely Planet. Partant vers 6h du matin de FLORES ensuite POPTUN et SAN LUIS est une route importante. Après c’est une piste jusqu’à Fray Bartolomé de las Casas où vous êtes obligés de dormir car il est aux environs de 17h et qu’il commence à faire nuit. Le lendemain vous continuez jusqu’à LANQUIN. Mais quelques jours avant notre demande, des pluies torrentielles sont tombées sur la 2ème partie et un minibus avec des villageois a été stoppé par un éboulement de terrain bloquant une partie de la chaussée. Durant cet arrêt, un autre éboulis c’est produit tuant 3 personnes et en blessant plus d’une dizaine… Vous comprendrez aisément que les agences ne souhaitent pas engager leurs responsabilités sur ce genre de trajet et moi ma vie. Donc je choisis l’itinéraire classique. 
















Départ à 8h sur une route correcte hormis quelques ornières. Après COBAN, début d’une route de montagne classique avec ses quelques traces d’éboulis rien de de grave. Cela fait maintenant plus d’1h1/2 que nous tournons sans arrêt, et tout d’un coup fin de l’asphalte !!! Nous nous croyons presque arrivés, mais non. Pas loin d’une heure plus tard l’entrée d’un petit village de montagne perdu dans la forêt s’ouvre à nous LANQUIN. Changement de véhicule, le minibus ne pouvant aller plus loin. Nous mettons nos sacs dans un petit camion 4x4 et grimpons à l’arrière debout comme le font beaucoup personnes ici. Très vite nous comprenons la raison. Il s’agit d’une piste taillée dans la forêt, la montagne et le rocher !!! Par endroits il y a des élargissements afin que 2 véhicules puissent se croiser, sinon ce n’est qu’une seule voie… Bref, il nous faut 50’ pour faire 11kms !!! Tout au long de la route nous montons et descendons des villageois dont les habitations sont perdues dans l’humidité de la forêt. Ici tout moyen de transport qui passe, sert de taxi collectif. Des tuk-tuk font même une partie du trajet…

SEMUC CHAMPEY est n’est pas un parc national, mais pour entrer accéder au mirador et aller se baigner dans les piscines du Rio Cahabon vous devez acquitter un droit d’entrée. 

























Quand vous arrivez, en traversant le pont, la couleur de l’eau est plus ou moins verdâtre et obscure. Mais quelques centaines de mètres plus hauts, les piscines de la rivière sont d’un bleu-vert transparent, splendides. Y nager est un plaisir et qui plus est vous pouvez vous laisser glisser les unes dans les autres. Juste de l’autre côté de la rivière Grutas K’anba est une rivière souterraine. Un guide vous ouvre la marche et aidé de votre bougie, vous marchez ou nagez. Parfois vous montez grâce à une corde sous un petit torrent, ou descendez propulsé par le courant. Les stalagmites et les stalactites sont nombreuses dans cette grotte. Un conseil ayez des chaussures car les roches sont très glissantes par endroit et donc les chutes faciles…  Ici loin de tout, ne vous attendez pas à un hôtel 5 étoiles. Vous avez uniquement de l’eau froide et l’électricité est due grâce à un générateur de 18h à 22h !!! Si vous souhaitez plus de confort, vous êtes obligés de loger à LANQUIN.






























https://photos.app.goo.gl/5XLOQAAVS1zCRQSb2


Continuant ma descente vers le sud, je file au bord d’un autre lac. Pour le rejoindre, obligation de partir à 5h du matin avec un 4x4 jusqu’à LANQUIN. Départ une heure plus tard en minibus jusqu’à ANTIGUA. Re changement, et pour parcourir les 117 kms, il nous faut près de 3h30. Le paysage est grandiose, principalement de la route de montagne qui sont en fait presque des volcans. Nous arrivons à 17h30, il fait nuit et il commence à pleuvoir des cordes.

Après plus d’une semaine dans ce pays, les nouvelles locales que l’on peut lire dans les journaux reflètent une partie de la réalité. Tous les jours on parle de corruption, de personnes assassinées, d’éboulement de route… Bref rien de bien engageant pour le touriste que je suis.



Comme dans les autres pays visités auparavant, MEXIQUE, CUBA, BELIZE, la corruption est pour beaucoup un moyen d’arrondir ses fins de mois…
          Si le crime est soi-disant en légère diminution, en fait il continue sans faiblir, la drogue étant la raison principale. Si la police fait des efforts pour l’éradiquer, certains de leur membre en font des bénéfices en la laissant circuler, pendant que d’autres se font tués lors d’un banal déjeuner ou des membres de leur famille se font kidnapper…

Les routes en général sont en mauvais état. Les éboulements de montagnes, les affaissements de terrains en sont les principales causes. L’une des raisons principales est les tonnes de déchets jetés dans les rivières et ruisseaux, mais aussi ceux abandonnés sur le bord des routes, dans les champs… Tout cela conduit à créer un bouchon lors des pluies fréquentes. Ce bouchon fait déborder les torrents,  les rivières… et provoquent de multiples et souvent désastreuses inondations, éboulements, affaissements…  Les actions du gouvernement pour stopper cette sorte d’incivilité sont reçues uniquement par ceux qu’ils veulent l’entendre…

Si les indigènes représentent plus de 60% de la population, les Mayas représente à eux seuls près de 41%, ils vivent dans une pauvreté, voire une extrême pauvreté avec moins de 200$ par mois… car ils vivent presque exclusivement dans les campagnes. C’est pourquoi ici vous rencontrez nombre œuvres caritatives afin d’aider cette population.
           




