vendredi 5 décembre 2014

Belgique 2014


BELGIQUE

5 au 8 décembre 2014

En fait, la venue ici était de revoir des amis rencontrés à plusieurs reprises en AMÉRIQUE Centrale et AMÉRIQUE du Sud.

Mais comme le temps est compté, il m’est impossible de rester plus longtemps. Cette région m’a envoûté, aussi j’y reviendrais et pour une période plus importante.

GAND ou GENT au premier abord ressemble aux villes alsaciennes. Cette ville possède l’un des plus riches patrimoines architecturales d’Europe (dixit l’Office de tourisme). En s’y promenant, on ne peut qu’à acquiescez cela. On ne sait où poser ses yeux. La richesse des bâtiments est extraordinaire. Sur les bords de la Lys les demeures se mirent tel un miroir. Montez en haut du Beffroi, et vous pourrez admirer vu d’en haut l’ensemble des splendides monuments et demeures qui composent la ville. Comme il fait un peu frisquet, allez boire un bon vin chaud. Entre couvents, églises, le château des Comtes, l’Hôtel des Postes, la Mairie… une semaine ne suffirait pas à en faire le tour. En fin de journée dans cette grande ville universitaire, allez boire une bière dans un des nombreux bars situés tant au bord de l’eau qu’à l’intérieur. Le pays compte le plus grand nombre de bière au monde… Chaque marque disposant d’un verre différent !!! Imaginez-vous devant une carte où il n’est pas rare d’avoir plus de 60 bières, au barman de ne pas se tromper… 


A bientôt mes amis les belges. Il y a mieux que « les moules frites » chez vous à voir et à faire !!!! 

lundi 27 octobre 2014

France 2014


FRANCE

27 novembre au 5 décembre 2014



De retour d’un périple de plus de 30 mois, nous avons décidé de faire un petit tour à Paris et dans l’est de la FRANCE afin de revoir certains amis rencontrés durant le voyage.


PARIS comme toute capitale, grande ville bruyante, trépidante, polluée… D’accord c’est une ville magnifique avec toutes les facettes que peut comporter un kaléidoscope. Errer dans la ville, c’est avant avoir souvent le nez en l’air ou les yeux droit devant soi pour admirer la beauté des bâtiments et monuments. Méfiance car les trottoirs sont jalonnés de déjections canines… Parti tôt le matin, je traverse un quartier étrange. Je ne sais plus si je suis en FRANCE, au Maghreb ou en Afrique… Personne ne parle français !!! J’ai l’air d’un étranger, on me regarde comme un martien… et pourtant je suis dans mon pays. C’est cela l’immigration française. Que c’est gens apprennent notre langue, adoptent nos lois, nos règles et coutumes, et ensuite on pourra dire que nous avons réussi l’intégration des immigrés. Or aujourd’hui, rien de cela est fait. On en voit le résultat avec les zones de non droit qui prospèrent dans de nombreuses villes. La Butte Montmartre offre une vue superbe tant du haut de la butte que des coursives de la Basilique du Sacré Cœur. Comme tout bon touriste, surtout à cette époque de l’année, les Champs Élysées mérite à elle seule le détour. Illuminée de toute part, on peut que ne répéter que c’est surement la plus avenue du monde. Passez devant Le Grand Palais, prenez le Pont Alexandre III et admirer les Invalides. Revenez sur vos pas. Tout en bas, la place de la Concorde avec son gigantesque obélisque est un point de vue idéal pour revoir les Champs Élysées. Mais aussi d’admirer le Jardin des Tuileries ainsi que La Madeleine. Ici vous en prenez plein les yeux, les oreilles et les poumons !!! Continuant mon chemin, l’Opéra Garnier une splendeur architecturale. Comme tout bon étranger… venir ici sans faire les Grands magasins, c’est ne pas voir PARIS, surtout durant la période de Noël !!! Outre les vitrines extraordinaires, l’affluence dans les rayons est immesurable… Chinois, Japonais principalement se ruent sur les marques de luxe, afin de ramener dans leur pays la liste des courses demandée par leurs amis… Revenant vers la Seine, le Palais Royal splendide à l’origine, mais dénaturé par les colonnes de Buren, dû à une commande passée par l’énorme menteur tricheur et voleur (Mitterrand et les 40 voleurs de Jean MONTALDO) que fut Monsieur François MITTERAND. À quelques encablures, le Centre Pompidou, est pour les inconditionnels un must, j’en fais parti. Rejoindre le quartier latin, c’est d’abord de traverser l’Île de La Cité, qui outre sa position est un lieu d’habitation des cheikhs arabes (Qatar, Koweït, Arabie Saoudite…). C’est hommes dont l’argent coule à flot, osent transformer de magnifiques hôtels particuliers d’autrefois en résidence ultra moderne. Bien évidement outre passant la sauvegarde du patrimoine, avec l’assentiment des architectes des Bâtiments de France, soudoyés comme il se doit… L’argent n’a pas d’odeur et en plus on laisse faire et investir chez nous « des barbares », dans le Pays des Droits de L’Homme… Je ne rêve pas c’est la réalité. Pauvre FRANCE… Notre Dame de Paris trône majestueuse à son extrémité. Monter, il est un peu tard et on ne voit même pas la couleur du ciel. Une bonne petite soirée dans le quartier latin, remémore des souvenirs d’étudiant…
Avant de quitter cette ruche humaine qui ne marche pas. Elle court sans arrêt, vous bouscule sans excuse, vous pousse, vous écrase dans le métro comme le bus comme des animaux que l’on emmène à l’abattoir… Durant ce temps, les pickpockets (principalement des enfants Roms), vous ont vidés avec dextérité vos poches. Ils jouent « aux gendarmes et aux voleurs ». Régulièrement amenés au commissariat, ils repartent libre car mineur. Les parents, oncles, tantes… ont créés une immense entreprise de racket européen, que ce soit dans le vol, la prostitution… Quand on sait, par les divers reportages la richesse démesurée qu’ils ont dans leur pays : des maisons non, il s’agit de Palais, des voitures de luxe ou de sport… Que fait-on pour endiguer cela : RIEN. Tous devraient être renvoyés manu militari dans leur pays avec suppression définitive de passeport, les ficher via Interpol afin d’endiguer de fléau. PARIS c’est et surtout cela pour les nombreux touristes. Les taxis ne sont pas en reste. Ils prennent très souvent le chemin des écoliers pour vous amener à destination. Bien évidement ils préfèrent le cash à la carte de crédit !!! C’est l’envers du décor mais la réalité. Pauvre FRANCE…

Un constat amer me frappe. Qu’est devenu notre beau pays durant mon absence ? La gageure de nos politiques nous a amené au bord du gouffre. Un pied dedans et l’autre en équilibre… Et ce sont toujours les mêmes qui continuent à nous donner des leçons de morale !!! Au début, je croyais rêver, mais en fait c’est la réalité. Ne dit-on pas, « les promesses ne valent qu’à ceux qui les écoutent ». Plus personne ne croient à la capacité du Président. Pourquoi en homme sage comme tout Président doit-être, Le Général de GAULLE le fut, ne fait-il pas un référendum ? Tous, tous les mêmes. Ils restent accrochés à leur poste, excusez du peu, « comme un morpion à un poil de cul ». On nous dit : faites pas ci, faites pas çà, mail eux le font !!! Ils nous prennent des enfants de 5-7 ans. On nous promet monts et merveilles, au final ce n’est qu’un mirage…
Je reviens de visiter les plus pays les plus dangereux du monde… Où notre ministère des Affaires Étrangères vous conseille ne pas y aller, surtout en voyageant seul… Je puis vous dire, que je me suis senti plus en sécurité là-bas qu’ici. Obligé de protéger en permanence mes appareils photos, mes poches… Derrière leurs bureaux dorés à l’or fin, assis dans des fauteuils Louis XVI sous des lustres en Baccarat, logés à grand frais dans des hôtels particuliers… ces donneurs de leçon ne savent strictement rien de la réalité de la rue. Ils ne méritent qu’une seule chose : tomber de leur piédestal et aller manger un peu de vache enragé. Il n’existe pas un pays démocratique au monde, où l’on tolère qu’un homme politique ayant eu affaire à la justice, puisse continuer à exercer. Si, j’oubliais, il y en a UN : LA FRANCE !!!

