samedi 1 février 2014

Bolivie 29 janvier au 27 mars


BOLIVIE
29 janvier au  27mars 2014




Horloge bolivienne...


Le 2ème drapeau représente la pluri nationalité du pays voulu par Evo MORALES et inscrit dans la nouvelle constitution.

Pour information, sachez que dans presque tous les musées et les superbes églises, il est INTERDIT de prendre des photos. Vous pouvez le faire, mais sachez que ce ne sont pas des vigiles qui exercent la surveillance mais la police bolivienne… A vos risques et périls, nous avons pris le risque. Elles ne sont pas toutes bonnes, mais il reste un souvenir de ces places majestueuses… Pour quelles raisons, personne n’a pu y répondre. Cela est d’autant plus frustrant que dans les autres pays d’Amérique Centrale, des joyaux similaires peuvent photographiés sans flash il va de soi. Aussi, mettez vos mirettes aux aguets sur 360˚ afin de ne rien perdre !!!


LA PAZ arrivée à l’aéroport de EL ALTO (4 082m) à 4h du matin. Nous nous y attendions, un mal de crâne dû à l’altitude se fait sentir. Ne pas oublier qu’en arrivant de PANAMA City nous étions au niveau de la mer.















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La route menant à notre prochaine destination, n’est en fait qu’une route de montagnes. Si jusqu’à présent, hormis le MEXIQUE, l’état des routes a laissé plus qu’à désirer. Surprise ici, on se croirait sur nos routes : propres, bien entretenues, peinture des lignes… Bref un parcours sans encombre et sans être secoué comme des pruniers. 















À un moment, le bus s’arrête et tout le monde descend. Suivant les passagers, nous montons dans une petite embarcation (2B$) pour traverser un détroit entre le lago TITICACA et le lago de HUYNAYMARKA. Sur une sorte de barge, notre bus nous suit. Ici c’est un ballet incessant de navettes passagers et de barges pour rejoindre les 2 rives. 






D’un côté SAN PEDRO de TIQUINA (3815m) et de l’autre SAN PABLO de TIQUINA. Une fois ici, on se dit que l’on est presque arrivé. Eh bien non, il faut encore une bonne heure et demie pour atteindre notre destination.


















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Le LAC TITICACA est à 3 810m d’altitude. C’est le plus grand et haut lac d’eau douce de l’Amérique du sud.
Ce pays est le plus pauvre de toute l’Amérique du Sud. Si la majorité de la population vit dans les villes, il ne faut pas oublié que 64% sont des indigènes. Aussi ils font partis des plus démunis au sein de la population totale et ce malgré les efforts du Président Evo MORALES. Leur pouvoir d’achat a augmenté mais est encore loin de celui des métis. 
COPACABANA (3 860m) (ne pas confondre avec la plage de Rio de Janeiro) est une petite ville à flan de montagnes sur le bord du LAC TITICACA.


 













Le lendemain de notre arrivée débute les festivités qui perdurent depuis 431 ans (généralement du 31 janvier au 4 février)!!! Dans les rues défilent des orchestres venus des 4 coins du pays avec des danseurs et danseuses en costumes traditionnels. Un plaisir des yeux et des oreilles. Le soir d’autres orchestres jouent toute la nuit au rythme de la bière, du rhum et du whisky… 
















Tous les jours, ils recommencent, et au milieu des groupes des hommes et des femmes leurs vendent des boissons, mais uniquement alcoolisés!!! En fait, cette fête fait venir des milliers de pèlerins qui se recueillent dans la Catedral. Mais aussi, c’est pour eux l’occasion de décorer leur voiture pour la faire bénir… 














Bien évidemment les fidèles vont monter à El Calvario qui culmine à près de 4 000m. Sur le parcours, les 14 stations du Chemin de Croix sont faites dans la joie et la bonne humeur, le tout aidé par l’alcool. 







La vue du sommet mérite de perdre quelques kilos et d’être essoufflé … Évadez-vous quelque peu pour aller admirer le
Tribunal del Inca situé en face du cimetière. A quelques centaines de mètres, un chemin monte à Horca del Inca, qui n’est autre que l’observatoire astronomique qu’utilisait les Incas à leur époque. Mais venir ici sans aller dans les îles seraient un péché mortel.

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Une chose surprenante ici, c’est que les commerces n’ouvrent que vers 10h du matin. Mais aussi, presque tous font une pause entre 12h30 et 15h. La journée continue n’existe que dans le marché.


Quelques photos, et beaucoup sur le lien plus bas.




