            















          Le gouvernement exerce sur eux une répression régulière afin de leur supprimer leur terre et les vendre à des grands groupes nationaux ou étrangers. Des cas de massacres dans les villages ont lieu régulièrement.   


LAGO de ATITLAN


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SAN PEDRO LA LAGUNA au bord du LAGO de ATITLAN va servir de base pour visiter les villages et villes alentours. Ce lac est cerné de volcans dont le plus haut culmine à 3 537m. De nombreux villages autour du lac, certains ne sont accessibles que par bateau !!!

























Au petit matin, les 2 chambres partagent une immense terrasse. La vue est éblouissante : quelques nuages sur fond de ciel bleu, des montagnes aux panoplies de vert, une eau bleue verte et quelques barques de pêcheurs. Je ne regrette pas mon choix et ce pour la modique somme de 5 $US la nuit pour une chambre partagée avec la journaliste. 




Cette petite ville indigène est d’un calme olympien. La population est agréable, gentille et prête à vous rendre service à tout moment. Le petit marché local est riche en couleur et les prix pratiqués sont très bas. 1kg de tomates coûte 0,60 cts $US, un ananas de 2kg coûte 1 $US… Manger dans les restaurants du haut de la ville coûte 4 $US, alors que près des docks cela va vous coûter 30% plus cher, mais à ce prix on ne fait pas le difficile…

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PANAJACHEL est la ville située en face de SAN PEDRO mais est aussi la plus grande ville autour du lac


Pour vous y rendre prenez une navette bateau. Une fois sur place, rien de particulier à voir, si ce n’est le volcan San Pedro et le coucher de soleil s'il fait beau !!!






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SANTIAGO ATITLAN est située au fond d’une baie avec le volcan Toliman derrière. Suite à des pluies torrentielles, de nombreux éboulements ont ravagé la ville il y a quelques années.




















 
A l’arrivée des indigènes vous proposent de voir Maximon ou San Simon. En fait, il s’agit d’un mannequin habillé et coiffé qui change de demeure tous les ans et que les indigènes vont vénérer. Allez le voir pour prendre une photo et faire une offrande. Vous coûtera quelques GTQ. 








Mais venez ici le vendredi jour du marché. Les ruelles du centre-ville sont remplies d’étalage en tout genre, hommes, femmes et enfants portent les costumes traditionnels. Chaque village et/ou communauté arborent des couleurs différentes, des motifs de broderie différente, bref c’est haut en couleur. Juste derrière et surplombant le marché, une grande place avec une magnifique iglesia … datant de 1581 créée par les franciscains. Ne pas oublier qu’il y a un peu plus de 20 ans, de nombreux villages alentours ont fait l’objet de massacres. Comme dans d’autres endroits du pays, cette « guerre civile » contre les indigènes continue.





























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CHICHICASTENANGO (CHICHI) à 2 heures de minibus de SAN PEDRO mérite le détour. Y aller le mercredi ou le samedi est un pur bonheur


Le marché occupe toute la place centrale, les rues adjacentes, une salle de sports… Ici vous trouvez de tout. Que ce soit de la nourriture à des prix extrêmement bas, tous les tissus pour confectionner les habits  et accessoires traditionnels (vous pouvez les acheter tout fait), de quoi aménager votre appartement, pleins de petits restaurants…  

























En fait, les habitants des villages environnants viennent ici tant pour faire leurs emplettes que pour vendre leurs produits. La grande majorité est habillée avec leurs costumes traditionnels. Sur la place, 2 églises se font face. L’Iglesia Santo Tomas mérite seule le détour. En tout premier lieu les marches en arc de cercle servent aux vendeurs, mais surtout de l’encens brûle en permanence au pied des marches. 






A l’intérieur, seulement 5 retables montrent qu’à l’origine il s’agissait d’une église catholique. Maintenant comme à ZINACANTAN et CHAMULA au MEXIQUE, la population fait des offrandes (bouteille de coca, d’alcool, de la nourriture…) en priant et faisant brûler de multiples bougies dans l’allée centrale. 




Derrière la Sainte Table, d’autres prient en avançant à genou vers le fond de l’église. En fait comme au MEXIQUE bon nombre d’églises catholiques sont devenues évangélistes ou pentecôtistes. Image saisissante n’est sans me rappeler les Tibétains de SHANGRI LA et du Monastère de Ta’ar’si à côté de XINING en CHINE.
















































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La fameuse route Pan Américaine qui à l’origine partait de MONTERREY au MEXIQUE, traversait l’Amérique centrale, en Amérique du Sud longeait le Pacifique et à VALPARAISO filait sur BUENOS AIRES. Depuis, elle a été prolongé vers le nord jusqu’à l’ALASKA et vers le sud jusqu’à USHUAIA. Elle traverse le pays du nord au sud en 2 fois 2 voies, et c’est aussi la seule route en bon état que nous avons eu jusqu’à présent…



QUETZALTENANGO (XELA) à près de 3h de SAN PEDRO mérite aussi une halte. Cette ville importante située à 2 337m d’altitude est la 2ème ville du pays. 


