Direction l’ALSACE où semble-t-il, la population qui a souffert plus que d’autres régions d’une occupation dictatoriale, subit aujourd’hui de facto une invasion d’immigrés. Mais loin des grandes villes, il existe des endroits charmants à visiter.

SÉLESTAT la première étape est une ville des plus agréables. Se balader dans les rues est plaisir. Les immeubles haussmanniens sont devenus de charmantes maisons avec ou sans colombages. La vie est calme et reposante. La campagne environnante est bucolique.

La route qui serpente au milieu du Massif des Vosges est splendide. Sur les contreforts
KAYSERSBERG un village aux maisons colorées enchante les visiteurs. Les vignes des plantées sur les collines font carte postale. Le retable de l’église de L’Invention est d’une splendeur à vous couper le souffle. Son château en ruine domine tous les alentours.

RIQUEWHIR autre petit village mais différent avec les vignes entrant presque dans les rues. Cette commune médiévale est riche de son patrimoine. En haut, vous pouvez apercevoir le Rhin. Comme auparavant, déguster le vin, les fromages, pain d’épice… vous mettent l’eau à la bouche !!!

Plus au sud, EGUISHEIM continuera de vous envouter. Beaucoup de maisons ont une petite cour intérieure, peut-être comme on le dit souvent : « pour vivre heureux, vivons cachés »… Visitez l’église St Pierre et St Paul au moins pour la Vierge en bois polychrome. Les 3 châteaux sont une des particularités de ce village. 

NIEDERMORSCHWIHR imprononçable pour qui n’est pas du coin… est blotti au creux des collines alentours. Comme pour les autres villages, laissez-vous promener dans ces rues et ruelles.

STRASBOURG la capitale de la Région est aussi un énorme lieu touristique. Beaucoup de choses ont été faite pour faire disparaître les voitures au centre-ville. D’immenses parking avec au pied des tramways ou bus vous y transportent. Une idée à transposer dans beaucoup de villes. NANTES l’une des pionnières en tramway a fait l’inverse… Le maire de l’époque était Monsieur AYRAULT, hier Premier Ministre, aujourd’hui Sinistre des Affaires Étrangères. Il créa de nombreux parkings en centre-ville, et aux points névralgiques d’où arrivent les personnes désireuses de venir en ville, il créa des ersatz de parking… Ils sont donc pleins de bonne heure le matin, résultat les gens viennent en voiture dans le centre. Pour couronner le tout, il ne cessa de modifier les sens de circulation des rues, dans le but avoué que les voitures disparaissent du  cœur de la ville… Trouvez l’explication à ses inepties… Le débordement d’intelligence de la grande majorité de nos hommes politiques fait le résultat dans lequel se trouve aujourd’hui plongé pour ne pas dire noyé notre pays !!! Revenons à nos moutons, et partons découvrir la ville. Grande effervescente, car le marché de Noël est unique en son genre. Des milliers de personnes viennent chaque jour pour voir mais aussi pour acheter. Se promener dans la partie ancienne le quartier Petite France le long de l’Ill et des canaux est une réelle joie. Ses magnifiques et anciennes maisons à colombages qui se reflètent dans l’eau sont superbes. Avant de visiter la Cathédrale Notre-Dame, faites en le tour. Son architecture est une merveille. L’intérieur n’a rien à envier à l’extérieur, une visite s’impose donc. L’Aubette et le Palais Rohan sont à voir, comme une grande partie du centre-ville. Flânez est un mot très approprié pour cette ville où il fait bon vivre.

BOUXWILLER se parcoure comme les autres villages en ayant des yeux devant et derrière. Laissez-vous aller.

SAVERNE est connu pour son immense Château des Rohan et de son musée situés le long du canal. Outre cela, de nombreux monuments jalonnent la ville. Une étape incontournable dans la région.

Comme toujours, le temps est toujours compté. Direction la BELGIQUE pour une ville avec des canaux.








samedi 18 octobre 2014

Brésil 18 octobre au 23 novembre 2014


BRÉSIL

18 octobre au 23 novembre 2014





TABATINGA ville brésilienne mitoyenne de LETICIA (COLOMBIE) est sur le fleuve Amazone. Pour rejoindre notre première étape, le choix entre un « barco » ou une vedette rapide se fait sans trop de difficulté car l’on veut profiter du paysage. Les nombreux bateaux naviguant sur le fleuve ont tous les âges… Prendre un récent n’est pas forcément un gage de confort supplémentaire, mais plus de sécurité, et encore pas sûr.


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18 octobre FLEUVE AMAZONE lors de notre remontée à PUERTO NARINO et PARQUE MARASHA j’avais pu observer la couleur de l’eau et le courant, sur de petites embarcations, ici c’est presque la même chose. Vu de plus haut, on se rend compte de la puissance du courant du fleuve, de
sa largeur et ce malgré les nombreuses îles le jalonnant. Sa couleur passe du blond au marron pas seulement en fonction du ciel, mais du courant, parfois on a l’impression d’être sur un lac… Les rives sont rongées par sa force. Des pans entiers tombent régulièrement entrainant terre et arbres, ce qui n’est pas sans causer des problèmes aux navires. Seules les pirogues restent en permanence sur les bords. La pêche est une des principales ressources des peuples vivant sur ses rives, qui au petit jour viennent vendre leur butin dans les gros villages ou en accostant sur les navires.
Pour rejoindre la majorité des villes qui bordent le fleuve ou qui sont dans la forêt, les seuls moyens de communication sont le bateau ou l’avion. Quelques routes existent mais se sont plutôt des pistes qui en période de pluie sont impraticables. Le choix est donc mince.

La descente du fleuve TABATINGA - MANAUS
Le départ est initialement prévu à midi, mais le chargement n’étant fini, cela sera 14h. Peu importe, il faut 3 jours complets pour descendre et généralement 6 à 7 jours pour le remonter !!! En arrivant, les bateaux ressemblent à ceux de la LOUISIANNE des années 1900, mais sans les roues à aubes !!! Suivant les bateaux, il y a entre 3 et 4 ponts. 2 voire 3 sont réservés aux voyageurs. Il existe quelques cabines qui sont hors de prix, on dort et on vit donc dans son hamac. Si certains bateaux ont un pont climatisé pour les hamacs, ce n’est pas monnaie courante. Suivant le nombre des passagers, on est plus ou moins proche de son voisin.  L’intervalle des crochets (cela dépend des bateaux) permettant d’accrocher son hamac est d’environ 40cm. L’ambiance est des plus sympas, tout le monde discute avec tout le monde. Un conseil, me vous mettez par sur le pont où se trouve la musique et le plus proche vers l’avant pour éviter le bruit incessant du moteur et du vent frais au petit matin.