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ISLA DEL SOL est la plus grande des îles sur le lac appartenant à la BOLIVIE. Des navettes y partent tous les jours. Si votre choix se portent sur une place sur le toit, méfiance car l’air devient très vite très frais, prévoyez un vêtement chaud. Il faut près 2 heures de traversée. Un conseil, choisissez une navette s’arrêtant au nord.


S’il fait en général plus beau ici, attention au vent et quand vous êtes sur les sommets qui sont à 4 000 m, le soleil tape mais la température descend aussi très vite.















Le village  CHALLA'PAMPA est fait de quelques centaines d’âmes. La majorité des hébergements sont sur les 2 plages. Celle derrière l’arrivée des navettes est plus agréable, plus abritée et plus propre. 














Le réveil au bord d’une plage à plus de 3 800m à quelque chose d’inoubliable. Un sentier part à l’extrémité nord (moyennant finance) et vous emmène découvrir des lieux incas : Templo del Sol, Piedra Sagrada, Titi Khar’ka, Chincana ruins
































Le must est de faire cette balade en fin d’après-midi afin de monter au sommet de la montagne et d’assister au coucher de soleil sur le lac. Cet emplacement est aussi un lieu de méditation pour de nombreuses personnes. Munissez d’une torche pour redescendre car il n’existe aucun éclairage.














Le lendemain partez vers le sud, deux sentiers existent. L’un longeant en grande partie la côte et l’autre étant sur les cimes. Nous avons choisi le 1er. Les vues sur le lac sont par endroit à couper le souffle. Le petit village de CHA’LLA est niché au fond d’une petite anse et en partie  à flan de montage. Les pans de la montagne sont colorés grâce aux cultures en terrasses principalement faites de fleurs. Les petits de murets de pierres sèches rappellent étrangement l’ECOSSE et l’IRLANDE… A10’ de l’arrivée, vous devez payer à nouveau. En fait cette somme sert à l’entretien du site et des sentiers parcourus l’île qui est divisé en 3 parties.

























YUMANI est le village principal de l’île situé au sud. A l’arrivée on vous réclame 5B$ pour accéder au village et aux sentiers. À contrario des autres villages, celui-ci est le plus courus des touristes. Nombre d’hôtels, restaurants, vendeurs de souvenirs… en fait une étape importante. La majeure partie se trouve sur le versant est, qui n’offre pas la meilleure vue. Pour ma part, hormis le sommet et versant ouest, pour la vue et les balades, l’attrait de ce village « écossais » ne vaut pas l’engouement touristique. Un point à ne pas négliger, quand vous arrivez, la montée d’Escalera del Inca, de chemins ravinés… vous attend. La montée au sommet chargé va vous prendre entre ¾h et 1h.


Un sentier vous conduit vers le sud à Pilko Kaina, un ancien temple au bord du lac. Mais le point de vue que vous avez en permanence tout au long du sentier qui reste au sommet est magnifique. Vous voyez ISLA de LA LUNA, la côte péruvienne et bolivienne, et au loin les sommets enneigés de Cordillera REAL qui culminent à plus de 6 000m.



























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Pour votre ticket de bus, à COPACABANA vous avez l’embarras du choix des destinations : PEROU, UYUNI, LA PAZ… et pas la nôtre qui est RURRENABAQUE, sommes donc obligés de retourner sur LA PAZ afin d’y aller. Suite aux diverses informations que nous récoltons et voyons ces dernières 24h, il nous est impossible de nous y rendre : route éboulée, inondée, village coupée du monde… Changement d’itinéraire, ce qui n’est ni la 1ère fois depuis le départ et qui sera sûrement pas la dernière fois.


Départ à 14h30 avec un bus pour nous « grand luxe » car 17h de trajet… pour parcourir un peu plus de 900kms !!! En fait, suivant les heures, les durées et les destinations, il existe 4 sortes de bus. Le standard (vieux bus), le moderne dont les sièges peuvent un peu s’incliner, les semi-cama dont les sièges s’inclinent à 130-140˚ et les camas. Dans ce cas, il n’existe que 3 sièges de front et cela s’inclinent à environ 150-160˚, du grand luxe. Tout se passe pour le mieux dans ce siège-lit. Mais, à 7h du matin, arrêt du bus avec devant nous environ 50 camions. 
















En l’espace d’une demi-heure la file s’allonge derrière nous à perte de vue. A 8h, c’est le chaos total sur la voie opposée. Des minibus, des voitures, des taxis, des motos-taxis et des personnes à pied vont essayer pour certains de savoir ce qui se passe et d’autres essaient de s’intercaler au milieu de la file. 
