Elle est entourée de volcans, dont le Santiaguito et le Santa Maria qui sont toujours actif et qui font l’objet de nombreuses excursions. Le Parque Centro America est un lieu de rencontre pour la population mais aussi pour les vendeurs de toutes sortes. Un petit mercado est juste en contrebas de la place. 








La Casa de la Cultura abrite le Museo de Historia Natural. Ce musée où aucune photo n’est 
permise, est un mélange en tout genre avec une présentation des plus désuètes. Pèle mêle, vous avez un peu d’histoire locale, des vieux ordinateurs, les trophées sportifs, des pièces « antiques » maya, des animaux naturalisés, les Miss guatémaltèques…  Bref se bric à brac mérite un détour. La Catedral …. Qui a été reconstruite et dont il ne reste que la façade d’origine. L’intérieur ne mérite pas que l’on s’y attarde. Juste à côté le Palacio  Municipalidad avec ses colonnes « grecques » et la cour intérieure est un petit jardin.







De l’autre côté de la place  pasaje Enriquez n’est fait que de bars où la bière coule à flot vu les prix pratiqués. Côtoyant le Terminal des bus, un détour est à faire au mercado. Il s’étend du terminal jusqu’au Templo de Minerva et là vous trouvez de tout vendu par les indigènes venus des villages alentours. Aujourd’hui 20 citrons verts pour 5 GTQ, 1kg de tomates pour 5 GTQ …

















 








































 














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Si tout n’est pas dit par les politiques, il s’avère ici que ce pays est un pays dangereux. Les chiffres officiels annoncent 6 000 meurtres par an !!!! Le classant à la 6ème place mondiale pour son niveau d’insécurité…
On comprend mieux pourquoi nombre de petites échoppes sont protégées par des grilles telles celles d’une cellule de prison.
Il n’est pas rare de voir à l’entrée d’une banque, d’un bâtiment public, d’un magasin… le signe du pistolet barré… Ce qui confirmerait qu’un certain nombre d’armes seraient en circulation.

Pour ma part, je n’ai pas le sentiment de plus d’insécurité que dans d’autres pays traversés jusqu’à présent.




En FRANCE de petits malfrats opérant en plein jour tant dans le centre que dans la périphérie vont vous suivre, bousculer, insulter… dans le but de vous prendre téléphone, IPhone, argent… Depuis mon  départ, ce n’est pas la 1ère fois que je l’écris, je me sens mieux et plus en sécurité ici qu’en FRANCE !!! Bon nombre de voyageurs rencontrés depuis m’ont dit que durant leur séjour en FRANCE ils ne sentaient pas tranquille ni en sécurité !!!

























SAN ANDRES ZEC’UL est un petit village au fond d’une vallée à 1/2h de bus de QUETZALTENANGO 

























L’unique raison de venir ici est de voir la façade de l’église. Cette façade est faite de bas-reliefs représentant des personnages, des fruits, légumes et animaux. Elle a été sculptée par des indigènes Mayas. Si le fond est d’un jaune d’œuf, le reste est peint en vert, rouge, bleu… ne venez qu’à partir de 14h pour qu’elle soit éclairée par le soleil. L’intérieur possède de magnifiques retables avec de splendides personnages du monde chrétien. Cette église n’a pas été reconvertit en évangéliste ou pentecôtiste. Pour info, il est interdit de filmer ou de prendre des photos é l’intérieur. Si vous avez quelques minutes, montez voir une petite chapelle repérable grâce à la même couleur de façade. Jouxtant des croix noircis par le feu, car il s’agit d’un lieu d’offrande des indigènes, qui font brûler des cierges, du bois…













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Remontant vers la frontière mexicaine, il faut près de 3h pour parcourir 100kms. Si au départ du terminal notre bus est loin d’être complet, à peine est-il sorti de la ville que nous sommes jusqu’à 6 adultes de front plus les enfants. Choisir un siège état est souvent une gageure !!!



















































Voyage un peu serré mais dans la bonne ambiance. Pour info, ne faites pas le tour afin de vérifier l’état des pneumatiques, sinon vous ne montez dans aucun !!!


HUEHUETENANGO (HUEHUE) proche en nombre d’habitants de XELA n’a pas de caractère particulier.

 























Son parque central avec sa Catedral Immaculada Concepcion qui fut reconstruite il y a près de 60 ans n’a rien d’extraordinaire. Mais tous les bâtiments alentours sont peints en jaune paille et blanc, ce qui donne une certaine unité.


























