jeudi 28 août 2014

Colombie 28 août au 17 octobre 2014


COLOMBIE

28 août au 17 octobre 2014





CARTAGENA de INDIAS (2m) sur la côte CARAÏBE semble ressembler aux cartes postales. L’entrée dans la vieille ville entourée de remparts se fait par la Puerta del Reloj et la Plaza de los Coches. En tournant à gauche vous arrivez sur la Plaza de la Aduana, une splendide place triangulaire où trône une statue de Christophe COLOMB. Juste


derrière, le Convento y Iglesia de San Pedro Claver mérite le détour. Attention comme pour toutes les églises, elles sont ouvertes pour les heures de messes, demandez à l’Office du Tourisme le document donnant les heures. A 3 blocs vers le nord, la Catedral, le Parque Bolivar est un lieu de repos car ombragé. Sur cette place le Palacio de la Inquisicion qui abrite les instruments de torture utilisés à l’époque… En allant vers les remparts, l’Iglesia de Santo Domingo semble écraser la petite place qui lui fait face. Comme tous les plus anciens monuments de la ville, la plupart des entrées sont faite avec
une pierre poreuse ocre jaune qui pourrait être de la roche volcanique ou du corail. De magnifiques maisons et immeubles aux multiples couleurs égaient la balade. Des palmiers, des bougainvilliers… poussent le long des murs. Le plaisir reste intact car à chaque rue ou ruelle le plaisir continue. Une promenade sur Las Murallas vous permet d’admirer tant les habitations de plus haut mais aussi de voir les pirogues des pêcheurs se faire balloter. Ils ramènent des petites langoustes et des poissons très différents. Au sud-est, à l’intérieur de
remparts, le quartier de Getsemani. Ici, ce sont des petites maisons basses aux mêmes couleurs que dans le centre. C’est l’endroit privilégié des touristes peu argentés, mais aussi un lieu de fête. Une rue à ne pas manquer le soir est la calle de la Media Luna… où se côtoient bars, hostals, discothèques… la fête presque à ciel ouvert.
Au sud de la ville fortifiée le quartier de Bocagrande est hyper moderne avec ses grandes tours et au sud en traversant le Puente Roman un autre quartier similaire. Mais vit ici que les riches cartagénois. D’ailleurs au pied de ces 2 endroits un petit port abrite vedettes et voiliers aux prix dépassant les 100 000 000 pesos.

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1er septembre devant me rendre à l’hôpital de jour (voir anecdotes), la moto taxi traversa
une grande partie de la ville. Les quartiers traversés sont majoritairement habités par une population noire. Là je puis vous dire que les habitations n’ont rien de flambant, sauf quelques rues par ci par là. Les bagarres sont légions et s’y promener n’est pas conseillé. Le plus surprenant est le marché aux poissons de l’autre côté d’un bras de mer rentrant dans la ville où les pêcheurs viennent accoster. Le bras de mer est une décharge à ciel ouvert. Le boulevard sent le poisson à 100 lieux à la ronde. Et sur les étalages en bois sont présentés les poissons avec les différents insectes locaux … une autre ville dans la ville, comme les favelas de MEDELLIN.


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ISLA BARU – PLAYA BLANCA tout le monde en parle. Cette plage devait être de rêve au début… maintenant, elle le reste de 15h30-16h à 10h-10h30 le lendemain matin. Si vous voulez en profiter vous devez y rester au moins une nuit, hamac, cabans ou avec votre tente. Durant ce laps de temps, il n’existe que les bruits des vagues et du vent. Plénitude et tranquillité assurées. Aussi lorsque vous arrivez par la mer, vous devez aller vers la droite et

surtout après l’arbre baignant ses racines dans la mer. Au petit jour, face à vous une mer d’huile et transparente, l’eau est chaude, presque une baignoire, un plaisir absolu. Par endroit, des rochers et coraux morts où viennent s’abriter des poissons aux couleurs multiples, un peu comme dans un aquarium. Si vous souhaitez voir des coraux vivants avec de plus jolis poissons, vous devez prendre un bateau qui vous amène à une pointe où vous ne pouvez vous y rendre que par la mer. Les 2/3 du temps vous aurez un dépaysement garanti, un petit Eden, dommage qu’il ne soit pas plus long !!!  

La grande majorité de la horde de touristes restant à gauche de ce point de repère. Plus vous vous en éloignerez, meilleure sera la tranquillité. Durant la journée entre les jets skis et les grosses bouées tirées par des bateaux à moteur, le bruit ne cesse.

Le seul problème ici, est que la majorité des vendeurs ambulants et des 2 ou 3 échoppes prennent les touristes pour des gringos argentés. Donc apportez de quoi vous rassasiez, boire… Ce qui coûte habituellement 2 000 pesos, ici c’est multiplié entre 3 et 4 fois !!! Il faut négocier âprement. L’assiette de fruits vendue 5 000, vous pouvez l’avoir pour 3 000. De gros crabes à 40 000 passent à 20 000, grosses langoustes 30 000 à 18 000 (bien évidement préparés)… mais pas dans les restaurants.