La raison de ce blocage est que le pont est en réparation. Nous sommes donc obligés d’attendre la pause déjeunée des ouvriers pour passer !!! Mais nombre de personnes dans les bus ne veulent pas attendre, c’est pourquoi des taxis font le plein dans les 2 sens pour les emmener en prenant une autre route, ou bien ils prennent une moto si leur destination n’est pas trop loin. A 12h30, nous repartons et finissons par arriver à 16h…

L’accueil des gens tant indigènes que métis est magnifique. Quand vous leur demandez un renseignement, un service… toujours ils vous répondent, vous aident… et avec le sourire. Les prendre en photos, pour une grande partie, elle s’y prête volontiers. Déjà plus de 10 jours que nous sommes ici et c’est un réel plaisir de voyager dans ce pays.
SANTA CRUZ (417m) est la 2ème ville du pays, mais la province est de loin la plus riche, ce qui n’est pas sans poser de réel problème avec le reste du pays. 















A la différence de LA PAZ, ici c’est le plat pays et l’extrémité occidentale de l’Amazonie


Comme la place ne manque pas la ville est hyper étendue. Autour de la Plaza 24 de Septiembre, la Basilica Menor de San Lorenzo est édifiante à plus d’un titre. L’édifice est tout en briques alors qu’il n’existe aucun autre bâtiment alentour construit ainsi. A l’intérieur, vous pouvez admirer son magnifique plafond entrecoupé d’arches peintes et un magnifique tabernacle or et argent. Très longue et très étroite, elle ressemble plus à un énorme couloir.  















                         
Le Museo de Arte Sagrado ressemble à bien d’autres musées du même type que nous avons pu voir précédemment dans d’autres villes et pays. Sur la gauche de la place, à côté du teatro, la Casa Cultura mérite un détour ne serait-ce que par les différentes expositions temporaires ayant lieu. Lors de notre passage, il s’agissait de Warmer (Suisse) où l’on retrouvait ses différentes affiches tant publicitaires que de cinéma. 



Un peu plus loin à l’angle, le Museo de Historia Nacional fermé lors de notre passage. Une visite s’impose en face, c’est le bureau Correos (de poste) principal, désuet et hors du temps. Un autre lieu d’exposition temporaire à voir aussi, se trouve sur la petite place jouxtant l’arrière de la Basilica. 















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Pour ceux qui s’intéressent aux différentes espèces animales de ce continent, une visite s’impose au Jardin Zoologico. Là vous pourrez voir un grand nombre tant de fauves, oiseaux… plus ou moins menacés de disparitions. tous proviennent de BOLIVIE.


















































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L’énorme Terminal Bimodal (bus et train), vous permet d’aller dans toutes les grandes villes du pays et des pays limitrophes. De là partent aussi des bus pour les moyennes distances. Pour les autres, vous êtes obligés d’en prendre un autre en fonction de l’orientation dans laquelle vous vous rendez. Rentrant un peu dans l’AMAZONIE, Llanos de Chiquitos et Llanos de Guarayos, nous partons un peu à la découverte de cette région où les touristes ne sont pas légion …

La pauvreté jusqu’à présent n’était pas flagrante. Ici à SANTA CRUZ les mendiants et les handicapés sont légion. Cela se retrouve principalement dans les grosses agglomérations (comme partout dans le monde). Parfois une gêne s’installe à la vue de certaines personnes.

Voir des gens avec des lunettes de vues, est réjouissant. En effet, au Guatemala, Honduras, El Salvador et Nicaragua, les personnes qui en portent sont des rares exceptions.  Lors de la traversée de ces pays, par plusieurs fois, on m’a demandé les miennes. A chaque fois la personne me faisait un énorme sourire car pour elle, c’était une sorte de nouvelle vie qui s’ouvrait à elle. L’évolution du service de santé ici a fait des progrès énormes ces dernières années.

On sait que les américains ne sont pas en odeur de sainteté ici. Aussi, vous ne trouvez pas de Mc Do, Pizza Hut, Burger King… ces chaînes de mal bouffe !!!

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RUTA LAS MISISONES JESUITICAS est en fait une suite de petites villes dans lesquelles les jésuites arrivèrent à partir de 1691. Ils aidèrent la population tant d’un point de vue culturel, cultuel mais aussi défensif envers les différentes tribus environnantes.

Ne suivez pas notre itinéraire (qui est celui préconisé par Lonely Planet), pour la raison suivante. A partir de SAN JOSÉ de CHIQUITOS, les bus ne partent que le lundi, mercredi, vendredi et samedi pour San Miguel, San Rafael… Alors que dans l’autre sens, ils circulent tous les jours. L’autre solution est de loin un 4X4. Ici les routes sont des pistes, et dès qu'il pleut elles sont quasi impraticable !!!

SAN JOSÉ de CHIQUITOS notre première étape est des plus délicieuses à plus d’un titre.

