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ZACULEU à 10’ de bus est un site archéologique MAYA, mais qu’elle déception. Ce n’est pas la taille du site que je remets en cause, mais en tout premier lieu le BÉTONNAGE des vestiges. Excepté les dernières pierres du haut, tout a été bétonné, ce qui permet aux multiples visiteurs de faire aisément des graffitis… 


En deuxième lieu, ce site sert de parc de « loisirs ». La propreté des gens étant loin d’être leur priorité, dans les marches, sur les plateformes, sur l’herbe, vous trouvez des canettes, des bouteilles, des épluchures de fruits… 


Si les ancêtres MAYAS voyaient dans quel état est leur ancienne ville, ils se retourneraient dans leurs tombes. Vu le prix, passé de 25 GTQ à 50 GTQ, alors qu’en moins d’1/2h vous en faites le tour, est horriblement cher comparé aux autres sites MAYAS visités auparavant. A DÉCONSEILLER.

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TODOS SANTOS CUCHUMATAN est un petit village perdu dans la montagne à 1h30 de HUEHUE. Ici les hommes portent un costume magnifique et d’une qualité de coton digne de nos grands couturiers. Certains arborent un chapeau qui est aussi porté par les femmes. 

























Peu de touristes viennent se perdre ici, sauf les 1er et 2 novembre fête de Tous Les Saints (Todos Santos). Ce jour-là, toute la population s’habille avec ses plus beaux apparats. Des courses de chevaux ont lieu dans la rue principale du village en buvant. Le vainqueur est celui qui a bu le plus sur son cheval !!! 


En se baladant dans la rue principale, une échoppe qui vend des télés, des frigos… mentionne Tourism Information. Le patron est un Maya pure souche, mais aussi il est venu faire ses études d’économie pendant 6 ans en France à Aix en Provence et Marseille. Repartant sur HUEHUE, il nous a proposé de nous y amener et j’ai appris pas mal de chose sur le GUATEMALA.  


 
Comme mentionné plus haut, la population Maya est pauvre et ce à plusieurs raisons.
D’abord, ils se marient généralement jeunes et ont entre 6 et 8 enfants. Ils travaillent soient dans l’agriculture soient ils font du tissage et de la confection. Ces postes rapportent peu d’argent au sein du couple car il y a profusion de fruits et légumes et que les habits portés sont différents d’une vallée à une autre ou d’une communauté à l’autre. Mais le gros problème réside en l’alcool. Le peuple Maya est un peuple alcoolique, ce qui entraîne de gros soucis au niveau des enfants !!!

Bon nombre de ses enfants ne vont pas à l’école, car il faut souvent y aller en bus, ils doivent acheter certaines fournitures … et donc cela coûte cher. En les mettant au travail, ils rapportent de l’argent que les parents vont boire ensuite.
De plus, le gouvernement ne veut pas leur donner un peu pouvoir entre autre à cause de ce sérieux problème. Donc actuellement les Métis qui sont à peu près du même pourcentage que les Mayas, détiennent plus de 95% des pouvoirs, laissant aux Mayas seulement 2%...

Il m’indique aussi que la corruption est ici beaucoup plus importante qu’au MEXIQUE et que c’est un problème, car les MAYAS sont toujours lésés dans cette affaire. Par exemple le gouvernement va vendre des terres Mayas à des Métis ou à de grosses entreprises, ayant reçu au passage quelques billets. Car en fait ces terres appartiennent aux Mayas. Dans la plupart des cas, s’en suit des menaces, des terres brulées, voire des assassinats…  Ou bien ces mêmes personnes ou groupes font des offres pour acheter les terres à un prix dérisoire. Si refus s’en suit les mêmes sanctions !!! Ces métis détiennent les cordes économiques du pays et font monter régulièrement les prix des biens de consommation courante, ce qui ne fait qu’appauvrir encore plus les indigènes et donc les rendent encore plus faibles.



Si la drogue via les narco trafiquants sont à l’origine de presque la totalité des meurtres, peu s’en offusque car toute l’échelle du pouvoir (excepté quelques irréductibles comme nos fameux gaulois) y trouve son bénéfice !!!

Après 3 pays d’Amérique centrale, MEXIQUE, BELIZE  et GUATEMALA, tous sont envahis par la drogue provenant de la Colombie. Si au Mexique, la ville frontalière avec les USA, Ciudad Juarez est le théâtre permanent de crimes inter gangs, les autres villes sont en partie épargnées. Au Belize, c’est principalement Belize City qui en fait les frais car elle est la ville portuaire de la mer des Caraïbes par laquelle arrive la drogue. Pour le Guatemala, tout se passe par la terre et donc toutes les villes sont un peu touchées. Mais Guatemala City reste quand même la cible première des gangs.

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ANTIGUA ville emblématique du pays et connu dans le monde entier est atteinte après plus de 5h de bus. 

















