mardi 15 janvier 2019

Thaïlande 15 au 27 janvier 2019





THAÏLANDE

15 au 27 janvier 2019





Avant toute chose, la beauté d’un site, d’un paysage, d’un monument n’engage que celui qui en parle. Les goûts et les couleurs sont propres à chacun. Décrier quelque chose que l’on n’a pas vu, pas côtoyée… relève de la pure ineptie pour ne pas dire autre chose. A chacun de se faire sa part de vérité.


Cigarette électronique interdite dans le pays depuis 2014. En cas de possession, c’est direct la case prison puis procès et amende…


BANGKOK arrivé en fin de journée, une odeur pas des plus agréables n’envahis dès la sortie du métro. Le ciel est d’un jaune gris… Une circulation on ne peut plus dense me donne la raison. Des pick-up réaménagés (songthaew) et tuk-tuk dégagent une fumée noirâtre que ce soit en roulant ou à l’arrêt!!!



Ne voulant pas trop perdre mon temps, au petit jour direction les sites. L’auberge m’avait conseillé d’aller à pied à cause des bouchons permanents ou de prendre les bateaux bus du fleuve Chao Phraya. Constat, malgré l’heure matinale, chaque coin de rue est embouteillé… et le ciel peine à montrer son bleu!!!


https://photos.app.goo.gl/aMTuuXXU5nPg58h59

Afin de m’imprégner au mieux de ce pays que je visite pour la 1ère fois, direction le Musée National de Bangkok. De nombreux bâtiments exposent tant des statues de Bouddha, des chars royaux, des pièces archéologiques, l’évolution de l’art du Siam… Vous en prenez plein les yeux et votre mémoire regorge d’infos. Bref une visite incontournable pour qui veut comprendre le pays. Juste à côté, Wat Mahadhatu Yuvarajrangsarit, avec sa façade rouge sang de bœuf ne passe pas inaperçue. Une fois franchie l’enceinte, une plénitude, une sérénité, un bien être vous envahi. Ici les personnes viennent plus pour y passer quelques jours à méditer que pour le visiter. Les sculptures et autres ne sont pas à la hauteur de ce que d’autres temples peuvent proposer. Mais pour un début, c’est une excellente entrée en la matière. Poursuivant ma route, le Palais Royal
entouré de murs m’ouvre ses portes. Attention tenue correcte exigée sous peine d’être refoulé. Femme : robe longue, sari… épaules couvertes, pour les hommes : pantalon et polo, pas de débardeur. Si l’ensemble est impressionnant par le nombre de bâtiments, très peu sont accessibles à l’intérieur. Les yeux papillonnent tellement c’est magnifique. On tourne et retourne, sans s’en lasser. Le clou étant bien entendu le Bouddha d’émeraude recouvert d’or dans la petite chapelle royale. Venir de bonne heure le matin afin d’éviter les hordes de touristes arrivant par cars entiers, afin de profiter au mieux des différents endroits à voir.
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Ici comme partout ailleurs, et de plus en plus, les chinois sont légions. Devant le guide arborant un fanion n’arrête pas parler dans son micro portable, fait penser au berger suivi par ses moutons… Ces touristes sont « nauséabonds ». Ils arrivent en terrain conquis, vous bousculent, se mettent devant vous au moment où vous prenez votre photo et reste 5’ car elle n’est pas réussie, font des tournantes pour que tous puissent avoir une photo souvenir…quelle pollution humaine (comme ils n’arrêtent pas de courir : 5’ ici, 15’ là, déjeuner 20’… l’odeur est très souvent des plus désagréables) !!! Autant dans leur pays, ce sont des gens agréables, polis… autant en touristes, ils sont insupportables, on finit par les haïr. 
Sortez et longez le mur d’enceinte du palais, et vous arrivez au Wat Pho. Un des plus anciens temples de la ville, où l’on vient surtout pour admirer un gigantesque Bouddha couché. Le prendre en photo dans sa totalité est ardu s’il l’on ne veut pas de « toutous » sur la photo. La plante des pieds est incrustée de nacre format de splendides dessins, figurines, animaux… pour moi plus impressionnant et joli que le Bouddha en lui-même. Les prangs en mosaïques au coucher du soleil sont magnifiques. En face, de l’autre côté du fleuve, il faut voir Wat Arun se refléter dans le fleuve en fin de journée. Une navette s’arrête à son pied. Le reste du temps, le fleuve étant une véritable autoroute, navettes, péniches, jonques… qu’il est presque impossible de le voir sans la fumée noire et nauséabonde des bateaux. Une fois sur place, les motifs d’ornements du chedi et des prangs est une merveille. On ne peut se lasser de les regarder. Les escaliers montrent la difficulté d’arriver au sommet de son être. Prendre son temps, c’est prendre une joie immense. Comme tout quartier chinois, quel que soit le pays, on aime ou on déteste. Des milliers d’échoppes sur plusieurs niveaux, lumière blafarde ou nulle… Débauche d’étalages en tout genre : nourriture, aménagement,
cadeaux, articles improbables… mais toujours d’une qualité des plus médiocres pour ne pas dire autre chose !!! Vous pourrez vous habiller de pied en cape pour moins de 10 euros… Quittant cette faune, à quelques pâtés de maisons, Wat Traimit reconnaissable avec sa pagode dorée. Si ce temple est des plus ordinaires, à l’intérieur vous pourrez le grand Bouddha du monde en or massif de mètres de haut... Cela mérite le détour. Lorsque vous montez les escaliers y menant, l’une des sorties d’un grand lycée se trouve dans l’enceinte même du temple, étrange d’autant plus que ce ne sont pas des moines. Reprenant la direction du fleuve, en descendant à Sathorn pier, apparait un temple, Wat