Arrivée dimanche en fin de matinée, avec nos quelques mots d’espagnol, nous avons du mal à nous faire comprendre, une grande partie de la population parle leur dialecte d’où des écoles bilingues. En fait, nous souhaitons savoir quel jour et à quelle heure est le bus pour notre prochaine destination.





















En plein centre, une immense place arborée, avec  sur 3 côtés des maisons (certaines devenues mairie, hôtels ou restaurants) de plain-pied avec une avancée supportée par des colonnes en bois. Sur le dernier côté, d’une couleur ocre jaune, le funerario, l’église, sa tour de cloches et le fronton de la parroquio. 














Une fois passé sous la tour, une immense cour intérieure ressemblant à un cloître. Sur la droite un simple musée raconte l’histoire de cette mission et les différentes étapes de la rénovation. L’on admirer tant à l’intérieur qu’à l’extérieur les peintures ornant fenêtres et portes mais aussi mises en cimaises. 


L’église quant à elle, surprend par ses retables en bois dorés et peint, ses nombreuses statues et ses anges. La chaire sculptée en bois doré et peinte, avec sous chapeau une blanche colombe. Sortir sans trouver ses mots tellement l’on est admiratif.

S’il existe quelques rues pavées ou cimentées, tout n’est que sable ocre rouge, envahie d’ornières, de nids de poule, de mare d’eau… Nous sommes actuellement en pleine saison des pluies. Ici pas de taxi, mais des motos taxis car elles peuvent aller n’importe où !!! Comme autour de la place, la majeure partie  des maisons ont des avancées soutenues par des colonnes en bois parfois sculptées. 

































En face de notre hôtel, un restaurant qui sert un « pique macho » tellement délicieux, pour 30B$ pour 2 personnes,  que nous y allons presque tous les jours.

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Mardi 6h45 nous arrivons devant la compagnie de bus; en fait il n’y a pas de bus le mardi… Comme ces dernières 24h il n’a cessé de pleuvoir au nord, le bus de mercredi est annulé car la route est inondée à plusieurs endroits !!! 














De retour à notre hôtel, nous regardons les informations et là un peu de panique. La province de BENI, plus au nord de là où nous sommes, est submergée de pluies diluviennes. Routes coupées, effondrées… font que villages et troupeaux de bestiaux sont coupés du monde. Les évacuations se font par hélicoptères et canoës… Bref, on croise les doigts, cela ne nous porte pas bonheur… l’après-midi et lendemain, il ne cesse de pleuvoir. Fort heureusement, le grand beau temps est de retour, avec un soleil superbe qui redonne vie à la ville et aux couleurs des maisons.


Nous allons croiser tout au loin de cette route, une population très surprenante de voir ici. Ce sont des Amish (d’origine américaine) … comme vous avez pu les voir dans le film « Witness ». Les vrais tradis : sans voiture seulement avec leur traditionnelle voiture cheval noir, les femmes avec leur robe sombre couvrant les genoux, des chaussettes couleur chair, des chaussures noires et plates et évidement le chapeau de paille. Pour les hommes, la salopette noire, chaussures noires et le chapeau de paille. Certains arborent la casquette mais elle est noire.


























Certains viennent en ville en taxi ou en bus et repartent de la même manière. Ils élèvent : poules, canards, vaches et vendent animaux ou œufs et lait aux commerçants des villages et villes de cette région. Les prendre en photos est très difficile. Comme ils sont toujours à plusieurs, il y en a toujours un qui regarde tout autour, et surtout s’ils voient des touristes avec un appareil photos !!!



La route pour rejoindre la ville située plein nord, ce n’est en fait qu’une piste sablonneuse ocre rouge damée. Nids de poule, ornières sont légion. Le chauffeur est plus un pilote de rallye. Dérapage du bus, contrebraquage… tout cela en discutant et en se retournant vers sa petite amie assise derrière lui et buvant soit de l’eau soit du soda fort heureusement. 2h1/2 pour parcourir les 130 kms en s’arrêtant régulièrement tant pour prendre ou descendre des passagers, mais aussi pour vendre des cartes téléphoniques aux personnes accourus au bord de la route suite à un long coup de klaxon annonçant son passage… 


Nous comprenons pourquoi 2 jours auparavant la route était coupée. Par 2 fois, 2 immenses étendues d’eau sont presque au niveau de la route. En se retirant à ces endroits, ce n’est que boue et ornières profondes jusqu’aux essieux !!!  

SAN RAFAEL de VELASCO (427m) ressemble à SAN JOSÉ de CHIQUITOS tant par les maisons, les rues, les motos taxis… mais en plus petite. 