Cette ville est inscrite au Patrimoine Mondial de l’UNESCO depuis 1979 était la capitale du pays jusqu’en 1776. Elle ressemble à SAN CRISTOBAL et SAN MIGUEL DE ALLENDE au MEXIQUE avec ses maisons basses multi couleurs, ses rue pavées, ses églises, le nombre d’étrangers y vivant…  Mais à la différence de ces villes, la totalité des édifices ont été détruit suite aux nombreux tremblements de terre ayant secoué le pays. L’un des plus importants fut en 1776 qui détruisit la quasi-totalité de la ville. Tout se peut se visiter à pied car les principaux sites tiennent dans un mouchoir de poche. Aujourd’hui autour de la Plaza central, la Catedral a été reconstruite. Son intérieur ne recèle rien de particulièrement précieux hormis un tableau de la Cène au-dessus de l’entrée et quelques 
autels de chaque côté de la nef centrale. 






































Derrière, vous pouvez visiter les ruines de ce qu’elle fut à l’origine. Juste en face dans l’ancienne université, le Museo de Arte Colonial ne vaut pas grand-chose vu ce qui est visible. En fait il s’agit d’un musée d’art religieux et non colonial. Certaines églises en présente tout autant et c’est gratuit… La cour carrée est magnifique et dans les différentes salles sont exposées de splendides peintures et sculptures. Le nom donné à ce musée est une erreur, car il ne présente qu’exclusivement des ressources d’origine religieuse. L’éclairage mis en place est d’une infamie nullité. Vous ne pouvez apprécier les œuvres qu’en vous mettant loin de côté ou dessous…  Le Palacio de los Capitanes dont il ne reste principalement que la façade et dans un coin le Museo de Armas de Santiago était fermé pour travaux lors de notre passage. Le Palacio del Ayuntamiento qui abrite le Museo del Libro Antiguo. Les rues pavées (les formes ressemblent plus à des cailloux) sont bordées de maisons basses aux couleurs chatoyantes. Errer est un plaisir à peine mesurable tant les rues sont différentes les unes des autres, et à chaque carrefour vous verrez autre chose. Les différentes iglesia Santa Rosa, La Compania de Jesus, Las Capuchinas, Santo Domingo, San Jeronimo… ne sont que des ruines exceptées les façades encore debout. Derrière les grilles vous apercevez des blocs d’arcades et de murs tombés lors des tremblements de terre. 





























Vers le nord est l’Iglesia Santo Domingo est depuis reconverti en hôtel-museo. Vous entrez librement dans l’hôtel et vous pouvez ainsi voir de magnifiques statues en bois peintes, les vieux murs de l’ancien couvent. Une partie n’est accessible qu’en payant, mais il faut le faire. 




























Dans Le Paseo de Los Museos, cette partie vous verrez une partie des murs de l’ancien cloître, son église, un museo de Arte Colonial, un museo Arquelogico, un museo de Artes y Precolombino y Vidrio Moderno, museo des Artes y Artesanias Populares et un museo de Farmacia. Toutes ces parties sont des plus intéressantes., visite à faire car regroupant beaucoup d’éléments historiques et contemporains du pays.


















































Plein nord, l’Arco Santa Catalina est une arche qui permettait aux sœurs du couvent de traverser la rue sans être vues. Juste derrière l’Iglesia de la Merced a été reconstruite à maintes reprises. Sa façade richement sculptées avec ses statues et sa couleur jaune paille et blanche est magnifique. Son intérieur n’a rien d’original sauf  un autel en bois doré et les rosaces au plafond. Jouxtant l’église le Convento de la Merced n’a rien d’exceptionnel, hormis une énorme fontaine centrale de 27m de diamètre. 

























Le long du terminal de bus,  l’immense mercado Municipal couvert est un capharnaüm. Tout est mélangé : entre les vêtements, des produits d’entretien, des fruits et légumes, de la viande… un plaisir olfactif et visuel en même temps. Dans un coin quelques restaurants, mais faites attention aucun prix n’est affiché. Ne pas aller à la Comedor Antigua, ils prennent les touristes pour des riches américains et les prix sont exorbitants, sachant que jamais un prix n’est affiché. 

























Vers le sud, une visite incontournable s’impose, il s’agit de l’Iglesia y Convento San Francisco. De magnifiques retables en bois sculptés et dorés sont disposés un peu partout et un magnifique autel aussi en bois doré à droite du cœur. Sur la gauche, un magnifique tableau juste avant l’entrée de la chapelle dédiée à San Pedro avec son cercueil. Né au 17ème siècle, ce prêtre d’origine espagnol a d’abord émigré à Cuba, puis Honduras pour finir ici. Il a été béatifié par Jean-Paul II. Jouxtant l’église, le convento dont il ne reste que des ruines, avec 2 musées. L’un et l’autre sont quasi entièrement consacrés à San Pedro mais avec quelques reliques religieuses. 



Un mirador permet d’avoir une vue sur toute la ville, Cerro de La Cruz. Vu le lieu au milieu de la forêt, il est vivement conseillé de vous faire accompagner par la Police. En effet, régulièrement des personnes se font détrousser. Il suffit d’aller à Politur/Usitur au début de la 6 Calle Poniente qui est au courant du problème et vous accompagne. 