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Longeant la côte Caraïbe nous filons vers notre nouvelle base.

SANTA MARTA (2m) ville sans beaucoup d’intérêt, mais à la porte de plusieurs lieux à visiter. La baie de la ville est d’une monstruosité jamais vue jusqu’à présent. Sur la gauche, un port de plaisance où se côtoient de magnifiques voiliers et d’énormes vedettes (peut-être appartenant à la mafia de la drogue…). Au milieu une plage à la propreté plus que douteuse et une eau des plus troubles… A droite, quelques bateaux de pêcheurs et juste à côté un port de commerce. Portes containers, vraquiers, petits tankers… chargent et déchargent en permanence. Quelle mouche ou combien la municipalité a touché pour accepter une telle défiguration de la baie ???? Quant à la ville, elle est propre entre la carretera 5 et la mer. Quelques bâtiments coloniaux, la Catedral et quelques places ombragées où la propreté semble régner. Cette artère hyper commerçante où il est difficile de se frayer un chemin, les trottoirs sont encombrés de vendeurs avec leur étalage, et où taxis et bus font usage de leur klaxon de façon continue !!! Au-delà, des rues à peine finies, des maisons délabrées, des échoppes plus que douteuses, et des détritus partout. Autour du marché, ce n’est que misérabilisme. Des baraques en bois où les planches ne sont pas jointives, des
magasins vendant de tout et de rien, des garages où les réparations se font soit sur le trottoir soit sur la rue : peinture, changement de moteur, de suspension… Bref une foire d’empoigne pour circuler comme pour marcher. Mais c’est dans ce coin où l’on prend les bus ou les collectivos pour aller dans les sites alentours. A quelques exceptions prêtes, il existe des rues fermées avec vigile à l’entrée. Quelques plus riches personnes vivent aussi ici.



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TAGANGA est reliée à SANTA MARTA par les bus de ville. Avant d’arriver faites-vous déposer au point de vue et finissez à pied. Le point de vue est magnifique. L’anse dans laquelle est niché ce village est entourée de montagnes. Les couleurs de l’eau sont dignes des cartes postales. Le village en lui-même n’offre pas beaucoup d’intérêt. Les rues sont des sortes de ravines, loin d’être propres. Venir ici, c’est pour faire de la plongée où divers centres proposent leurs services. La plage est sale pour ne pas dire polluée, la vraie plage se situe à environ 20’ de marche.

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MINCA (600m) à 3/4h de collectivo est l’entrée de la Sierra Nevada. Ce petit village perdu dans la forêt tropicale est cernée de balades superbes à faire. Mais dans ce type d’environnement, il est plus que préférable de partir tôt le matin. En effet, en début ou milieu d’après-midi il pleut des cordes et cela s’arrête généralement au coucher du soleil… On comprend pourquoi la forêt est si verte, cela m’a fait penser à SAN CIPRIANO. Mais quel plaisir de se réveiller aux pépiements des oiseaux. Ici vous en rencontrés de toutes sortes si vous savez bien écouter. Une boucle permet de monter jusqu’à Campano en faisant une halte à Pozo Azul où vous pourrez vous baigner (brrrrr!!!!). Puis le mirador où vous aurez une vue magnifique tant sur la Sierra que sur Santa Marta. Possibilité de faire une halte à La Casa
Elemento, mais attention au portefeuille. Une soupe avec 2 tranches de pain de mie fourrées à la tomate 10 000 pesos, la bière (petit modèle) 3 500 pesos, cela ne nourrit pas son homme. Si encore du restaurant, on avait la vue, la pilule pourrait passer, mais non, le coin bar et les tables sont derrière les chambres et dortoirs… Ensuite descente vers Las Cascadas pour revenir à MINCA environ 6h de marche.




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PALOMINO à près de 2h à l’est est aussi un lieu magique. C’est l’entrée du département de
LA GUJIRA plus connue pour son immensité désertique. La route principale passe au sud, et dans les rues (allées) du village ne circule que des motos et quelques voitures. La végétation occupe une surface plus importante que les habitations, pourvu que cela dure… Comme à MINCA, c’est d’un calme, on aimerait en avoir plus souvent. La mer est d’une clarté et d’une couleur comme dans le reste des îles plus connues de cette mer, mais attention aux courants… Comme à MINCA, le réveil se fait aux chants des oiseaux, un lieu de villégiature super. Au petit jour, vous pourrez voir les monts enneigés et glacés de la Sierra Nevada. Les quelques pêcheurs avec leur petit canoé reviennent avec
de magnifiques poissons. Mais aussi des raies de plus d’1m50 d’envergure !!!