Le vent s’est mis à souffler en fin d’après-midi, il est presque impossible de tenir debout sur les ponts et sur le fleuve se forme une houle… on se croirait en mer !!!
Sur un des ponts, la vie à bord est rythmée au son de la musique brésilienne qui ne s’arrête que vers 22h. Le petit déjeuner est servi entre 5h30 et 6h, le déjeuner entre 11h et 11h30 et le dîner entre 17h et 17h30 !!! On croirait des horaires de repas d’hôpitaux !!!
Le bateau s’arrête un peu partout pour laisser ou prendre des voyageurs. Ceux qui habitent trop loin de ces arrêts, arrivent en pirogue motorisée, et montent à bord sans que le bateau stoppe ou ralentisse !!!
Il est très rare de voir les rives du fleuve. Les nombreuses îles de toutes tailles vous en empêchent.
A un endroit donnant sur le fleuve, j’ai pu voir une zone d’exploitation de gaz naturel. Des citernes et un gazoduc qui va jusqu’à MANAUS à plus de 300km dans la forêt. Le commandant de bord m’a indiqué que la forêt amazonienne regorgeait de: gaz, pétrole, or, fer, cuivre… bref un fabuleux trésor. Tout en m’expliquant que l’exploitation n’était pas des plus faciles car ils devaient faire attention maintenant à l’environnement, que les conditions de travail étaient très dures, et ce sans parler des conditions d’accès aux sites.
Le courant est impressionnant et pourtant nous ne sommes pas dans la saison des pluies. J’imagine ce que cela serait. Il faut savoir que jusqu’à MANAUS, l’amplitude entre les basses eaux et hautes eaux varie entre 14 et 16m soit un immeuble de 5-6 étages, parfois plus !!! On comprend pourquoi, toutes les habitations riveraines du fleuve sont sur pilotis.
Juste avant d’arrivée à MANAUS, le fleuve est de 2 couleurs. Comme une ligne le séparant en deux : brun ocre jaune et noir. En fait cette dernière couleur vient du Rio Négro. La densité des 2 eaux étant différente, elle ne se mélange pas…

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MANAUS, le Porto Flutuante est l’endroit où nombre de voyageurs arrivent. Il a été conçu flottant pour pouvoir varier avec le niveau du fleuve. L’arrivée se fait presque en plein centre de la ville qui au premier abord ne donne pas envie. Ce n’est qu’en se promenant que l’on aperçoit au milieu d’immeubles plus ou moins bien entretenus des maisons coloniales. À moins de 500m du port, quelques magnifiques édifices et maisons coloniales, dans un environnement presque préservé. Le Teatro Amazonas reconnaissable à sa couleur rose vaut le détour. Les peintures du plafond de la coupole sont superbes ainsi que la salle d’honneur du 1er étage. Dans cette dernière certaines peintures émanent des Gobelins. Derrière le Palacete Justicia de couleur jaune. La Praça Sao Sebastiao fait face à l’entrée du Teatro. Au centre un monument représentant les 4 continents. Juste en bordure l’Igreja Sao Sebastiao mérite la visite pour admirer les peintures derrière l’autel. Autour de la place quelques jolies maisons coloniales. En revenant sur le fleuve, sur la Praça de Policia, Palecete Provincial est intéressant à plusieurs titres. Au rez-de-chaussée des salles sont consacrées à des expositions temporaires. Au premier étage, un musée archéologique sur l’Amazone (aucun intérêt), un musée


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numismatique et un musée sur l’évolution de la police (peu d’intérêt) excepté quelques vieux colts. Au bord du fleuve, le Mercado Municipal Adolfo Lisboa; sa construction métallique fait penser à certaines œuvres de Gustave EIFFEL. Ici vous trouvez de tout : fruits, légumes, plantes médicinales, souvenirs… En vous promenant, faites attention où vous marchez. Les trottoirs comme les rues sont un peu une course d’obstacle.

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MANAUS – SANTAREM : poursuivant la descente, le fleuve devient beaucoup calme. Il faut quand même 36h pour rallier notre destination. On change de fuseau horaire, d’où la surprise en arrivant, car bien évidement il n’existe aucune indication ou information à ce sujet. Il faut savoir que dans le pays, certains états appliquent l’horaire d’été et pas d’autres... Les rives sont moins rongées qu’auparavant. Peu de déchets de branches, arbres… jalonnent le fleuve.
Ce qui reste surprenant c’est la vie de ce monstre. On croise : des portes-containers, des gaziers, des vraquiers, des bateaux poussoirs ayant jusqu’à 3 barges, des camions ou voitures, des bateaux de voyageurs de toutes tailles dont certains transportent des véhicules, des bateaux de pêches (moteur ou voiles), des pirogues… Cette dernière est déclinée en plusieurs formes, mais surtout de toutes les tailles. Pour transporter de la marchandise, une bonne douzaine de personnes, pour pécher, ou bien pour un seul adulte ou 2 enfants… Parfois, elles ont plus la forme de plate et servent de taxis. Rares celles qui sont peintes. Mais une constance, tous ont une gamelle, une bouteille coupée… pour évacuer l’eau qui y pénètre. A peine la moitié est motorisée. Ce sont de petits moteurs pourvu d’un log arbre entrainant une petite hélice. Avec cela, ils peuvent aller presque n’importe où, et principalement dans de petits canaux ou rios venant se jeter dans le fleuve.  

D’ailleurs le temps de remontée n’est pas le double comme précédemment.




SANTAREM n’offre aucun intérêt particulier. En fait, faire une halte ici, c’est pour rejoindre le Floresta Nacional de Tapajos et Alter do Chao.

FLORESTA NACIONAL de TAPAJOS
Cette réserve abrite quelques villages indigènes sur le Rio Tapajos. Trouver l’endroit où prendre le bus à SANTAREM relève de chercher une aiguille dans une botte de foin. Chaque personne interrogée donnant une information différente… JAMARAQUA est le village le plus intéressant car au bord du rio. Se balader en pirogue et vous pourrez observer tant la forêt que les multiples animaux qui la peuple. Un plaisir qui a un coût. Ici comme partout jusqu’à présent, les prix ont presque doublé sur les 2 dernières années, mais pas les salaires !!! Pour revenir, sachez que le bus part à 5h du matin…

26 octobre, les élections Présidentielles viennent de se dérouler. La Présidente Dilma ROUSSEF a été réélue. Ici à contrario de chez nous, on ne change pas à chaque fois. Comme dans presque la totalité des pays d’Amérique latine visitée, la corruption est de mise. Beaucoup de brésilien interrogé durant ce vote : « entre le pire et le moindre, le choix n’est pas des plus facile !!! »
Lorsque l’on veut faire avancer un pays, il est préférable de laisser le pouvoir au moins 2 mandats
afin de voir comment se déroule dans les temps les mesures et réformes que le pays fait.

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En FRANCE, un jour bleu, un jour rose, la prochaine fois ce sera quoi? De toutes les façons, le Président est désavoué dans les mois qui suivent les élections. Des réformes, il faut en faire. Laissez « les gueulards » crier, ils s’essouffleront un jour ou l’autre. Qui plus est, ces individus qui manifestent et bloquent l’économie durant ce temps, sont ceux qui sont les plus nantis (SNCF, EDF, Syndicat du Livre…). Si le Président ou un de ses Ministres venait faire une explication, en écrivant sur un tableau la situation actuelle, vers quoi cette réforme va aller, et dénoncer comment sont nantis ceux qui manifestent; il est certain que tout le monde comprendrait. Le lendemain, peu de monde serait dans les rues. Mais au lieu de cela, ils préfèrent paraphraser, noient le poisson et rien de constructif est réalisé !!!   



ALTER DO CHAO est aussi une destination phare. Coincée entre le Rio Tapajos et le Lago Verde, de nombreuses personnes viennent s’y prélasser durant le week-end. Au pied du village, un semblant de plage, par contre en face c’est l’Ilha do Amor. La plage avec son sable fin est le lieu idéal pour faire du farniente. De nombreux bars et restaurant ont leurs parasols, tables et chaises dans l’eau… Vous pouvez y accéder à pied par endroit ou prendre une barque. À son extrémité sur le bord du rio, un monticule permet d’admirer le coucher de soleil avec parfois en ligne de mire des dauphins. Tout autour du Lago Verde, de magnifiques plages sans aucun bruit sauf celui de la nature, ce qui n’est pas pour déplaire.

Si vous souhaitez passer quelques jours ici, faites vos provisions à SANTAREM, car on ne trouve pas grand choix ou à des prix pour gringos.

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Si auparavant, j’ai pu rencontrer nombre d’israéliens dans les différents pays traversés, ici pas l’ombre. Ces jeunes qui partent en voyage de 6 mois à 1 an, après leur long service militaire (3 ans et 2 ans pour les femmes), ne viennent plus au BRÉSIL pour des questions de coût …
Il en est de même pour beaucoup d’autres étrangers. Ils vont faire les spots incontournables et quittent le pays.