Sur la place principale, arborée comme précédemment trône en plein milieu d’un côté l’église avec une tour de cloches tout en bois. Son toit pentu et son avancée soutenue par d’énormes colonnes en bois sculptées et torsadées ressemble à si méprendre à une grande maison basque. Sa façade est peinte mais avec des motifs différents de SAN JOSÉ. A l’intérieur de magnifiques retables avec des sculptures et statues toutes aussi jolies les unes que les autres. Le retable principal entre ses colonnes et ses niches est recouvert de mica. 




Mais ici les murs intérieures sont peints et avec quelques tableaux. La chaire est ici en bois en mica. Nos yeux en prennent plein la vue…









Ici trouver un hôtel est des plus ardus car nous n’avons trouvé que 2 dont un à vendre… En plus de l’odeur d’humidité, une saleté repoussante nous laisse un goût amer d’avoir faite cette halte. Au restaurant où nous déjeunons, nous demandons au propriétaire s’il aurait une chambre pour une nuit, et nous y répond favorablement. Un ouf de soulagement.


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En milieu de matinée nous retrouvons le même pilote de la veille, qui nous mène sans encombre à la plus grosse ville de cette région Chiquitanos.


SAN IGNACIO de VELASCO
est une grosse ville, donc un peu polluée… mais comme dans les villes précédentes les rues ne sont que terre et sable, la poussière est envahissante. 


Les vendeurs de rues avec leurs fruits et légumes, les échoppes sans portes passent leurs temps lorsque vous achetez quelque chose à les laver ou les essuyer… Pour les restaurants de rue, il suffit de manger rapidement afin de ne doubler votre nourriture avec la poussière. 



Dans un coin de la place principale, de loin l’église semble presque une copie conforme de SAN RAFAEL. A l’exception que les peintures de la façade sont différentes, que 4 niches abritent 4 saints, qu’un double escalier permet de faire un balcon en son milieu et que les pieds des 2 colonnes centrales sont finement sculptées comme toutes celles de l’intérieure. 




Je ne parlerais pas de la tour des cloches tout en béton, qui en fait une verrue, un non-sens de rénovation et qui ferait mieux d’être démolie !!! A l’intérieur, de chaque côté de la nef centrale, les arches soutenant le toit ont chacune un ange. Les murs intérieurs sont peints dans le même esprit qu’à SAN RAFAEL. Les confessionnaux en bois sont incrustés de mica autour des 3 ouvertures. Il en est de même pour le retable derrière l’autel.


























Longeant l’église sur la gauche, une route pavée sur 50m et ensuite un chemin raviné et pentu mène à un petit lac dont les abords auraient besoin d’un grand coup de nettoyage et de rénovation.


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Voulant continuer notre route maintenant vers l’ouest, après divers renseignements, nous apprenons que la route, plutôt piste est inondée à plusieurs endroits et donc impossible d’y circuler. Ne voulant pas rester sur notre faim, nous décidons de refaire le chemin en sens inverse. Donc retour à SANTA CRUZ, pour repartir vers notre prochaine étape. Nous savons que nous n’aurons pas de problème car la route est asphaltée !!!

CONCEPCION petite ville où il fait bon vivre. Tout est accueillant et presque propre, hormis les rues toujours dans le même esprit que les autres villes…

























Comme à SAN JOSÉ, l’église qui est ici la Catédral occupe tout un pan de l’immense place. Sur la gauche le Museo de la Catedral qui retrace par quelques photos la vie d’autrefois, les différentes étapes de la rénovation et présente quelques objets sacrés. Une galerie avec en son milieu un jardin même à l’intérieur de la Catedral. 





Ici tous les murs sont peints, mais de plus ils sont ornés de multiples tableaux aux peintures naïves. Pour les retables, il en est de même. Pas de statues, pas de mica, uniquement du bois sculptées et peints avec des peintures aussi naïves. L’extrémité de chaque banc est sculptée soit d’un animal, d’un personnage ou d’une scène de vie. 

























A l’extérieur, même style de construction « basque », toujours avec ses colonnes torsadées, mais sa façade ne possède pas de niche, pas d’escalier, uniquement des peintures. La tour des cloches est tout en bois et avec en son milieu un magnifique

escalier en colimaçon où chaque barreau est finement ciselé. Sur le côté droit de la place le Museo Misional est en fait le centre des opérations de rénovation de toutes les églises ayant attrait à cette période et à cette région. 

























Vous y verrez les différentes phases de réfection des églises, mais aussi diverses pièces ayant appartenues à d’autres églises du secteur. Une autre salle est dédiée à Hans ROTH architecte et théologien suisse. 


