Yannawa. Hors de sentiers battus, un viharn en forme de jonc, au milieu un bateau abrite le temple, le tout donnant sur le fleuve. Et partout de jeunes moines courant d’un bâtiment à un autre.
https://photos.app.goo.gl/i5DLp2XvVEjFCKW7A

J’avais entendu parler d’un marché flottant non loin de Bangkok, donc on y va. Sur la route, on s’arrête voir le petit marché Mae Klong qui s’étale le long d’une ligne de chemin de cher et de chaque côté de la voie. Pas impressionnant au premier abord, mais lorsque l’on voit tout d’un coup, les thaïs rabattre leur auvent, ranger tables et chaises, les cageots… on se



dit que quelque chose approche. Quelques minutes plus tard, un train arrive lentement. Vu la largeur du train, on doit rester plaquer contre les murs sous peine de se faire happer. Ahurissant que des vendeurs restent ici pour vendre leurs marchandises, surtout qu’il passe 5 à 6 fois par jours !!! Arrivé au marché flottant Damnoen Saduak, quelle déconvenue. Un piège à bobos, gogos, toutous… Un paquet de jonques motorisées ou pas, se frayent un chemin pour amener leur horde devant des étalages de souvenirs bordant les canaux. Au milieu du brouhaha et des vapeurs de fumées, circule des vendeurs de fruits, de la viande cuite sur un barbecue installé sur le bateau… Bien évidemment les prix annoncés doivent être divisés par 3, 4… Pas mieux voire pire que dans un souk arabe  Un des pires endroits que j’ai visité depuis de nombreuses années.





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Souhaitant profiter des paysages, je décidais de prendre un bus de jour pour me rendre à ma prochaine étape.






La pollution de BANGKOK est hallucinante et par endroit c’est presque irrespirable, et pourtant la très grande majorité des taxis roulent au GPL. Des stations uniquement de GPL, ce n’est pas courant sauf en CORÉE du Sud. Mais pour la 1ère fois j’ai vu des camions au GPL. Cela est donc possible de polluer moins avec des camions. Peut-être une idée à mettre en place chez nous, si nos gouvernants refusent le lobbying de nos pétroliers, ce qui est moins sûrs… 

Déçu et frustré d’avoir passé quand même plus de 12 heures un bus confortable. Paysage
 plat, route bordée d’une horde de fils électriques bouchant la plupart du temps la vue. Bref une expérience à oublier.
















https://photos.app.goo.gl/Lgt94vo6GgpHmb566


Dans tous les minibus, autocars et bus, le chauffeur est obligé de mettre son permis de conduire (il est de format carte de crédit) dans un lecteur. Il l’ôte lorsqu’il s’arrête, toilettes, déjeuner… Cela est fait pour contrôler TOUS les chauffeurs. Tous sont reliés par GPS à un centre, qui permet de contrôler si le chauffeur est bien habilité à conduire ce type de véhicule, s’il n’est pas en interdiction de conduire, s’il fait normalement ses pauses… 



CHIANG MAI d’entrée de jeu me réconcilie avec la THAÏLANDE, malgré l’heure avancée de mon arrivée. Une pollution plus bruyante qu’atmosphérique, tant mieux. Vu les nombreux temples et choses à voir, la meilleure option ici est de louer une moto ou un scooter (voir rubrique transport). La très grande majorité des temples à voir ou incontournables se trouvent dans l’enceinte de la vieille ville. Ne vous méprenez pas, si à la sortie de l’un on