1er novembre : 
SANTAREM – BELEM : loin de l’embouchure avec l’Océan Atlantique, il faut reprendre un bateau. L’avion soit disant pas cher dans le pays, se révèle être entre moyenne plus de 3 fois plus
cher, mais pas sur toutes les destinations… Comme lors de notre précédente descente, voir les rives est quasi mission impossible. Mais ici, le nombre d’îles sur le fleuve est hallucinant. Pour info, la largeur de l’Amazone atteint 40km de large par endroit !!! Parfois le bateau passe dans une sorte de canal, où l’on pourrait presque toucher les branches des arbres. Par contre, les indigènes vivant sur les rives dans cette partie est plus pauvre que ceux vus en amont. Une des preuves, est le nombre de petites pirogues venant auprès des navires dans l’espoir que des personnes leur jettent des sacs en plastique avec des vêtements à l’intérieur.  L’autre est la vente de crevettes. De simples pirogues à rame tenues par des enfants, viennent s’accrocher au bateau par une tige de fer prise dans les pneus servant de pare-battage. Pour y arriver c’est un véritable exercice de force et d’équilibre. Une fois accrochée, ils doivent l’amarrer solidement en la tirant vers le haut, pour que uniquement l’arrière reste dans l’eau. Sans cela avec les vagues faites par le navire, elles se rempliraient immédiatement. La vente de belles crevettes est une des seules ressources
dans cette partie du fleuve. Elles sont cuites et salées (pour une meilleure conservation), un sachet de 500g est vendu 5 reais. Une fois le tour du bateau fait, ils attendent d’en croiser un autre pour partir dans l’autre sens !!! Le plus dangereux est au moment de leur décrochage. Car ils doivent s’éloigner vite et latéralement du bateau pour ne pas être pris dans les vagues qu’il provoque. Du vrai sport.
Parfois, le bateau passe entre des îles qui sont si proches que l’on pourrait presque toucher les branches des arbres se trouvant de chaque côté !!!
L’arrivée dans cette ville fait penser de loin à Panama City avec ces grandes tours plus ou moins modernes.


Eh oui, il existe des dauphins gris et roses dans le fleuve. Mais à contrario des autres endroits où l’on trouve cet animal, ici il n’est pas joueur. Il ne vient pas jouer devant ou sur le côté les bateaux en sautant et riant. Ils restent loin, et les prendre en photos relève du rêve…




BELEM en sortant d’un ancien hangar rénové en gare maritime, laisse quelques amertumes. Quand on évoque ce nom, on pense au magnifique 3 mâts et à la ville coloniale. Avec un passé de près de 400 ans, la ville a laissé et continue de ne protéger presque rien de son histoire. Errer dans les rues à la recherche de bâtiments coloniaux, reste utopique. En plein centre, hormis le Teatro da Paz et 2 petits bâtiments à côté, les autres sont noyés et perdus au milieu d’immondes immeubles. Dans la grande majorité des cas, la végétation a repris ses droits soit à l’intérieur soit sur les façades… Loin du centre à pied, une visite s’impose au Museu Emilio Goeldi avec son parc botanique et son petit zoo. A l’intérieur du musée est retracée la vie de  peuples indigènes découverts en Amazonie, remarquable tant par les photos, vidéos et objets. Le parc et ses animaux est lieu de promenade en famille. La Basilica Santuario Nuestra Senohra de Nazare est un haut de pèlerinage. Elle était fermée lors de notre passage. En remontant le fleuve, le long des quais, des hangars abandonnés et tout à coup, Estacao das Docas. Cet ancien hangar a été aménagé en bars et restaurants chers avec quelques magasins de souvenirs chers aussi. Sur le quai de vieilles grues avec quelques parterres viennent agrémenter le tout. Continuant la remontée, le mercado Ver-o-peso est digne d’intérêt. Ici on trouve de tout : bars de jus
de fruits, restaurants, fruits, légumes, poissons, plantes médicinales, souvenirs… Entre ce marché et le fleuve, des bars où le prix des consommations sont plus de 2 fois inférieur à ceux vus 2 minutes auparavant, et en plus ici il y a l’ambiance !!! En fin de rénovation, le vieux marché couvert tout bleu avec ses 4 tours semble incongru. Juste en face, dans une petite cour, le nouveau marché rénové des bouchers est superbe. A côté le petit port de pêche où viennent accoster toutes sortes de bateaux, et où les marins dorment en attendant la fin du marché, pour savoir combien ils ont gagné de leurs pêches. Odeur et saleté nauséabonde à marée basse… De l’autre côté, de vieux immeubles coloniaux à voir de loin. Ce coin est un repaire de dealers, voleurs… Face au port, une horloge type Big Ben miniature. Derrière en traversant la grande place ombragée, le Palacio Laura Sodré et le Palacio Antonio Lemos – Museu Arte de Belem. Ce dernier se visite en chausson prêté afin de ne pas abimer
le magnifique parquet. Les différentes pièces présentent le mobilier et objets d’époque coloniale d’influence portugaise, anglaise et française. Superbe collection. Retraversant la place, une autre place où trône la Catedral da Sé que vous apercevez au loin lors de l’arrivée en bateau. Sa blanche façade n’offre rien de particulier. Le sol en marbre de Carrare, ses colonnes, ses statues et sa Vierge en font une visite mémorable. Autour de la place, le Museu de Arte Sacra, possède une splendide collection tant d’objets que statues religieuses. Il donne accès à l’Igreja Sao Francisco avec des autels en bois sculptés remarquables. Le Forte de Presépio est un fort Vauban miniature. Outre la vue qu’il a sur le fleuve, l’unique salle renferme des trésors trouvés à BELEM et dans la forêt amazonienne. La Casa des Onze Janelas est un bâtiment cubique qui fait des expositions temporaires et donne sur le fleuve.
Pour couronner le tout, la ville est d’une saleté repoussante, des trottoirs défoncer (attention aux chevilles fragiles), envahis de vendeurs à la sauvette, de magasins avec des hauts parleurs gueulant ventant leurs produits et toutes sortes de contrefaçons, des chaussées dans le même état… Beaucoup de climatiseur aux fenêtres dont le tuyau d’eau pend dans le vide, petite douchette assurée… Bref une ville qui n’offre pas beaucoup d’intérêt. Pour couronner le tout la ville fait partie des plus dangereuses du BRÉSIL. Tabassage en règle dans les écoles, voire plus. Les professeurs ne voulant pas intervenir ni appeler la police !!! Aux nouvelles télévisées et en première page des journaux, tous les jours on voit des crimes, des assassinats, rapts… mais très peu d’arrestations !!!  Des locaux rencontrés nous ont clairement avoués, que le Gouverneur local ne fait pas grand-chose pour que cela change.

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Il faut sortir de cette ville sale et ayant peu d’intérêt. Une traversée d’un peu plus de 3h (tout cela dépend du courant et des marées) vous emmène sur une énorme île.

ILHA DO MARAJO – SOURE ici on est loin de tout, bruit et insécurité. Se balader le long des plages du lever au coucher du soleil est un plaisir inoubliable. Voir les pêcheurs récupérer les poissons pris dans les nasses lors du retrait de la marée ou les voir rentrer au port pour vendre leurs poissons est aussi un plaisir. La quiétude du lieu est magique. Une fois ici, on se sent loin de l’agitation citadine, on perd toute notion du temps. Un endroit parfait pour faire un break de quelques jours voir plus. On n’a pas envie de repartir. Mais comme toute bonne chose, que l’on apprécie, il faut savoir y mettre une fin, afin de pouvoir y revenir un jour.

Je sais par avance que le réseau routier brésilien n’est pas à la hauteur de la taille de ce pays. Mais, quand j’interroge la personne derrière son comptoir pour savoir combien va durer mon prochain transfert, je suis plus que surpris. Il me dit 12 à 13h, et cela pour parcourir 490 kms, soit moins de 40 km/h !!! Très vite je comprends les raisons. La route est bosselée, trouée… mais surtout pleines de ralentisseurs, ici appelés « casse ressorts ». Et oui, pour les franchir, vous êtes obligés de ne pas dépasser les 10-15 km/h. Il y en a partout : en ville, dans les villages et mêmes en pleine campagne. Certains brésiliens en mettent devant chez eux pour leur propre sécurité !!! Comme le temps m’est compté, décision est prise de prendre un bus de nuit. Et pourtant, les attaques pour détrousser les passagers sont légions et connues sur cette liaison. Les compagnies ne s’en offusquent pas et ne demandent pas la venue à bord d’un policier le temps du trajet… Bref, une arrivée sans encombre au petit jour.