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Comme un peu partout, le prix des entrées des musées, sites… affiche 2 tarifs. L’un pour la population locale l’autre pour les étrangers. En général on paie 50 GTQ quand les autres en paient 5. Soit un rapport de 1 à 10 un peu comme à CUBA!!! Rarement les objets exposés sont mis en valeur tant par leur présentation que par l’éclairage; ceci est un peu décevant.

JECOTENANGO petit village situé à 3kms d’ANTIGUA, où en allant au Centro Cultural de la Azotea, vous aurez l’occasion de visiter un musée du café, un guide vous montreras toutes les étapes, de la plantation jusqu’à la dégustation avec les différentes sortes de café.



Une autre part est consacré aux instruments de musique des Mayas et enfin le type d’habitat de cette population. Une visite à faire.


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VOLCANO PACAYA fait partie des nombreux volcans en activité dans le pays. Situé à un peu plus d’1 heure d’ANTIGUA, il est plus que conseillé d’y aller via une agence. Des bus locaux y vont, mais vu le nombre de changements, vous aller perdre un temps fou. 

























L’arrivée dans le village situé au pied du volcan mérite à lui seul le détour. Des maisons construites sur des anciennes coulées de lave, ou reconstruites dans le goulot là où le cratère s’écoule le plus souvent… et une armée d’hommes à cheval vous attendent. En effet, ce sont les taxis locaux pour ceux qui ne peuvent pas monter jusqu’au pied du volcan. 




 





















La montée se fait sans trop de difficultés et on arrive après un peu plus d’1 heure de marche à son pied. Il y a environ 2 mois, il a eu une petite explosion faisant jaillir de la lave en fusion… Mais très souvent il crache de la fumée et en l’entends gronder. Sous le cratère des morceaux de lave sont en permanence en activité et vous voyez de la fumée s’y dégager. On a l’impression d’un paysage lunaire. Vous avez le choix vu les nombreux volcans en activité dans cette région.

























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Tout le monde en parle, le 1er novembre est un des jours de fêtes important dans le pays. Le 2 novembre en est un aussi, car ils vont prier, chanter, danser et boire dans les cimetières. Dans d’autres endroits, la fête tourne autour des cerfs-volants de toutes tailles. Obligé de faire un choix, nous retournons à TODOS SANTOS CUCHUMATAN, car la 1ère fois nous avions bien aimé ce village et où la fête dure 3 jours. Départ le 31 octobre au petit jour, car pour y arriver il nous faut changer 4 fois de chicken buses et mettre 7 heures. Jusqu’à présent, nous les prenions sans bien comprendre pourquoi un tel nom. Mais aujourd’hui, nous avons compris. De CHIMALTENANGO à HUEHUETENANGO (près de 5h), nous avons voyagé debout dans l’allée centrale et serré comme des poules. Le bus propose l’équivalent de 40 places assisses pour adultes et environ 20 pour des enfants de moins de 7 ans. Or aujourd’hui, j’ai pu compter 80 adultes et au moins 30 enfants !!! Bref, on se saurait cru dans une boîte de sardines… Ce week-end est ici comme dans bon nombre de pays, un week-end de transhumance, car beaucoup de personnes vont se recueillir sur les tombes familiales. Un voyage quelque peu fatiguant mais arrivés à bon port.




















1er  novembre

TODOS SANTOS CUCHUMATAN, un peu avant 8h du matin, la musique se fait entendre à tous les coins de rue du village. 








La population arbore son costume traditionnel qui est superbe. Les femmes portent un haut qui est brodé sur la moitié et dont les motifs sont tous différents les uns des autres, chacune faisant son dessin selon son inspiration ; la jupe est noire avec 1 ou 2 filets de couleur mauve ou bleu ou brun… Les hommes portent une chemise finement rayée avec le col et le bas des manches brodés. Le pantalon est rayée rouge et blanc. Tous les hommes et quelques femmes portent un chapeau rond couleur paille avec un ruban bleu. Certains portent le chapeau type cow-boy. Cette uniformité d’habits donne un air de fêtes. Suivant la foule vers 8h, nous descendons en bas du village où se déroule la traditionnelle course de chevaux. 




Pour cette course, certains hommes arborent des magnifiques plumes et de longs rubans accrochés à leur chapeau et sur les épaules un foulard très coloré. Les autres sont dans leur habit traditionnel. Des chevaux sont mis à disposition moyennant 25GTQ pour faire l’aller et le retour sur une des rues du village. Durant cette journée, ils vont dépenser de 250 à 1 000GTQ. 

























Très vite, nous comprenons que la course est avant tout, une course agrémentée de bière ou de cucha (cucharada) eau-de-vie. Si la course se déroule de 8 à12h et de 14 à 17h, bon nombre d’entre eux tanguent sur les chevaux ou bien ne peuvent les monter. Aujourd’hui, comme à chaque fois aux dires de plusieurs locaux, il y a des accidents. Ivre quand votre cheval part au galop, ce n’est pas évident de le contenir !!! Aujourd’hui, un cavalier est revenu dans le sens inverse de tous les cavaliers. Pas de place sur la largeur, et 3 hommes furent à terre. Les courses ne se sont pas arrêtées pour autant. 