pense se trouver près d’un autre, cela est souvent loin d’être le cas, un moyen de locomotion sera des plus aisés pour se balader. Une fois franchie les douves, l’on
commence à se sentir moins agressé par le bruit et la pollution. Proche de la porte Changpuak, Wat Khuan Khama, outre un grand Bouddha et des chevaux en or, l’intérêt est des plus minces. Non loin, hors des touristes, Wat Mo Kham Tuang, un petit temple avec des peintures magnifiques. Légèrement en retrait de la route, Wat Saen Muang Ma Luang, un endroit superbe avec plein de petits bâtiments différents des uns et des autres, et loin des circuits « toutous », on se plait à y rester. Au milieu des rues du marché du dimanche soir, Wat Phan Tao. Ce temple tout en teck, éclairé par une multitude de bougies serait presque envoûtant, en fait sa particularité. Le petit jardin derrière agrémente en plus ce lieu. À 2’, Wat Chedi Luang. Si vous souhaitez en profiter au mieux, venez tôt le matin ou en fin de journée. Un des plus
anciens temples de la ville, sa visite est incontournable. Il y a tellement d’endroits où poser ses yeux, que l’on ne se rend pas compte du temps qui passe, un vrai plaisir. En continuant vers le sud, Wat Jetlin autre temple légèrement en retrait. Un étang est caché derrière les bâtiments avec nénuphars et fleurs de lotus. On se croirait à cent lieues de la ville. Proche de la porte Suan Prung, un autre au fond d’une petite rue, Wat Puak Long. Un vieux chedi en impose au petit temple à ses pieds. Un autre aussi toujours perdu dans le dédale des rues, Wat Phra Chao Mengrai. Proche du marché du dimanche soir, dans un des temples trône un Bouddha de 5m de haut, impressionnant vu la taille du temple. Un peu haut vers le nord, Wat Phra Singh, un des incontournables de la ville. Les différents pavillons ne laissent pas le visiteur sans voix. Les reflets du soleil sur son chedi doré à la feuille d’or est splendide. Sur le côté nord de la ville, non loin de la porte Changpuak, Wat Lok Molee. Malgré qu’il se trouve sur un boulevard, une fois franchie le mur d’enceinte, le bruit disparaît comme par magie. À voir car loin des bruyants et impolis chinois, mais aussi car son côté ancien avec
son temple tout en bois ne peut être comparé avec un autre. Vous êtes accueillis par des éléphants  blancs, signe de calme et de majestuosité. Les sculptures et incrustations du plafond sont superbes.




Hors de la vieille ville, il y a l’un des incontournables, Wat Doi Suthep. Une fois gravie les quelques 300 marches… un endroit hors du temps pourrait s’ouvrir, mais c’est sans compter un flot continu de touristes plus ou moins bien élevés qui touchent un peu à tout, vraiment dommage qu’il n’y ait pas


beaucoup de respect de la religion… Outre ces goujats, il existe des coins magnifiques qui les font oublier. Sur l’ouest, Wat Umong est un vieux temple un peu perdu dans un bois. Des tunnels avec dans des recoins des Bouddhas, ici pas de bruits. Au pied du temple un lac, où les personnes venues faire de la méditation se retrouvent. Wat Suan Dok en revenant vers la ville, légèrement en retrait du boulevard, avec un temple plein de dorure, et
où tous les jours des moines viennent pour discuter avec ceux qui le désirent. Ici on est encore loin du tumulte et brouhaha…  Au sud-ouest, Wat Phra That Doi Kham, quasi inconnu des touristes, mais un lieu privilégié pour les thaïs. Ils viennent offrir des bouquets de fleurs afin de gagner à la loterie. Sur la plateforme qui domine la ville, 2 Bouddhas : un couché et un debout, et à l’entrée un assis. Venir en semaine à cause de la foule le week-end. En descendant, une visite s’impose au Royal Park Rajapruek and le Grand Pavillon. Ce gigantesque jardin fleuri est très bien entretenu. Il a servi d’exposition florale internationale il y a quelques temps. Les enclos des différents pays permettent de voyager. Le coin des orchidées est superbe. Un super moment qui fait oublier le prix de l’entrée à 200 bath. Vers le sud, Wat Nantaram au fond
d’une rue. Tout semble s’être arrêté à la porte. Dehors des enfants jouent, viennent discuter avec les moines, repartent… une vie simple et sans chichi. Vers le nord-ouest, Wat Jed Yod ou temple royal, à ne pas manquer. Temples et chedis en briques sont un petits bois et dans leur « jus ». Pas de rénovation à outrance : dorure, peintures, sculptures… tout est parfait. Un vrai lieu de méditation loin de la horde moribonde des touristes. 