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Constat après 3 semaines dans ce pays. On pourrait croire que malgré sa croissance économique et son aura international, ce pays ressemblerait à ce qu’il représente. Loin sans faut. C’est un miroir aux alouettes qui nous est présenté. RIO de JANERIO, les chutes d’IGUAZU, SALVADOR et quelques plages, font très bien sur les cartes postales, bien sûr avec las favelas… Là s’arrête presque le pays.
En 2009, j’étais dans ce pays. Diverses évolutions ont eu lieu depuis, pas toutes grandissant le pays. 
La population : à l’époque, les yeux de tous étaient des girouettes. Entre jolies filles et jolis garçons, on ne savait où les poser. Quelle désolation maintenant. L’obésité (principalement chez les femmes) est presque partout. Oui presque, car seul les noirs en sont les moins atteints. Chez les jeunes, cela va encore, mais passez 18-20 ans, le règne du surpoids est actif. Les campagnes de prévention pour diminuer cet état, reste lettre morte et sans effet sur la population.
La pauvreté : la mendicité, les personnes vivant et dormant dans les rues, bref toute la misère, c’est surtout cela le BRÉSIL. Les échoppes « loteria », il y en a partout, c’est notre Française des Jeux. Mais ici, les gens font la queue dans la rue en permanence tant pour jouer que pour récupérer leurs gains afin de pouvoir se nourrir.
La propreté : la saleté des rues, des villes, des campagnes, des rivières… me font penser au HONDURAS, pays plus que 3 fois moins riche !!! La richesse est loin de faire l’éducation… Ne parlons pas des odeurs dégagées.
La bouffe : comme dans tous les pays latino-américain, dans la rue vous pouvez boire et manger presque à n’importe quelle heure. Mais c’est la 1ère fois, que je vois des restaurants en self-service facturant au poids les aliments mis dans l’assiette. Plus on mange, plus on paye… Allez-y et regardez qui en met le plus dans son assiette…
L’habillement : les magasins de vêtements sont partout, mais aussi des magasins de vente de tissus aux mètres. La taille mannequin est un leurre ici, il faut donc confectionner à sa taille… Pour les chaussures, pas de soucis car la majorité des gens portent des tongs. Mais que de marques, de couleurs, de dessins… certains ayant même un léger talon !!! Il n’est pas rare de voir des magasins présentant plus de 200 modèles…
La sécurité : quand on pense insécurité, immédiatement (hors pays en guerre) on cite le MEXIQUE. Certes oui, mais loin derrière le l’HONDURAS, Le SALVADOR, le VENEZUELA et le BRÉSIL. La criminalité est hausse permanente sur les 5 dernières années (rapport UNODC) et devance largement le MEXIQUE !!! Sur les 50 villes les moins sûres du monde, le BRÉSIL en classe 14, soit plus de 34% des homicides mondiaux !!! Tous les jours en 1ère pages des journaux, des informations régionales ou nationales, on vous montre les assassinats de la veille… SAO LUIS, ville soi-disant tranquille a plus de 100 homicides par mois, cela laisse rêveur. Dans les collèges et lycées, en plein cours il n’est pas rare de voir des rixes enregistrées sur des téléphones. Le professeur suit son cours comme si rien ne se déroulait !!! La ville la plus dangereuse du pays est RECIFE.
Il y a moins d’une semaine à RIO DE JANERIO, des gamins de 13-15 ans ont bloqué les 2 extrémités d’une rue et ont dévalisé violement tous les passants. C’est aussi cela le BRÉSIL.
Les différentes polices : municipal, civil, federal et militar sont soi-disant un peu partout, mais comme chez nous, pas au bon endroit au bon moment… voir en complément Le Monde du 28 mai 2014
L’économie : durant des années, ce pays a fait un protectionnisme outrancier, afin de favoriser son développement économique. Aujourd’hui, 3 conglomérats règnent sur la majorité de l’économie du pays. Ce qui n’est pas sans poser des problèmes cruciaux sur les prix de biens de consommation courante.
Ces derniers points ont favorisé l’accroissement de la corruption. Celle-ci se trouve à tous les niveaux politiques et économiques. C’est devenu pour tous « un sport national, au même titre que le football » !!! Des affaires éclatent au grand jour, mais sous de longs bras, elles étouffent avant que l’œuf n’éclose. Comme chez nous … A contrario, les informations sont moins censurées que chez nous, un journaliste français me l’a confirmé. Lui qui travaille dorénavant dans ce pays. Avant toute interview d’un homme politique français, l’ensemble des questions lui était soumise, il faisait son choix, et l’interview pouvait avoir lieu. Pour les journaux télévisés, la direction de l’information pouvait supprimer un sujet et/ou couper des commentaires !!! Vive la Démocratie. Il est grand temps que l’on supprime les 3 mots aux frontons des municipalités : « Liberté, Égalité, Fraternité » Ces mots ne sont plus dignes de notre pays. Ils ne représentent par la réalité vécue au quotidien par la population.
Sous le Gouvernement de Monsieur LULA, l’ensemble des prix sont restés relativement stables. Sous son égérie qui vient d’être réélue, Madame DILMA Rousseff, presque tous les prix flambent en permanence. L’électricité a pris 30% en 3 ans, l’essence presque autant à 2,50 reais (1 dollar) le litre pour un producteur, le transport en commun intervilles est d’environ 11 reais de l’heure (soit plus de 4 dollars1/h) plus de 3 fois1/2 plus cher qu’au PÉROU avec un PIB/habitant 11% supérieur !!! Nombre de brésilien se plaigne de cet état de fait. Ils lèvent les bras au ciel, crient au scandale contre le Gouvernement, Petrobras… mais rien de change. La corruption est plus forte qu’eux !!! Des manifestations ont lieu actuellement, suite à la réélection, tous les jours aux quatre coins du pays. Outre la demande d’un salaire minimum de 1 400 reais (soit environ 453 euros), ils veulent que bon nombre de prix des biens de consommation courante baissent.  
Ceci ne fait qu’aggraver la fracture sociale déjà importante ici. Les QHS ici ne sont pas les prisons, mais des lotissements. Poste de surveillance à l’entrée avec gardes armés, la réception des visiteurs ne se fait que si l’habitant vient le chercher… Mais dans certains cas, ce sont des villages avec magasins, cliniques, police… Tout le monde vit en vase clos !!!
L’église : le catholicisme est très présent. Mais dans bon nombre de petites villes ou villages, l’église elle : est adventiste, évangéliste, baptiste, Assemblée de Dieu…
La mixité : tout le monde en parle, de nos brésilien(ne)s du Bois de Boulogne. Sachez qu’ici, on en voit, mais pas tant que cela. Par contre le nombre de couple gay et lesbiennes s’affichant comme tel sont légion et quel que soit la taille de la ville. La population ne s’en offusque pas. Si dans nos contrées européennes la mixité de la couleur de peau n’est pas courante, ici c’est usuel. Blanc, métis et noir vivent en cohabitation et se marient sans que l’on puisse remarquer quelques soucis. Peut-être qu’ils existent, mais ils sont moins flagrant que chez nous. C’est une autre facette de ce pays.
La langue : comprendre le portugais est des plus ardus. Ils parlent vite et avec un léger accent germanique, oui. Lorsque vous demandez de répéter en parlant moins vite, c’est presque mission impossible… Rare sont ceux qui font des efforts pour vous comprendre. J’ai l’impression de voir des étrangers en FRANCE et qui essaient de se faire entendre!!! Ceux parlant espagnol ou anglais sont rarissimes, voyager dans ce pays est loin d’être aisé. En CHINE, cela m’était plus facile !!!