En fait, c’est grâce à cet homme, que les diverses églises ont pu être restaurées. Il commença par celle-ci après avoir aidé des personnes à la formation aux divers métiers nécessaires à la restauration. Depuis CONCEPCION sert de base pour l’entretien, la continuité des restaurations… 

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Revenant sur nos pas nous faisons notre dernière halte.

SAN JAVIER comme dans les autres villes, chercher la place centrale et vous trouver l’église. Comme SAN JOSÉ et CONCEPCION, l’église et les bâtiments annexes occupent tout un côté de la place. 


L’entrée par un soi-disant musée est en fait le droit d’entrée à l’église. Si précédemment, le plafond et les colonnes étaient de couleurs sombres, ici tout est peint en blanc grisâtre. Les murs sont aussi peint mais de façon plus légère et avec des tons pastels. De multiples anges sont placés un peu partout autour de l’église. Pas de retable imposant, seul quelques cadres naïfs derrière l’autel. 



























La cour intérieure abrite la tour des cloches en bois mais dans des dimensions plus modestes que celles vues auparavant. La façade ressemble aux autres, seuls les motifs de peinture sont différents.


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Ayant passé plus de temps que prévu, nous décidons de ne pas rester dormir ici et prenons un bus en début d’après-midi à 14h30.

Nous savons que pour rejoindre notre prochaine destination cela ne va pas se faire dans la simplicité. Après 3h1/2 de bus, nous sommes obligés de changer de terminal. Pour cela, nous prenons un minibus pour nous rendre avenida Grigota à l’ouest de la ville.  1h plus tard nous embarquons et arrivons à destination à 23h30 et ce sans avoir fait aucune réservation d’hôtels !!!

    


SAMAIPATA (1 650m) jolie petite ville nichée sur un plateau entouré de montagnes. Non ce n’est pas ici de la haute montagne comme autour de COPACABANA.

Non ce n’est pas ici de la haute montagne comme autour de COPACABANA. La campagne recèle de nombreuses balades, c’est pourquoi vous trouvez de multiples agences de tourisme et hôtels, dont une partie est tenue par des étrangers. 



À quelques kilomètres, El Fuerte est un merveilleux site pré-inca situé au sommet d’une des montagnes environnantes. Outre ce site majestueux, les différents points de vue sont une deuxième merveille. 




A une heure de route, l’immense Parque Nacional Amboro, offre de multiples treck. Vous pouvez y rester plusieurs jours dans ce parc. Certains des sentiers sont accessibles sans guide, mais d’autres le nécessite. 


























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Notre choix s’est porté sur Laguna Volcanes avec Tucandera  Tours, qui propose les mêmes choix que les autres, mais ici le propriétaire est l’un des 3 guides Birdwatching du pays. sa.cossio@hotmail.com et tucandera.tours@hotmail.com. Je puis vous dire que nous avons passé une journée plus qu’excellente.










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Vous avez aussi la Route de Che Guevara, de chutes d’eau, des baignades dans des bassins de geysers….  Bref, partir d’ici est un pincement au cœur tant il y a de choses à voir et à faire. Mais nous devons avancer car le visa de Miseung se termine dans quelques jours. Les américains doivent aussi avoir un visa, qui leurs coûtent 130$ et ce pour 3 ans !!!

Le bus de nuit que nous prenons à 20h (nous n’avons pas le choix), est un semi-cama. Les occupants ne sont que des locaux. Nous comprenons vite pourquoi. La route est en fait presqu’une piste durant tout le trajet et les sièges ont vécu leur heure de gloire il y a au moins 20 ans… Dur, dur pour 11h de trajet.

SUCRE (2 790m) aussi appelé la ville blanche est l’ancienne capitale du pays, a été inscrite au Patrimoine Mondial de l’UNESCO. 















Cette cité me donne la même impression que SAN CRISTOBAL DE LAS CASAS au MEXIQUE avec de nombreux étrangers qui ont élu domicile, pour le climat, la culture, les environs…




Sans l’avoir prévu, après 2 jours nous sommes au début du Carnaval. En fait, celui-ci ne ressemble en rien à COPACABANA. Des groupes de musiciens défilent individuellement dans les rues avec des amis devant. Mais ici, tradition oblige, à leur passage les habitants lancent des ballons de baudruche pleins d’eau gros comme des balles de tennis tant sur les personnes qui défilent que sur les passants. A tous les coins de rues et partout dans la ville, des femmes vendent des sachets de 6 bombes à eau stockées dans des seaux afin de récupérer l’eau si certains crèvent. Elles les remplissent avec des bouteilles ayant autour d’elles des jerricans pleins d’eau. 