https://photos.app.goo.gl/EbHB3DYSnQu6Wegu8

A quelques encablures, le musée National de Chiang Mai vaut la visite pour découvrir l’architecture, religion, la royauté et les différents styles au cours des siècles passés. Un peu plus loin, le Highland People discovery museum ou musée des ethnies thaïs, un
endroit obligatoire pour ceux qui s’intéressent aux diverses ethnies. Un coin est donné pour chacune d’elles, avec leurs origines, où elles sont présentes dans les pays limitrophes, leur population, leurs costumes, leurs us… Une visite onéreuse (200 baths) mais qui vaut le détour, c’est le Royal Flora Ratchaphruek ou Rajapruek. Il a été construit pour les 60 ans d’accession au trône du roi Rama IX. L’immensité du lieu est divisée en plusieurs zones : orchidées, 24 jardins internationaux, le temple, jardin tropical, une zone de recherche agricole… Le visiter en prenant le temps d’admirer les plantes, fleurs, décoration vous prendra un minimum de 3h. Essayer d’y aller le matin il fait moins chaud. Sur place, il est possible de louer des vélos pour se promener.












https://photos.app.goo.gl/DXPL8DjiTU4c9KTu7



Parti complètement vers l’est, je suis tombé sur Wat Muang Kai. Un temple perdu au milieu de nulle part entouré d’arbres gigantesques, impressionnant. Revenant vers la ville, une fois franchie la rivière Ping, Warorot market. Un gigantesque marché très chinois, où vous pouvez manger et acheter de tout. La quasi des produits sont de piètres qualités… je me demande la raison pour laquelle les touristes viennent faire de achats ici. A moins de dire à leur retour, ce n’étaient pas cher, mais ils ont la qualité du pas cher. 2 fois portés et direction la poubelle… À quelques centaines de mètres de la vieille ville, Wat Buppharam est à voir au soleil couchant. Le temple tout en hauteur brille avec toutes ses dorures. Belles peintures intérieures et un beau Bouddha émeraude.

https://photos.app.goo.gl/DMJkHdiC37EwuUQM7


















Aux alentours de Chiang Mai, il existe de nombreux « camps » plus que réserves d’éléphants. Venir dans l’un d’eux fait crier beaucoup de personnes. D’après les thaïs
rencontrés, tous les camps n’ont pas le même comportement avec les animaux. Certains ont récupérés des éléphants malades, accidentés… et une fois guéris ils restent sur place où avec leur cornac font des animations et transportent des personnes sur leur dos. Avant de monter, ils demandaient à chaque personne leur poids, afin de ne pas surcharger le dos des éléphants. D’autres par contre, les éléphants sont mis au même rang que les otaries, les dauphins… dans les zoos. A vous de voir avec les thaïs où aller. 

https://photos.app.goo.gl/b5zJoDp66PstTczR6

Dans les montagnes, il existe loin de la ville des padaung karen ou femme girafe. Cette ethnie d’origine birmane a été obligée en partie de fuir le pays. Les villages de Mae Sa et Chiang Do, proche de Chiang Mai, ne sont pas à proprement parler de vrais villages karen. Aller dans de vrais endroits est assez difficile. En fait, cette ethnie continue de pratiquer cette coutume dont l’origine n’est pas réellement connue. On



commence à mettre le collier, c’est une spirale en laiton, à partir de 5 ans. La spirale va s’augmenter dans le temps et à l’âge adulte elle pèse un peu plus de 5 kg. Certaines vont jusqu’à 10kg !!! La BIRMANIE et la THAÏLANDE tentent d’inciter cette ethnie à diminuer le poids et le nombre de personnes, mais en contrepartie cela aide cette ethnie d’un point de vue financier vu les touristes. Outre cette particularité, elles ont un visage d’une pâleur presque mortuaire, et se dessinent souvent des motifs sur leurs visages. Elles vivent principalement des tissus, écharpes, vêtements qu’elles tissent à la main. 

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Sur la partie est se trouve bars, night clubs, et autres lieux de vie ou de plaisirs ouvert quasi toute la nuit, on aime ou pas. Mais si vous souhaitez prendre un pot à une heure avancée, c’est dans ce coin que vous pourrez le faire.


Le tourisme « sexuel est normalement prohibé, mais la police ferme facilement les yeux sur ce qui se passe… A l’extérieur de ces nombreux bars, « les hôtesses » sont relativement agressives, car peu ou pas de clients y entrent. Elles vous poursuivent dans la rue avec l’unique volonté, de vous délester de vous faire dépenser un max. La seule option est de dire que vous n’avez pas d’argent ou juste de quoi acheter une bière au 7eleven. 




Venir en THAÏLANDE sans aller dans un salon de massage (hors sexe), c’est comme venir en FRANCE sans boire du vin ou manger du fromage. Que ce soit pour 1/2h, 1 ou 2 heures le plaisir et la joie de se faire masser par des mains expertes est extraordinaire. On y retourne avec le plus extra délice…







Il est évident que ce pays comme le JAPON, mérite d’être vu et revu. Certain que j’y reviendrais, d’autant plus que ce pays est immense.