SAO LUIS
en retrait de l’Océan Atlantique, mais les marées sont aussi bien marquées que chez nous. La ville aux Azulejos fait partie des villes reconnues par l’UNESCO. Trouver les maisons ou immeubles avec ses fameuses faïences n’est pas aisé. Le centre historique possède quelques jolies demeures coloniales aux tons pastels, mais presque toujours cernées par de laides habitations ou bien dans un état d’abandon total. Les commerces sont des bars, hôtels, restaurants ou des échoppes de souvenirs… Durant le week-end, chaque bar propose son orchestre, où le reggae règne en maître.  Où est passé et passe l’argent de la conservation du Patrimoine. Quelques brésiliens l’avouent sans coup frémir : « dans les poches des politiques »… Sur le papier comme on dit, la ville serait superbe, mais c’est sans compter sur la saleté, l’insécurité, les odeurs nauséabondes… Attention, si les plans indiquent des noms de rues, pour les trouver, c’est du sport. Dominant l’entrée de la vieille sur la mer, le Palacio dos Leos est un immense bâtiment blanc dont l’entrée est encadrée par 2 petits lions en bronze. Juste à côté, le Palacio de La Ravardière en mémoire du français Daniel de la Touche qui créa cette ville. Au fond de l’esplanade, l’imposante Catedral da Sé toute jaune et blanche. A l’intérieur, belle fresque au plafond et bel autel baroque. Descendant au niveau de la mer, la Casa Do Nhôzinho présente les différents types de bateaux de pêche locaux, leurs nasses et une salle consacrée à l’artisanat locaux. Les autres casas autour sont restées portes closes durant le séjour… Une visite s’impose toutefois ici, c’est le Museu Historico e Artistico do Estado de Maranhào. Dans cette magnifique demeure coloniale, sont exposés mobilier, objets, ustensiles d’une riche famille locale du 19ème  siècle. Aux provenances diverses d’Europe et locales. Elle n’est pas sans me rappeler un peu le Palacio Antonio Lemos de BELEM. A un moment j’ai rencontré un photographe à qui j’ai exposé mes problèmes (voir
anecdotes équipage). Sa réponse m’a complétement déroutée : « Sao Luis es el fundo del mundo… » Dans une ville de plus d’un million d’habitants, il n’existe qu’un seul magasin de photos. Je suis allé voir de quoi il en retournait. Pas grand choix, et en plus hors de prix. Le même boitier avec le même objectif, ici 1 450 euros en France hors discounter 950 euros …  
De l’autre côté de l’embouchure de la ville, une île resté presque dans « son jus ». Pour y accéder, allez à la Cais da Praia Grande (face à la Casa do Maramhao). Les bateaux partant et revenant en fonction des heures de marées. La traversée (environ 1h30) se fait sur un voilier catamaran. Sujet au mal de mer s’abstenir. Dès que vous avez quitté la baie, la mer se forme avec des vagues arrivant de tous bords. Lors du passage, il y avait des creux de près de 5 mètres. La sécurité à bord n’est pas la priorité. S’ils ont les gilets de sauvetage, le port n’est pas obligatoire, mais vu la mer, il est conseillé de le porter…

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ALCANTARA est une petite ville presque endormie. De petites maisons basses aux couleurs pastelles
bordent les rues pavées. Dans la partie la plus ancienne, tous les câbles sont enterrés. 2 ruines correspondantes à deux églises semblent montrer la taille de la ville de l’époque. Le seul musée, qui aux dires de la population est une splendeur, était fermé durant notre passage. Un peu partout de nouvelles habitations se sont construites, mais avec la même désolation : câbles avec branchements pirates, ordures et déchets jalonnent les rues de terre ou pavées. C’est aussi ici, que le BRÉSIL a installé sa base de lancement de satellites, leur Kourou. Pour ceux désirant prendre quelques jours de repos, il existe quelques pousadas.

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Ici, les temps de déplacement sont longs pour ne pas dire plus. La qualité des transports et du réseau routier n’est pas à la hauteur du pays vu sa taille. Entre les omnibus, les bus et l’avion, il reste la location d’une voiture aux prix gringos. Le train ne transportant que des marchandises… On circule, à une vitesse moyenne de 40 km/h !!!

BARREIRINHAS est une ville touristique car au bord du Parque Nacional dos Lençois
Maranhenses. Cet immense parc au bord de l’Atlantique n’est que dunes. Durant la saison des pluies, mi-juin à fin octobre, se forme une multitude de lacs aux pieds de ces monticules de sable. Pour nous, il ne reste que quelques minuscules étendues d’eau. Si vous voulez bénéficier d’une vue éblouissante, la seule solution est le survol par avion, onéreux mais extraordinaire, aucun intérêt actuellement. De nombreuses agences existent afin de vous amener dans ce parc un peu mythique. Si l’eau manque, quelques endroits subsistent où l’on peut se baigner. Attention à ne pas vous aventurer seul. Comme dans le désert, il n’y a pas de repère… Le vent soufflant en permanence, vos traces de pas sont vite effacées.













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De cette ville, trois endroits méritent aussi le détour qui se font à partir du Rio Preguiças.

VASSOURAS petit hameau sur le bord de la rivière et les dunes protègent les quelques habitants du vent permanent de l’océan Atlantique

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MANDACARU qui du haut du phare vous avez une vue panoramique tant sur le Parque Lençois que sur la rivière avec les quelques hameaux des pêcheurs.

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CABURÉ hameau composé de quelques cases de pêcheurs en partie abandonnées, on y accède par bateau depuis BARREIRINHAS. Sur place, il n’y a rien excepté 2-3 restaurants pousadas pour gringos. Mais la vue est incroyable. Le village au bord du rio est protégé à l’arrière par des dunes donnant sur l’Océan Atlantique. Le vent souffle en permanence. Il est presque impossible voir dangereux de se baigner. Rester au sommet durant une petite heure et vous revenez abasourdi. Mais vous en aurez pris plein la vue.


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ATINS est un village plus reposant. On peut y aller depuis CABURÉ en bateau ou depuis la ville par des 4x4 qui font le trajet tôt le matin. De nombreuses pousadas y ont élu domicile. Les dunes du parc se trouvent à quelques heures de marche. Le vent souffle aussi ici très fort. Pour les amoureux de la mer, il existe des loueurs et écoles de kite-surf. Se baigner est facile. La mer se retirant très loin, des bancs de sable formant des barrages créent d’immenses piscines. Lieu de villégiature par excellence, beaucoup de brésiliens y viennent durant le week-end, période à éviter… Les rues ne sont que sable fin, parfois jonchées de feuilles de palme ou de cocos afin que les 4x4 ou quad puissent gravir les pentes. Quelques magasins vendent des produits de base, mais chers dus au transport. Faites vos courses avant de venir ici. On est un peu au bout du monde ici. La notion de temps n’est que futilité. Un lieu
où l’on a envie de poser ses valises sans vouloir repartir …
Pour continuer notre descente sur la face Atlantique, il n’existe 2 solutions. La 1ère revenir en arrière sur SAO LUIS (soit 250km) et prendre un bus direct. La 2ème consiste à partir de BARREIRINHAS, mais là cela se corse. Il faut plus d’une journée en changeant un minimum de 3 fois de modes de transport et ce pour faire à peine 1/3 du trajet. Donc retour arrière…


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RECIFE ville de près de 4 millions d’habitants sur la mer. Le centre historique est « aussi propre » que les autres villes, mais le patrimoine historique est mieux mis en valeur. Tout se fait à pied sans souci, et si la ville fait partie des villes dangereuses, on ne le ressent concrètement pas à contrario de BELEM et de MANAUS. Toutes les églises sont baroques. Si les façades se ressemblent, les intérieurs sont très différents les uns des autres. Les Igrejas do Divino Espirito Santo, N.S. Rosario dos Pretos, do Livramento … mérite un coup d’œil à l’intérieur. Mitoyen de la Basilica N.S. da Penha (reconnaissable de loin grâce à sa couleur rose) le Mercado Sao José propose de tout : nourriture, bars, restaurants, souvenirs… À l’extrémité nord de cette île, la Praça da Republica. Autour de ce parc bien entretenu, de jolis bâtiments du 19ème le Teatro, le Palacio Justicia, le Palacio Gouvernadore… Traversez le rio et vous êtes dans RECIFE Antigo. Ici les bâtiments de l’époque coloniale sont mieux mis en valeur. Le Paço Alfandega ancien poste de douane a été reconverti en centre commercial. Allant vers le nord, la Praça Rio Branco est sur la mer. De beaux bâtiments la cerne, dont Caixa Cultura. Actuellement une magnifique exposition MIRO est présentée. Le long de la mer, un bâtiment abrite un centre artisanal. Vous y trouvez toutes sortes de souvenirs réalisés localement et à des prix des plus corrects. 2 rues derrière, rua Bom Jesus est bordée de superbes immeubles bien entretenus. Au milieu la synagogue a été reconvertie en centre culturel. Si vous y êtes le dimanche, des vendeurs installent leurs stands et vendent toutes sortes de produits. Les bars sont un bon lieu de repos à l’abri des arbres. Au bout la Praça do Arsenal ombragée a à un de ses angles Paço do Frevo. Ce musée mentionne toutes les dates importantes du
pays et quelques mondiales. A l’étage l’histoire de la danse forro et au dernier niveau outre la vue, des démonstrations de cette dans ont lieu régulièrement durant la journée.