Je puis vous dire que cette mini industrie est plus lucrative que leur vente de produits tissés ou alimentaire !!! Les enfants sont équipés de gros fusils à eau, certains avec réserve sur le dos et arrosent toutes personnes à portée de jet. Se promener en restant sec relève du défi, car tout piéton ou voiture aux fenêtres entre ouvertes est susceptible d’en recevoir… 

























A la longue, la musique devient un vrai casse-tête car tous jouent à peu de chose près la même musique…Les 2 derniers jours, ce sont pétales de fleurs et pétards qui sont légion, le lancement de bombe d’eau n’est pas fini. Devant beaucoup de commerces, un petit brasero entouré de pétales de fleurs. En fait, cela ressemble plus à une grande fête désorganisée qu’à un 
carnaval que nous pouvons avoir chez nous.


























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Décrire tout ce qu’il faut voir serait une litanie fastidieuse. Aussi, voici ce qu’il est important de visiter:
les Iglesias de la Merced, San Lazaro, Santo Domingo, San Francisco, très différentes les unes des autres. 

























Attention aux heures d’ouvertures qui sont aléatoires. En face de l’Iglesia de la Merced, faite un tour au Convento San Felipe de Neri. 































Pour y accéder, sonner à l’école Maria Auxiliara, car les cours de ce collège sont dispensés dans le cloître de cet ancien couvent. Monter sur les toits et vous aurez une vue magnifique sur tout le centre-ville. Ensuite, La Catedral avec son Museo Eclesiastico, l’iglesia y Museo Santa Clara et le Convento y Museo de La Recoleta. Pour ces 3 sites, il est interdit de prendre des photos tant dans les musées que dans les églises. Par contre, ne pas rester insensible aux objets présentés serait être aveugle !!!

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Face à La Recoleta, vous avez un splendide Mirador qui domine toute la ville; il est préférable de visiter ce musée les jours de grands beaux temps.  Les Museo Ethnografia y Folklore, Arte Indegenous, de Arte Textil et La Casa de la Libertad vous donnent une vue complète du pays tant par la culture que par l’histoire. Comme dans beaucoup de villes, faire un tour au Mercado est un réel plaisir des yeux et olfactif. La Plaza 25 de Mayo est le lieu de rendez-vous tant des étudiants qu’une partie de la population. Une balade au Parque Bolivar, vous permet de voir la Corte Suprema du pays.

 



                      

 Rester une semaine dans cette ville est tout simplement fascinant et il est difficile d’en partir.

























https://photos.app.goo.gl/mJIlROYtp29PZ1Zj2



























TARABUCO (3 284m) est un petit village situé à 65 kms de SUCRE. Il n’offre d’intérêt que le dimanche, le jour du marché. 























Vous y verrez toutes sortes de costume traditionnel des différentes ethnies et villages des alentours. 



Vous pouvez acheter bien évidement tous produits alimentaires, mais surtout tous les produits artisanaux produit dans les communautés villageoises et bien évidement manger au milieu du marché avec la population locale. 



             


Pour s’y rendre, ne prenez par un tour organisé, il suffit de prendre des minibus qui partent du haut de la ville lorsqu’ils sont pleins.


























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1er mars

Au Museo de Arte Textil de SUCRE demandez les informations pour vous rendre dans le CHUQUISACA et découvrir la Cultura JALQ’A. En fait ce Musée fait la promotion des communautés des villages de cette région dont il expose leurs différents tissages. 

Circuit JALQ'A


Il n’organise pas de tour et sont donc impartial de ce qu’il y a voir. Autrement allez voir l’agence (sans profit) qui n’organise que des trecks et qui se trouve sur la petite place au pied de l’iglesia Santo Domingo.

Si vous optez comme nous, vous y rendre seul, il existe 2 moyens de transports : bus ou camions (type bestiaux) !!! Dans lesquels vous voyagez debout ou assis sur des sacs (sans savoir ce qu’ils contiennent). 

L’avantage de ce mode de transport est qu’ils circulent plus souvent et tous les jours dans les 2 sens, ce qui n’est pas le cas des bus.


























Partis à 9h30 sous une pluie de ballons gonflés à l’eau, nous mirent peu de temps à sécher sous le soleil. 



En attente de de monter dans un camion !!!!














































Après une petite demi-heure de route asphaltée, nous entamons une piste ocre rouge à flanc de montagne. Âme sujette à la peur du vide, au vertige et à l’insécurité, vous ne pourrez-vous rendre dans cette région.  2h durant, les 80 personnes sont ballotées dans les virages et sur la piste, cela ne m’empêche pas de prendre des photos. Il n’existe aucune barrière de sécurité le long de la route qui monte à plus de Mais les paysages sont à couper le souffle durant tout le voyage. Je puis vous dire, que je n’ai vu aucun véhicule accidenté dans les nombreux ravins, que dis-je précipice. Les conducteurs sont d’une prudence extrême à contrario de ceux auquel j’ai eu à faire en Asie Centrale


POTOLO est un petit village niché sur un plateau, et dont les montagnes environnantes aux 
couleurs multiples culminent à plus de 4 000m. 



