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CAMARONES ou Le SANTUARIO de Fauna y Flores Los Flamencos est à peine 1h de bus. Pour nous cela sera beaucoup plus.
En effet, à MINGUE une manifestation avec barrage de la route bloque toute circulation dans les 2
sens au niveau du seul pont. La population réclame de l’argent pour traiter les détritus. Ceci s’accumulant sur le bas-côté de la route, dans les champs...

Si vous voulez voir des milliers de flamants roses et toutes autres sortes d’oiseaux locaux ou migrateurs, il est préférable de venir à partir de mi-octobre lorsque toute la laguna est recouverte d’eau descendue des rios. Mais cela n’empêche pas d’en voir actuellement amis en quantité moindre. Nombre de personnes vivent de la pêche et vous propose de manger dans leur petit restaurant face à la mer. Attention, ici tous prennent les touristes pour « des
gringos »… Les embarcations sont du même type qu’à PALOMINO mais certaines ont une voile. Que dirais-je, plutôt des morceaux de tissus cousus avec des sacs plastiques !!! Il faut le voir pour le croire, car le canoé avance bien… 








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Sur la route du retour, à plusieurs reprises, j’ai remarqué que le chauffeur ralentissait sans aucune raison. Dans une grande descente, une odeur de chaud me mis en éveil, reconnaissant là un problème de frein… Quelques centaines de mètres avant le péage, j’ai vu le chauffeur ne pas prendre la file normale et obliquait sur la droite. Quelques secondes plus tard, on sautait sur une bordure de trottoir et finissait notre course bloquée par une énorme caisse en bois à 1m du mur de la station de péage!!! Tout le monde est sorti indemne et surpris de se retrouvé dans cette mauvaise posture. C’était bien les freins, il avait entamé la garniture !!! Plus de peur que de mal. Depuis le début de mon voyage après quelques dizaines de milliers de kilomètres parcourus, c’est le premier pays où les problèmes techniques s’accumulent :
1ère fois : les roues arrière avaient mal été serrées…,
2ème fois : le moteur à cassé,
3ème fois : éboulis de montagne suite aux pluies à 200m devant nous…
et aujourd’hui : plus de frein ...
Et pourtant, c’est dans tous les pays traversés depuis le début, l’un des plus chers au niveau du transport. Quand je compare avec le GUATEMALA et l’HONDURAS où les bus ont 20, 30 ans et plus, jamais de problème… 



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PARQUE de TAYRONA et CIUDAD PERDIDAD sont 2 lieux que l’on ne peut faire à notre grand désarroi. En effet, les longues marches même légèrement chargée sont impossible avant une durée inconnue (voir anecdotes).

Il est impératif que nous descendions au plus vite vers la capitale. Nous avons passé beaucoup plus de temps que prévu entre autre à CARTAGENA suite è l’opération. Pas très favorable aux bus de nuit, nous y sommes contraints. 


BARICHARA (1 336m) est l’un des plus anciens villages colonial du pays, situé au sud de BUCAMARANGA. En arrivant, ce ne sont que de petites maisons basses blanches aux toits de tuiles rondes, aux boiseries peintes en vert, bleu, brun… et les rues ne sont qu’un dallage de grosses pierres ocre, rose… magnifique. On tombe sous le charme immédiatement. Errer dans les quelques rues est un plaisir visuel de tous les instants. Autour du Parque Principal, le Templo La Immaculada Y San Lorenzo aux pierres de différentes couleurs et dont les tons varient en fonction du soleil. A l’intérieur la coupole bleue donne un éclairage particulier à l’autel en bois doré. Toutes les statues ont été remisées pour rénovation. A quelques pâtés de maisons derrière la Capilla Santa Barbara donnant sur une place où trône un arbre gigantesque. Une des particularités retrouvées sur d’autres
Capilla, c’est qu’elle a été construite sur la pente du terrain… Au fond un autel simple en bois peint en arc de cercle. Juste derrière, un chemin avec miradors dominant toute la vallée. Des points de vues superbes, mais à faire de préférence le matin pour un meilleur ensoleillement. En revenant vers le Parque, ne manquer pas Le Cementerio. Ici, il n’y a qu’une stèle donnant le nom de la personne décédée, le corps est sous terre sans pierre tombale. À côté la Capilla Jesus Resucitado où trône un autel en bois sculpté avec le Christ sur la croix en son milieu. À proximité du Parque des magasins d’artisanats quelques peu différents de ceux vus jusqu’à présent. Malgré l’éloignement de toutes grandes villes les prix des commerces sont presque les mêmes. On ne nous prend pas pour des Gringos. Et pourtant Hollywood est venu tourner plusieurs films ici. Aussi ce village est un paradis pour les oiseaux de toutes sortes. Pas besoin de payer un guide pour faire du « bird watching », vous écoutez le pépiement des oiseaux et les voyez sans aucun souci.