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PORTO DE GALINHAS petite station balnéaire au sud de RECIFE, mérite le détour.
Outre que l’emblème de la ville soit le poulet (galinhas), ce lieu de villégiature est d’une quiétude superbe, sauf le week-end… La mer est un véritable aquarium, pas besoin de bouteilles, avec de superbes coraux. Les plages s’étendent sur des kilomètres et y trouver des lieux de repos loin du tumulte central est des plus aisés. 


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Mitoyenne, la ville d’OLINDA fourmille de belles demeures, musées et églises d’époque coloniale en grande partie restaurées, le tout sur l’Océan Atlantique aux couleurs des eaux des Caraïbes !!! Tout ce qu’il y a à voir se trouve sur la colline au sommet de laquelle se trouve l’Igreja da Sé. Ce point de vue domine la ville et non loin vous apercevez une partie de l’étendue de RECIFE. Les nombreuses églises qui jalonnent la colline n’ont pas de réelles heures d’ouverture. Au petit bonheur la chance. La Casa do Turista ne peut vous en dire plus à ce sujet. Les couleurs pastelles des façades apportent une douceur de vivre. On a l’impression par moment que le temps ici s’est arrêté il y a des dizaines de lustres. Le Museu do Mamulengo est un trésor. Plus d’un milliers de personnages et animaux des théâtres de marionnettes ambulants. Une tradition qui tend à disparaître. Venir ici sans
passer l’Igreja e Convento Sao Francisco c’est comme si vous n’étiez pas venu. L’entrée entre son plafond peint et ses murs recouverts d’azulejos vous poussent à faire la visite. Tout au long des lieux visités, vos yeux ne s’étourdissent. Que ce soit la sacristie, l’église, les couloirs, les plafonds… Une visite tellement riche, qu’il est préférable de la faire en fin de journée afin d’apprécier ce que vous avez vu auparavant.     




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Descendant le long de la mer, il faut plus de 15h pour parcourir un peu plus de 800kms. Tout le monde en parle tant en bien qu’en mal.

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SALVADOR de BAHIA est encore plus contrastée que l’on ne pourrait l’imaginer. Des quartiers riches entourés de « favelas » et de moyenne classe, entre saleté et propreté, entre piétons, bus brinquebalants et voitures aux vitres teintées noires… que de contrastes. Mais cela ne s’arrête pas ici. Le centre historique ou Pelourinho situé dans Cidade Alta est encore pire. Les quelques rues manucurées où se côtoient musées, églises, hôtels-pousadas et commerces en tous genres, est le « ghetto des touristes ». Sortir d’une rue et vous êtes dans un autre monde. Par deux fois, des commerçants, nous voyant prendre une autre rue, nous ont que vivement conseillé de ne pas y aller… Des immeubles délabrés
abritent la majeure partie de la population locale. Prendre l’ascenseur pour descendre dans Cidade Baixa est encore autre chose. Aller dans le quartier Barra est aussi surprenant. Entre ses 2 forts, son phare et surtout la plage de Praia Porto da Barra qui est un lieu de loisir de la population locale. Ici sorti du ghetto, c’est prendre des risques tant pour les objets que vous pouvez avoir que pour vous. Si le quartier regorge de policiers, ils sont plus là en apparat qu’autre chose, paroles et dires des locaux et commerçants !!! Rien n’arrête entre autres les accrocs de crack pour avoir leur dose quotidienne.

Errer dans les rues de Pelourinho est agréable. Vos yeux ne savent pas où se poser. Tout est propre presque immaculée : rues, places, immeubles, églises etc… Qui plus est, l’omniprésence policière fait que l’on se sent en sécurité !!! S’il existe une forte présence policière, ne vous fiez pas de trop, elle est plus que laxiste… Une visite à ne pas manquer est l’Igreja e Convento Sao Francisco. Les murs du cloître sont tapissés d’anciennes azulejos correspondant à des phrases sur les vices, les vertus, l’argent, l’amitié… La sacristie est remarquable avec son plafond à caissons et son meuble servant à entreposer les différentes tenues ecclésiastiques. Quant à l’église elle est exceptionnelle. Tous les murs sont recouverts soit d’autels en bois dorés soit de plâtre sculpté et peint. Elle n’est pas sans rappeler son homonyme d’OLINDA, sauf pour l’église. Ce côté baroque me fait plus penser aux églises mexicaines, péruviennes ou boliviennes d’influence espagnole que portugaise. Sur la Terreiro de Jesus outre les églises, le Museu Afro-Brasileiro mérite le détour. Il
retrace l’histoire entre l’Afrique et la ville par des photos, objets... D’ailleurs on croise plus des noirs que des blancs ici. Sur cette place, il y a tout le temps des musiciens et danseurs qui jouent la Capoeira. Les prendre en photos c’est accepter de les payer… descendant vers le nord, vous ne pouvez manquer le Largo de Pelourinho. Cette place triangulaire en pente raide est la carte postale typique de SALVADOR. Elle abrite le Museu da Cidade. C’est ici que les personnes se donnent rendez-vous, mais aussi les femmes en costume traditionnel posant contre monnaie sonnante et trébuchante. Remontant en face la rue abrite bars et ateliers d’artistes. Au milieu, l’escalier qui mène à l’église sert d’estrade le mardi soir aux spectateurs venus écouter des groupes de percussionnistes. Continuant la montée le Largo de Carmo,  l’Igreja da Ordem Terceira do Carmo. L’intérieur révèle des statues magnifiques et un Christ grandeur nature dont le sang n’est que rubis. Peut-être aurez-vous la chance d’assister à une messe à dominante de population noire. Entre chants Gospel, applaudissements et au moment de
la communion des personnes arrivent de l’extérieur apportant : eau, vin, pain, fruits… Une très grande liesse qui vous prend aux tripes. Être le mardi ici a quelques choses de magique. Toutes les écoles de percussions se retrouvent dans les rues pour jouer certains n’ayant que 3-4 ans. Tous les samedis soir en lieu et place du Museu de Arte Moderna des concerts de jazz, où certains amateurs viennent montrer leurs talents. Vous pourrez voir, sans pour cela jouer les voyeurs, de l’une des plus fabuleuses favelas. A flanc de colline elle descend jusqu’à la mer, presque tous ont eu vue idyllique sur la Baia de Todos os Santos. Lors du concert des brésiliens m’ont dit, ici il n’y a jamais d’histoires

et de problèmes. Les gens sont trop heureux d’être là.
Le Mercado Modelo sur le bord de la baie, au pied du centro historico est accessible par l’ascenseur de la Praça Principal. Ce bâtiment abrite que des marchands de souvenirs meilleurs marchés que ceux de Pelourinho. A l’arrière des bars où se retrouvent une partie de la population locale. Juste de l’autre côté de la route un magnifique édifice recouvert d’azulejos tombe en ruine, ce n’est pas le seul dans le quartier. Au côté opposé, la capitainerie du port où du quai vous pourrez voir
les pêcheurs revenir avec leur butin dans de simples barques.
Il est venu le temps de quitter le pays, d’autres aventures en d’autres lieux m’attendent…
Pour se rendre à l’aéroport suivant les jours, le bus local met entre 1h et 3h… De toutes les façons la ville étant construites sur de multiples collines et bord de la mer, il n’existe pas de voie rapide, d’où des embouteillages réguliers. En taxi cela coûte en moyenne 90 reais pour 2,80 reais.