En fin de journée, 2 hommes avaient été conduit à l’hôpital le plus proche (1h1/2 de voiture), un est sorti, l’autre dans un état grave ; un autre inconscient est chez lui, la famille ne souhaitant pas qu’il soit conduit à l’hôpital. Tous les ans, c’est à peu près la même chose, avec parfois des morts… Personne ne pleure, car cela est considéré comme une bénédiction du ciel. Le médecin est ivre aussi, il ne peut donc être d’aucun secours. Cela fait partie de leur tradition qui dure et perdure, et ils refusent aussi une installation temporaire d’assistance. 


























La grande majorité des échoppes qui durant la fête vendent bière et alcool alors que ce n’est pas leur activité le reste du temps. En fin de cette 1ère  journée, le nombre de personnes couchées ivres dans les rues ne se comptent pas, pas plus ceux qui titubent. Une grande beuverie à ciel ouvert et ce devant l’indifférence des policiers, que je n’ai pas vu aider une seule personne…

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Le lendemain matin, à partir du lever du soleil à 5h, la population se rend au cimetière pour rendre hommage à leurs morts. Dans la matinée nous suivons hommes, femmes et enfants. Dans la rue menant au cimetière, des marchands de fleurs réelles ou papiers, des couronnes, des vendeurs de tacos, poulets frites… jalonnent le parcours. Une fois à l’intérieur, ce n’est que surprise. 



























En tout premier lieu, il n’y a pas d’allée, les tombes sont côtes à côtes et toutes les couleurs, certaines arborent le drapeau américain. Plus de 2 millions de Mayas vivent aux USA. Devant les tombes, hormis les fleurs, des offrandes sont faites telles que : fruits, légumes, bouteilles de coca… La plupart du temps, vous êtes obligés de monter sur une tombe pour avancer, cela ne choque personne, car bon nombre d’entre eux sont debout dessus et parfois dansent avec une bouteille à la main... Dans divers endroits, des marimbas sont installés et des personnes dansent aux sons de la musique. Mais pour les aider à danser, bière et alcool sont aussi ici de mise !!! Bref, ce lieu de recueillement pour nous, est ici un lieu de fête, de joie et de liesse… Si ici, on pleure aussi ses morts, le Jour des Morts du calendrier catholique est pour la population Maya un jour de fête. Tout autour de la place centrale se dresse des marchands de toutes sortes, vêtements, gadgets, CD/DVD, nourriture et bien évidement de l’alcool… L’église quant à elle, ne reçoit pas beaucoup de visites, la population étant plus encline à manger et à boire !!! Juste derrière la grande place, des attractions ressemblant à celles vues en Asie Centrale, c’est-à-dire des années 50-60. 

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Avec d’autres étrangers rencontrés, nous avons voulu faire un tour de la grande roue. Après quelques tours, nous avons demandé à descendre lorsque nous avons vu l’usure de nombre d’éléments de sécurité, encore plus dégradés qu’en Asie Centrale !!! Le nombre d’hommes en état d’ébriété avancé ne faisait que croître au fur et à mesure que les heures passaient. Mais à contrario de la veille, aujourd’hui des femmes étaient aussi de la partie… Vers 
minuit, les marimbas se turent,mais pas ceux qui continuaient à boire.

Malgré une minorité de personnes buvant outre mesure, je puis vous dire que ces 2 jours ½ passés ici resteront inoubliables. Si vous avez l’occasion d’être dans la région à cette époque, faites le détour vous n’en serez que ravi.






Ce matin 3 novembre à 6h du matin, nous prenons un chicken bus pour revenir sur ANTIGUA. Des hommes et femmes dont les vêtements étaient des plus poussiéreux, nous indiquaient que pour eux la nuit avaient dû être courte. L’haleine et leur démarche nous faisait dire qu’ils n’avaient pas dû abandonner leur précieux breuvage durant la nuit !!!














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ANTIGUA est pour nous en fait qu’une étape. En effet, il était des plus difficile de faire le trajet inverse et poursuivre vers notre nouvelle étape dans la même journée. Vers 8h nous prenons un bus pour GUATEMALA Ciudad






Ne souhaitant pas en faire une étape, celle-ci ne sert uniquement que pour faire un changement de bus, n’ayant pas d’autre choix. Vu le peu de sécurité régnant dans la ville, et l’éloignement entre notre arrivée et notre départ, nous prenons un taxi. Les différents quartiers traversés ainsi que le centre ne semblent pas très hospitaliers… D’ailleurs, une fois monté dans le taxi, le chauffeur ferme automatiquement les portes, et pourtant nous sommes en plein milieu de matinée !!! Comment cela doit-être en fin de soirée ? Il faut savoir que les compagnies de bus n’ont plus un terminal en commun ; et que suivant votre destination vous devez chercher la compagnie avec son adresse.
 







Nombre de compagnies de bus partant de GUATEMALA City à travers le pays ou vers les pays voisins, n’ont que des bus de 1ère classe. Certaines compagnies de 2ème classe travaillent avec elles, mais pratiquent le même prix !!! Pour parcourir les quelques 270kms, il nous faut 5h45 dans un bus de 1ère classe.