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Un sentier de pierres de 9 kms cerné d’arbres et de champs (avec toujours des oiseaux) presque toujours en descente mène à GUANE. Une balade champêtre agréable pas toujours de tout repos pour les chevilles… Ce minuscule village ressemble étrangement à BARICHARA. Tout se trouve autour de la Plaza Principal. Une magnifique église avec un

simple autel en bois peint. Le Museo Paleontologico y Arqueologico qui possède dans la 1ère salle une collection impressionnante de fossiles, ensuite une salle sur la période coloniale et enfin sur l’art religieux. Une visite à ne pas manquer vu que le prix de 2 000 pesos inclus les commentaires du responsable du musée. De nombreuses échoppes des souvenirs faits par les indigènes locaux. Pour le retour préférez le bus plus reposant et surtout plus rapide…

A vol d’oiseau, il y a 117 kms et par la route 243 kms !!! Connaissant la moyenne ici, environ 45 km/h, on part à 10h du matin, espérant être à destination en milieu d’après-midi. Ce fut un leurre. Aux 2 changements de bus, l’attente n’a pas dépassé 10’ à chaque fois, et pourtant nous sommes arrivés à 18h30, soit 8h30 pour parcourir 243 kms, soit une moyenne exceptionnelle de 28,6 km/h !!!!!!!!!!!!!!!

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VILLA de LEYVA (2 140m) autre splendide ville coloniale. De nombreuses façades


arborent de splendides balcons ou terrasses. Comme à BARICHARA, les murs sont blancs et les boiseries sont dans les mêmes teintes. Les 3 principales différences sont : presque toutes les maisons ont un étage ; les places sont peu arborées des bougainvilliers de toutes les couleurs retombent dans les rues et surtout les rues ne sont que pierres polies par les années et disjointes. Regarder où vous mettez les pieds, car se tordre une cheville est chose aisée!!! Au milieu d’un des pans de la Plaza Mayor splendide et immense place empierrée, la Paroquia Nuestra Señora del Rosario. En face, le Museo del Maestro Acuna. Ce musée présente des œuvres de l’artiste, de ses collections (certaines majeures ont été volées…). A un pâté de maison l’Iglesia El Carmen toute simple extérieurement, et intérieurement XXX. Se promener dans les rues est plaisir permanent.   

Aux alentours, vous pouvez aller voir un musée de fossiles, des parcs thématiques, une cascade… Ce coin est une des destinations préférées des bogotanos qui y viennent passer leur week-end. 
Après plus de 3 heures de route, la capitale du pays qui s’étend à perte de vue dans une plaine entourée de montagnes.




Lors d’une balade en vélo hors de la ville, après déjeuner, au loin sur notre chemin du retour, j’aperçois un feu sur une montagne. Ce jour-là il y a un vent assez fort. Sommes obligés de passer le long, car c’est notre route de retour. Quel désastre s’offre devant nous. Un camion de pompiers datant d’avant-guerre avec 3 hommes à bord essayant de lutter contre la nature. Partout des personnes avec des branchages tentant désespérément de l’éteindre en le frappant… Plus loin, des habitations léchées par le feu, où les gens évacuaient les choses les plus importantes. D’autres avec des tuyaux d’arrosage tentant vainement de faire une barrière… Bref une désolation totale face à l’énergie du feu aidé par le vent. Arrivés à destination la ville se couvrait de cendres. La population paraissait pas trop inquiète… En effet, avant d’arriver le feu devait descendre dans une combe avec ruisseau et remonter pour venir lécher la ville. Au lendemain matin, le feu était toujours en activité, sans plus d’hommes pour le combattre !!! Renseignement pris : on ne va pas déplacer d’autres camions et hommes, la population peut le faire… Et de toutes les façons, ce n’est pas la capitale ici !!!

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1er octobre BOGOTA (2 650m) ne ressemble en rien aux autres capitales sud-américaines vues jusqu’à présent. S’il existe des montagnes, celles-ci ne sont pas encore envahies par des maisons et immeubles. La ville est relativement plate et se promener à vélo est un plaisir. Comme dans toutes les grandes villes, le centre historique est très surveillé avec des policiers ou militaires un peu partout. Cela n’empêche qu’il faut rester sur ses gardes.