Maintenant je vais vous dresser un état des lieux de ce pays. Il n’est pas fait sous l’état de la colère, mais c’est un constat. Celui-ci a été fait conjointement avec une journaliste coréenne, un belge, des brésiliens et une française que j’ai vus et revus à divers moments de mon séjour. Vu pour la 1ère fois à BELEM, revu à SAO LUIS et à SALVADOR. Il est important que ce message soit diffusé le plus largement possible.

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Nous sommes tous unanimes de constater que le pays ne ressemble pas aux images d’Épinal publiées tant dans les reportages que dans les brochures touristiques.
Si le pays est classé 7ème en puissance économique, la montée de ces dernières années ne s’est pas faite sans faire des dégâts. D’autres sont à venir, en 2013, il était en récession. L’éducation est loin d’être au rendez-vous. Ce pays est sale comme un pays pauvre. L’écart entre les pauvres et les riches est devenu un gouffre. La ville de SAO PAOLO est la 1ère ville au monde a disposer d’une tour de contrôle réservée uniquement aux hélicoptères… Toute la journée un vrombissement permanent vient troubler le silence du ciel.
Toutes les villes ont des QHS (Quartier Haute Sécurité). Il s’agit d’une zone fermée avec caméras de surveillance dans tous les coins, poste avec garde armée à l’entrée. Pour y rentrer, on doit montrer patte blanche : code, carte magnétique… mais de plus en plus empreinte digitale !!! A l’intérieur, des maisons cossues loin de tous regards indiscrets; mais dans certains, vous avez toutes sortes de magasins de proximité, médecins, clinique… Une petite ville dans la ville, une sorte de vie en autarcie.
Les multiples polices (militar, federal, civil et municipal) sont d’une inefficacité affligeante. Elle est corrompue à tous les niveaux. Elle est en relation avec les dealers, qui leurs indiquent à qui ils viennent de vendre de la drogue. La police arrête la personne, et pour remercier le dealer soit elle en garde une partie soit la lui rend contre monnaie sonnante et trébuchante !!! Il en est de même avec de nombreux voleurs !!! A SALVADOR, alors que j’allais prendre une petite rue juste à côté de la Prefeitura, un commerçant m’a dit : rue dangereuse. Lorsque je lui ai montré les policiers en faction juste de l’autre côté de la rue, il m’a répondu : cela ne change rien, elle ne fait rien !!! La corruption est ici au même niveau que le football, « un sport national ». Dans cette ville de plus 3 millions d’habitants, il existe de multiples ghettos. Le plus impressionnant est le « ghetto touristique » qui englobe une petite partie du centre historique qu’est le quartier de Pelourinho. Toutes les rues où se trouvent les majeurs : musées, églises, immeubles et maisons restaurées, des groupes de 3 à 5 policiers tous les 100m, sans compter les caméras. Sortir de là en prenant une rue perpendiculaire ou parallèle, vous entrez dans un autre monde. Les commerces vendant la même chose sont 3 fois moins chers, les rues et trottoirs sont en piteux états et sales. Aussi, ici on vous regarde un peu comme un martien. Si vous y allez n’ayez rien de valeur sur vous et dans votre sac, danger permanent.
La politique mise en place par DILMA ROUSSEF en faveur des pauvres est loin d’être un succès. Une grande majorité utilise l’aide pour s’enivrer du matin au soir, pour acheter de la drogue … Mais comme en même temps elle a libéré les prix, ceux-ci se sont envolés. Il suffit de lire les informations des guides de voyages, pour vous en rendre compte immédiatement. Sur les 2 dernières années, les prix ont pris entre 50 et 100% sans aucune modification du service. Le plus grave est que la population, les biens de consommation courante ont aussi grimpé en flèche : fruits, légumes… et le transport inter-villes. Ils ont l’impression que le Gouvernement ne souhaite pas voir une partie venir vers les grands économiques en les fixant à leurs terres. Ce n’est pas sans me rappeler la CHINE qui fait de même…
Les conséquences sont devenues multiples : corruption, drogue, délinquance, violence… une INSÉCURITÉ omniprésente. Les endroits calmes, sont de petites villes ou villages où le côté « tout le monde se connaît », les gros bras… n’ont pas encore investis. Qu’en sera-t-il demain? Mais si ces lieux sont calmes, une population gentille, accueillante… des endroits magiques pour le surf, la plongée...;  il n’en reste pas moins que d’un point de vue culturel (maisons coloniales, musées, églises…), il n’y a rien.
Pour essayer de faire face à la flambée des prix, il n’existe que le système « D ». Ce système passe par la corruption. Et oui, tout est fait pour payer le moins cher possible, de ne pas payer de taxes, de monnayer ses connaissances… Ils disent : « pourquoi pas nous alors que la Présidente et toutes les branches politiques sont mouillées (pour ne pas dire trempées dans des affaires) ». Tous avouent que cela est devenu un sport national !!! Les différentes polices en trouvent des revenus complémentaires. On laisse, les dealers, les voleurs… en liberté. En retour de leurs actes une quote-part leur ait versée… Les divers rapports internationaux mentionnent que ce pays est de plus en plus corrompu depuis l’arrivée de la Présidente.
Là intervient la délinquance. Au vu de l’impunité, nombres de personnes, se disent pourquoi pas nous. Près de 80% des étrangers rencontrés voyageant seuls ou en couple (pas d’éléments pour les groupes), eux ou de leurs amis se sont faits agressés « hors des zones à risques et tard le soir », donc avec une présence policière accrue à contrario des zones difficiles. Leur tenue n’avait rien de provocante ou d’ostentatoire. Face à un couteau, une machette ou un revolver, on ne joue les gros bras, on donne ce qu’ils veulent. Ils le savent et n’hésitent pas. Surement mécontent de ne pas gagner assez, ils forment des bandes. Ce sont en fait que des gangs, où ne règne que la loi du milieu. Cette population est en recrudescence permanente et dans les coins du pays !!! Ici la seule loi, est celle du plus fort et du plus futée qui gagne. Toutes sortes d’armes sont utilisées pour obtenir gain de cause.
Avant 2009, le nombre des homicides diminuait, depuis il ne cesse de croître !!! En 2012, plus de 56 000 morts. A titre de comparaison, l’INDE qui est 6 fois plus peuplée n’en a eu qu’un peu plus de 44 000, et le NIGÉRIA (de la même taille) pays pas des plus recommandables que 33 000 !!! Le MEXIQUE très souvent décrit comme tel, n’en a eu que 26 000… Cela laisse rêveur mais surtout dubitatif. Dans la même rubrique, entre les années 2000 et 2012, c’est plus de 600 000 personnes, qui ont été assassinées. Dans le monde, il y a eu 479 000 morts par homicides. Si vous faites le rapport, le BRÉSIL a lui tout seul en réalise 11,70% !!! Un record qui va être dur à égaler … Tous les jours les journaux font la une avec photos trash des meurtres de la veille. La télévision n’est pas en reste en montrant des images identiques…
Tous les brésiliens rencontrés sont de plus en plus inquiets. Car si jusqu’à présent, les gangs faisaient principalement « le ménage entre eux », rapt de personnes richissimes…, maintenant ils s’en prennent à tout le monde !!!




Assassinat des SDF car ils faisaient "tâches" dans les villes où se déroulaient la coupe du monde de football !!!!





   

    Ce pays mérite Palme, Oscar… pour : saleté, coût, insécurité grandissante, violence extrême et gratuite, corruption… UN PAYS À FUIR et A LAISSER DANS SON BAIN DE SANG, sauf si vous êtes un tueur à gages…