RIO DULCE est la principale ville sur le bord du Lago de  IZABAL. C’est ici que les  
espagnols installèrent un fort au milieu du 17ème siècle afin de faire reculer tant les pirates que des bateaux étrangers voulant coloniser les terres. 


















Castillo San Felipe est à 10’ de la ville. Ce petit fortin se trouve à la partie la plus étroite de l’entrée du lac. Détruit et reconstruit à maintes reprises, la visite n’en demeure pour le moins intéressante. Tout autour du lac, de nombreux parcs sont des refuges migratoires d’oiseaux, mais aussi y vivent une grande partie des animaux du pays. Surpris de voir en ville tant commerces et hôtels. 

























En fait, tout autour de nombreuses marinas abritent une multitude de voiliers et quelques « promènes couillons ». La raison est que durant la période des ouragans et cyclones dans la mer des Caraïbes, les bateaux viennent se réfugier ici car ils y sont à l’abri.











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Poursuivant notre route, nous n’avons pas d’autre choix que de prendre un bateau.






LIVINGSTON n’est pas une île. Mais elle n’est reliée par aucune route au reste du pays. Cela en fait presqu’une île au bord de la mer des Caraïbes

Il nous faut 1h pour remonter la
rivière qui rejoint le lac à la mer. A l’arrivée, c’est un choc. L’impression se fait sentir dès les premiers pas. La population est divisée en 2 : les Mayas et les Garifunas. Si pour les premiers nous sommes habitués à leurs visages et habits, pour les seconds cela est très différents. En tout premier lieu ils sont noirs ébènes, ils s’habillent un peu comme les européens, américains… ils chantent et dansent !!! 


Ici, cela ressemble à un autre pays, mais pas au GUATEMALA… L’histoire de cette partie de la population est qu’ils étaient des esclaves africains amenés par les anglais sur l’île de Saint Vincent dans la mer des Caraïbes vers la fin du 18ème siècle. Suite à une révolte, ils furent transportés sur l’île de Roatan au Honduras. De là, ils se sont émigrés au BELIZE, GUATEMALA, HONDURAS ET NICARAGUA









Dans leur langue qui est un mélange d’anglais, espagnol et leur dialecte d’origine, Garifuna veut dire : Merci. C’est une sorte d’anglais créole. Quand on connaît leur histoire, cela ressemble beaucoup à l’humour noir comme le font si bien les anglais !!! Faire cette escale est un réel plaisir avec ce mélange de culture, mais aussi par leur cuisine si différente de ce que l’on a pu manger jusqu’à présent. Si vous êtes au bord de la mer des Caraïbes, ne vous attendez pas à des plages superbes. 


Tout ce qui longe la ville, est un sable gris noir ; mais surtout c’est jonché de détritus. Comme partout dans le pays, la population jette ses ordures au plus près de chez soi !!! Une chose saute aux yeux, quasiment tous les commerces sont tenus par des guatémaltèques ou des mayas. Les quelques noirs faisant du commerce vendent leurs produits avec des stands démontables, des tables pliantes…  On a l’impression qu’ils continuent de subir leur rôle d’esclave… 

























Le 1er jour, nous nous sommes baladés dans le village sous un soleil radieux et sur la Playa Barique qui longe principalement des habitations de Garifunas. La propreté le moins que l’on puisse dire laisse plus qu’à désirer… 






Toujours par bateau, vous accédez à Los Seite Altares et à Playa Blanca. Qui est aux yeux de tous, une plage idyllique comme vous en trouvez dans plein d’endroit dans la mer des Caraïbes. Les 2 jours suivants, nous avons eu de la pluie presque continuellement toute la journée. Alors dépenser de l’argent pour ces 2 sites, nous avons préféré ne pas y aller.

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Nous partons rejoindre PUERTO BARRIOS comme il se doit en bateau et sous une pluie continuelle. 
















































Rejoindre le « terminal de bus » depuis le port n’est pas des plus simples. Les rues traversées sont plus des pistes et les quartiers sont plus que misérables, sous la pluie et un ciel des plus gris, cela ne fait qu’aggraver la noirceur de ce que l’on voit. Une fois sur place, pas la peine de demander où vous souhaitez aller, des crieurs annoncent les départs des prochains bus. Des minibus partent pour la frontière du HONDURAS tout le temps mais quand ils sont pleins. Mais ici plus qu’ailleurs, ils vous prennent vos sacs avant que vous n’ayez négocié quoique ce soit. Pour vos sacs, comme presque tous n’ont pas de galerie, on va vous demander de payer le prix d’une personne car il sera mis sur un des sièges… A vous de négocier ou d’en attendre un avec galerie.



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Le poste frontière du GUATEMALA est à environ 50kms de la frontière réelle. Pas de panique le minibus s’arrête, vous faites tamponner votre passeport, et il repart jusqu’à la frontière. Avant de passer au HONDURAS, faites votre change de ce côté car il est meilleur.


Nous voici au HONDURAS