Si la ville semble propre, ce n’est qu’un leurre. Vous ne pouvez pas faire plus de 100m sur un trottoir sans qu’une plaque en fonte d’un robinet d’eau, de gaz… n’ai été enlevée, sans que des briques au sol n’aient disparues, sans voir des effondrements partiels de sol… Si certains tags représentent quelques choses… que ce soient des monuments, des maisons ou immeubles, la ville est un champ de tags. On ne parlera pas dans certains quartiers des ordures jonchant le sol. Seule exception, le quartier des riches bogotanos. Le Président SANTOS a fait il y  a quelques jours une déclaration télévisée sur ce problème. Il a décidé de punir très sévèrement toutes personnes prises en flagrant délit de détérioration. Une campagne de remise en état des trottoirs et suppression de tags devrait commencer avant la fin de l’année.  


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Pour profiter pleinement de la ville, il est souhaitable de loger dans le quartier de La Candelaria, centro historico de la ville. Ici vous pourrez tout voir en se promenant à pied. Les principaux sites à voir se situent à l’est de l’immense Plaza de Bolivar où des milliers de pigeons sont nourris en permanence par les enfants. Sur cette place, le Palacio de Justicia ressemble à un immense temple grec avec ses colonnes. La Catedral Primada avec ses 2 grands clochers et ses magnifiques autels. Juste à côté La Capilla del Sagrario remarquable par les peintures de Vasquez. Derrière le Palacio de Justicia, le Capitolio Nacional et Le Palacio Gobierno ou Casa Narino  où vous pouvez prendre une photo des gardes devant
la porte principale. De l’autre côté de la rue, le Templo San Augustin, dont l’intérieur possède de splendides sculptures et autels en bois dorés et peints, à ne pas manquer. A l’ouest du Capitolio Nacional, le Museo Policia qui retrace entre autres comment Pablo Escobar, le roi mondial de la cocaïne, fut arrêté en 1993. Remontant vers l’est, ne ratez pas le Santuario Nuestra Senora del Carmen. Si la construction est récente, elle est intéressante à plusieurs titres. Tous les piliers et arches sont bicolores. Le bleu utilisé pour les voûtes et murs donnent une lumière particulière. La coupole avec ses sculptures est splendide. Les peintures des différents autels sont des copies de célèbres artistes… Ne manquez pas de rencontrer le curé, qui se fera un plaisir de vous donner une brochure de l’église et vous fera visiter la sacristie. Revenant vers le nord, avant de rassasier, le Museo Militar où vous pourrez voir l’évolution des tenues et matériels utilisés par les différents corps d’armées, ainsi qu’une maquette montrant les dégâts faits par un véhicule des FARC chargés d’explosifs. Juste derrière presque un bloc entier est consacré à des musées : Museo del Arte de la Banco de la Republica, Museo Botero et Casa de Moneda. Le premier est
réservé aux expositions temporaires. Actuellement il s’agit de DURERO. Ses dessins sont d’une finesse et d’un détail à vous fatiguer les yeux, prenez une loupe et vous serez récompensé. Le second outre les nombreuses œuvres magnifiques de l’artiste colombien, il possède une collection d’œuvres d’art international, Chagall, Picasso, Monet… Le  troisième montre l’évolution de la monnaie au fil des ans, et les différentes machines. L’Iglesia de la Candelaria reconnaissable avec sa couleur dans les tons jaunes et qui changent en fonction de la couleur du ciel. Son intérieur vaut par ses autels en bois sculptés. Remontant vers le nord, 2 endroits à ne pas manquer à quelques dizaines de mètres l’un de l’autre sur l’avenida Jimenez. En tout premier lieu l’Iglesia San Francisco, si extérieurement elle ne présente pas un cachet inoubliable, son intérieur est resplendissant. Ses autels, ses peintures et ses bas-reliefs en mettent plein la vue. Sortez par la porte latérale, traversez la place et vous êtes face au Museo del Oro. Si jusqu’à présent j’avais visité d’autres musées similaires, je puis vous dire ici mes yeux sont restés ébahis du début jusqu’à la fin. La présentation, l’éclairage, la qualité des pièces présentées… ne peuvent vous laisser de marbre. Une visite inoubliable. Un lieu symbolique est la Plazoleta del Chorro Quevedo. Cette minuscule place est entourée d’une minuscule église, de petites maisons, de 2 ruelles. On se croirait dans une maison de poupées… De nombreux bars et restaurants où viennent se retrouver beaucoup d’étudiants et touristes. Vous ne pouvez pas le manquer, c’est Cerro
de Monserrate niché à 500m au-dessus de la ville. Pour y accéder, vous avez le choix : à pied, en téléphérique ou funiculaire. Une fois sur place, une église qui n’offre aucun intérêt mais qui est un grand lieu de pèlerinage. Par contre la vue sur BOGOTA est magnifique, un conseil allez-y de bonne heure pour un meilleur éclairage et éviter les jours couverts, ils sont rares !!! En se baladant dans les rues, vous pourrez admirer de très jolies maisons coloniales aux couleurs multiples. Vous verrez la façade italienne du Teatro Colon, presque en face l’Iglesia San Ignacio, le Museo y Iglesia Sant Clara, le Museo de Arte Moderno… Laisser vous porter par cette ville aux mille visages en y restant une semaine.

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Autour de BOGOTA, il existe de nombreux lieux à voir en une petite heure de bus. Le temps presse, il ne reste que quelques jours avant l’expiration des 90 jours autorisés.

Le choix fut porté sur le lieu extraordinaire qu’est ZIPAQUIRA       (2 650m). La région est connue pour ses mines de sels qui ont fait le bien être de la population durant une période
maintenant révolue. La petite ville possède de jolies maisons aux balcons et portes colorées. Pour une vue d’ensemble allez sur la Plaza Mayor. Ensuite, en grimpant quelques dizaines de marches, vous êtes face à l’entrée de l’œuvre qu’est la Salt Catedral. En fait, il y a 13 niches gigantesques qui représentent le Chemin de Croix du Christ. La 14ème est la Catedral d’une hauteur de 190m.  Unique, grandiose et spectaculaire quand on sait qu’il a fallu extraire plus de 250 000 tonnes de sel pour
faire cet édifice.  

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Tous les jours on apprend par la presse, la télévision, la radio… des informations plus ou moins importantes, tragiques… Vous direz, cela est normal ainsi en va la vie. Mais quand des informations plus que très importantes sont passées sous un silence volontaire, sous des prétextes fallacieux, alors on a de quoi se révolter. En voici une qu’un homme politique colombien m’a comté il y a 2 jours.
Tout le monde a en mémoire le kidnapping d’Ingrid BETANCOURT en COLOMBIE, et le déroulement heureux qui s’en est suivi derrière après quelques années de détention. Eh bien sachez que le Président colombien M. SANTOS était en relation avec à l’époque le Président M. SARKOZY. Qu’il existait alors une bonne entente colombiano-française et que celle-ci perdure. Quelques mois après la libération de Mme BETTENCOURT, M. SARKOZY acceptait d’accueillir sur le sol français des membres des FARC dont les ravisseurs en assurant maintenant leurs protections… Avec bien entendu l’aval de M. SANTOS et quelques monnaies sonnantes et trébuchantes pour partir du pays… Que ce VOYOU et MENTEUR qui nous a gouvernés, vienne s’expliquer clairement à ce sujet. Sachez aussi, qu’il existe actuellement à CUBA des négociations entre le FARC et le gouvernement de M. SANTOS afin que la guérilla s’arrête définitivement et en rendant les armes. Tout n’est pas définitivement fini. Le Président M. HOLLANDE a aussi accepté depuis le début de son mandat des membres des FARC. Comment peut-on accueillir des rebelles, des bandits, des tueurs, des poseurs de bombes… sur notre territoire ? La seule réponse ne peut venir de ces 2 personnages. Ils ont mentis avant et pendant qu’ils sont au pouvoir. Ils sont à mettre dans le même panier de crabes et à donner dans la fosse aux crocodiles, rien de plus. Quand arrêtera-t-on de nous mentir, de nous cacher la vérité, la censure des tous les médias… Il est plus que temps que tous les vautours qui sont dans la politique, âpres aux gains, vivant sur un train de vie indigne en période d’énorme crise économique, cumulant tout mais n’étant efficace sur rien… soient déchus de tout droit civique pour tous ceux qui ont des casseroles au derrière, pour les quelques-uns qui restent qu’ils acceptent les mêmes conditions de travail et de rémunération que leurs homologues européens.      


Pour rejoindre les différentes villes jusqu’à présent, le transport est utilisé à chaque fois. Mais pour l’ultime étape colombienne, il n’existe AUCUNE route, seule la voie aérienne est possible, et fait presque 1 200 kms…

LES 3 FRONTIÈRES – Colombie – Pérou – Brésil

En tout premier lieu, les 3 villes que sont LETICIA, SANTA ROSA et TABATINGA sont sur le fleuve Amazone. Elles sont reliées au reste du pays seulement par bateau ou par avion. Il n’existe aucune autre liaison possible et envisageable.

LETICIA (95m) est une ville d’environ 35 000 habitants sur le fleuve Amazone. Une frontière invisible avec le BRÉSIL par la ville de TABATINGA, les 2 villes ne formant qu’une seule. En face, au milieu de l’Amazone, l’île de SANTA ROSA,  elle fait partie du PÉROU. En fait ces 3 places sont aussi appelées « villes aux 3 frontières ». Ici en ville rien de particulier à voir, tout se trouve dans les alentours. Les Tours Opérateurs y sont légions et les prix pour se rendre dans les parcs, réserves… sont exorbitants. Pour les plus bas prix, compter 125 000/personne pour 1 journée, 230 000/personne pour 2 jours… Quand on connait le niveau de vie des colombiens et péruviens, cela s’appelle de l’escroquerie, de l’arnaque… Mais, si  on souhaite voir un certain nombre de choses de la forêt amazonienne, il faut passer par les fourches caudines de ces agences. Les quelques contacts que nous avions avant d’arriver ici, ce sont révélés aux mêmes prix. Ne voulant pas dépenser plus que de
raison, option est prise pour aller dans la jungle péruvienne.

Pour les extensions de visa voir la rubrique Formalités, car on est à 3 jours de la fin de notre visa touriste et que l’on souhaite y rester plus longtemps que permis.

En face du lieu principal où partent les bateaux, une île accessible par un pont de 3 planches en bois. Toutes les maisons sont perchées au sommet et qui plus est sur pilotis. A la réponse pourquoi, l’amplitude de l’Amazone entre les basses et les hautes eaux est de 15m en moyenne soit un immeuble de 5-6 étages !!!  Les nombreuses pirogues sont motorisées avec un  long arbre et une petite hélice au bout. En fait cela leurs permet d’entrer dans des petits canaux où la profondeur de l’eau est très souvent inférieur à une 1/2 jambe. Les autres plus grands et plus larges font penser aux jonques vietnamiennes et chinoises. Sortir du chenal se fait sans difficulté. Mais horrifié par les milliers d’objets en
plastique bordant les rives ainsi que de vieux frigos abandonnés. Au bout et à l’entrée de l’Amazone des barges sont installées à demeure. Elles sont l’un des poumons économiques de ce coin perdu. Elles sont les grossistes pour les supérettes, les magasins de confections, de téléphonie, les entreprises du bâtiment… Le fleuve est une ruche de bateaux de toutes tailles et tous genres. De grosses habitations sont montées sur des troncs d’arbres de près de 80cm de diamètre !!! Cela leur permet de suivre les variations du fleuve sans trop de dommage. La couleur de l’eau varie suivant le ciel, mais vu le courant permanent, le brun est la couleur la plus usuelle. A peine un 1/4h plus tard, changement de pays.

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SANTA ROSA (PÉROU) est une île toute en longueur et à environ 10m au-dessus du niveau actuel du fleuve. L’arrivée se fait à même la rive qui est un mélange de boue et de sable, mais toujours accueilli par des détritus en tout genre… Les mauvaises habitudes ne se perdent pas bien au contraire !!! Des hommes s’affairent autour de leur filet, d’autres les réparent, d’autres font ou refont des pirogues… bref une petite ruche. Atteindre la rue principale se fait en marchant sur des planches car malgré la hauteur par rapport au fleuve,

de nombreuses parties sont inondées en permanence par les pluies journalières. Sur la droite, se trouve le poumon économique de la ville… Ne circulent ici que des motos ou des tuc-tuc motorisées. Quelques maisons en durs, mais surtout en bois et montées sur pilotis bordent la rue cimentée large de 2m… Lorsque je vois la taille des poteaux supportant les maisons, je me dis qu’ils n’ont pas peur. De plus, avec les pluies incessantes, le bois s’effrite rapidement, j’ai pu le constater. Personnes insouciantes ou pas, ils ne sont effrayés par cet état. Je ne parlerais pas de l’humidité qui se voit de l’extérieur. Quelques échoppes qui vendent de tout, restaurants (la plupart sans enseignes…), bars et le plus étrange des hostels… Par endroits, des chemins de traverses bordés de quelques maisons, permettent d’atteindre les rives du fleuve. Prévoyez des bottes ou des tongs, les chaussures usuelles ici. Que ce soit au soleil couchant ou levant, les éclairages sont superbes, et vous aurez la chance de voir bon nombre d’oiseaux. Sans parler des milliers de perroquets vert-jaune. Une particularité ici est la monnaie. Si cette île est péruvienne, ici c’est le Real (monnaie brésilienne) qui est de rigueur et parfois le peso colombien. Si vous souhaitez payer avec des soles, sachez que le taux de change que les locaux appliquent n’est pas intéressant…

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Sur le fleuve flotte des branches et troncs d’arbres. Les vedettes rapides avancent à 70 km/h, et le pilote n’a pas vu l’obstacle. Il y a près de 2 mois, une de ces vedettes en provenance d’IQUITOS (PÉROU), s’est fracassée en 2 et s’est retrouvée sur le dos. Bilan 5 morts et tous les biens des passagers (péruviens, colombien et étrangers) au fond du fleuve… Le PÉROU étant une destination hyper touristique, le Gouvernement a ordonné un silence total sur cette tragédie. Il ne souhaitait pas tuer la poule aux œufs d’or. Quelques locaux seulement ont été au courant. Le service d’émigration de LETICIA s’est occupé d’obtenir pour certains étrangers tous les papiers et argent nécessaires. Un scandale de plus étouffé, car en début d’année un bus s’est écrasé au fond d’un ravin faisant plusieurs dizaines de morts…    

RESERVA NATURAL MARASHA (PÉROU) , parti à 8h, et moins d’une heure après de
bateau sur l’Amazone, nous arrivons à l’entrée de la réserve. Chaussons des bottes en caoutchouc et en route. Quelques centaines de mètres plus loin, on comprend vite la raison des bottes. Le sentier n’est que boue malgré les branches et feuilles mortes jonchant le sol. Ici il pleut en moyenne 3 000mm par an. Il y a 2 mois, le débit du fleuve suite aux pluies torrentielles, était 12 fois supérieure à la normale !!! Quand on le voit on peut imaginer les dégâts collatéraux sur les berges. Durant toute cette marche, le guide nous montra oiseaux, insectes, plantes… A l’arrivée un immense complexe en bois sur pilotis sur les bords d’un lac entourée de la jungle. Pas de mot pour décrire l’endroit. A la tombée de la nuit, promenade
en pirogue à la recherche d’animaux nocturnes, choux blanc. Seuls quelques petits piranhas se font voir dans les faisceaux des torches. A 5 h du matin, re-promenade pour observer le réveil, les cris des oiseaux et de la faune. Envoutant au milieu de la brume s’échappant du lac. Une autre balade dans cette jungle, où je vis des insectes et tortues minuscules de la même couleur que les feuillages, magnifiques. Dans l’après-midi, retour par un rio jonché de plantes et cerné d’une végétation luxuriante, avant d’atteindre notre point de départ. 2 jours avec un guide super sympa, expliquant tout, cherchant et écoutant afin de nous montrer le maximum de choses. Une expérience inoubliable. 

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De retour à LETICIA, intrigué auparavant par les cris de milliers de perroquets en fin de journée. A la tombée du soleil, les perroquets vert-jaune de tous les alentours, viennent se réfugier dans les arbres du Parque Santander. Si vous voulez profiter pleinement de la vue, demandez au curé l’autorisation de monter dans le clocher (3000 pesos). D’en haut, vous les verrez arriver par milliers et en plus vous aurez le coucher de soleil sur l’Amazone. Le bruit est assourdissant, surtout ne rester pas sous les arbres, les excréments sont lâchés à profusion, il suffit de passer le matin pour s’en rendre compte…
Remontant le fleuve, vous pouvez apercevoir de minuscules villages où vivent des communautés indigènes. Ne vous attendez pas à les voir en costumes traditionnels. Depuis très longtemps, ils s’habillent comme tout le monde. Lors des visites en Tour, ils les revêtent, uniquement pour le folklore, et vous amadouer à acheter nombre de leurs produits plus ou moins fait maison !!! Il ne faut pas oublier, que la population indigène colombienne ne représente qu’à peine 5%. Afin d’établir de bonne relation avec ses personnes, le Gouvernement leur fourni des aides plus que substantielles. Ce qui aujourd’hui révolte une partie de la population. En effet, la majorité d’entre eux en profite pour ne pas travailler ou chercher du travail, mais surtout pour boire et fumer. Ce qui n’est pas sans causer des désastres dans un certain nombre d’ethnies.

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PUERTO NARINO en amont de près de 90 kms de LETICIA sur le fleuve est une charmante petite ville restée presque intacte. Hormis les progrès que sont le téléphone et l’électricité, ici le seul moyen de locomotion est la marche ou la pirogue. Les seuls bruits que vous entendez sont ceux du vent, des feuillages et des animaux, outre bien entendu ceux des enfants !!! Un calme presque absolu dans le centre, éloignez-vous en et  alors la nature reprend ses droits, avec ses bruits. Tout autour de cette
ville vivent de nombreuses communautés où il n’est pas très difficile de s’y rendre. C’est l’occasion de faire une bonne balade dans la forêt-jungle amazonienne. Ici vous venez pour y passer 1 nuit, mais en fait on y reste beaucoup plus, tellement l’endroit est dépaysant.






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Important : Parque Nacional Natural AMACAYACU est fermé depuis 2 ans au public, aucune date d’ouverture n’est prévue actuellement. Seuls les ethnologues, biologiste, chercheurs… y ont accès.













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Pour se rendre au BRÉSIL, rien de plus simple, au nord de la ville, une grande avenue et sur la droite c’est TABATINGA. Pas de poste frontière, tous les véhicules passent d’une ville à l’autre sans s’en rendre compte. Au seul détail près, c’est que les bordures de trottoirs et les troncs des arbres sur ce large boulevard sont peint aux couleurs du pays : jaune et vert… Attention, si vous souhaitez continuer votre voyage dans ce pays, n’oubliez pas d’aller faire tamponner votre sortie de COLOMBIE à l’aéroport de LETICIA. Sans ce sésame, le service d’émigration brésilien ne vous tamponnera l’entrée dans son pays.