Comme tous les villages de cette région, la population survit grâce aux tissages qu’ils font et vendent sur les marchés et à l’agriculture.














Après plus de 4h de marche, et après avoir dépassé le semblant de village NINU MAYU célèbre pour ses empreintes de dinosaures dans la roche. 
Pour les trouver, cela est des plus difficiles car la population locale ne parle que le quechua !!!





























Suite à glissement de terrain (de roche), la piste est coupée une heure après ce village. 2h de plus et vous arrivez à MARAGUA. 






















































Durant toute la descente, vous êtes cernés par cet ancien cratère. La forme des roches vous laisse bouche bée. Cette merveille de la nature est impressionnante vue du plancher des vaches, mais éblouissante vue du ciel. Durant toute cette marche, on a l’impression d’être hors du temps. 



Les quelques habitations vues sont construites en brique de glaise avec du foin, toit de chaume ou de tôle, rarement en tuile. 


























La population se cache derrière leur porte ou les murs de pierres sèches qui font office de clôture, car comme elle ne parle pas l’espagnol, elle se considère coupée du monde. Seul les enfants et les jeunes viennent au-devant de nous, et pourtant je ne suis pas certain que tous vont à l’école.

MARAGUA arrivés à la nuit tombante, nous semble un village sans vie. 

























Au petit matin, cette impression est en fait pure réalité. Trouver une maison habitée ressemble à chercher une aiguille dans une botte de foin !!! 




























A notre hébergement, nous demandons divers renseignements, mais uniquement la fille peut nous répondre et encore… Lorsque nous lui demandons quand passe le prochain bus ou camion pour SUCRE, elle ne peut nous répondre… 


Elle nous dit qu’il est préférable de rejoindre CHAUNACA situé à près d’1h de marche du grand axe entre SUCRE et POTOLO. Combien de temps pour s’y rendre, elle ne sait pas…







Bref la famille ne nous est d’aucune aide, et lorsque nous approchons les 2 seules personnes vues ici, elles rentrent dans leur maison !!! Si la veille, nous avons eu un temps magnifique durant toute la journée, aujourd’hui temps très nuageux. En fait pour rejoindre la route, il nous faut près de 4h de marche.


























https://photos.app.goo.gl/F5xDFYOtUhLlJ9UZ2


Au bord de la route, un homme et sa fille attendent un quelconque moyen de transport pour rejoindre SUCRE. Les rares véhicules qui passent dans notre sens sont pleins, que dis-je archi-plein!!! 


Après 1h30 d’attente un camion s’arrête, peu de monde à l’intérieur. Beaucoup de marchandises quelques femmes allongées somnolent, quelques hommes debout et à l’arrière : un cochon, un mouton et un bouc… Après 10 minutes, ce premier entre quelques cris défèque !!! 


Malgré l’air libre, une odeur s’installe… Plus nous montons, plus nous entrons dans les nuages et plus le cochon se lâche !!! 


Les personnes présentent ne porte guère attention à cette gêne… A peine arrivons-nous à SUCRE que le propriétaire descend sa ménagerie en prenant soin de nettoyer au mieux le coin porcherie. Un excellent souvenir dans les 2 sens.


























Il existe tant de villages à voir dans cet endroit, qu’il faudrait y rester plus d’une semaine. 

























Il est temps de mettre nos blogs respectifs à jour, aussi nous décidons de passer 2 jours de plus à SUCRE pour cela. Mais nous savons que c’est insuffisant !!!

Décision est prise de quitter la ville blanche pour rejoindre la ville « noire ». Si, il n’y a que 155kms, il faut près de 4h pour nous y rendre. Une route de montagne avec des paysages magnifiques s’offrent à nous durant tout le trajet. Ne prenez pas de bus de nuit cela serait gâcher le plaisir.


















POTOSI (4 090m), la ville emblématique des mineurs, est cernée de montagnes. En fait, elle n’est pas noire comme certaines de nos villes minières, car ici on extrait presque exclusivement de l’argent.


































Comme dans beaucoup de villes, tout ce qu’il y à voir se fait à pied, lentement à cause de l’altitude !!! Se promener dans les rues très peu larges, est réel plaisir. Entre les couleurs, les magnifiques bow windows en bois sculptés, les portes d’entrée… nous prenons un plaisir inoubliables. 



Si comme dans le reste du pays, il existe de nombreuses églises et couvents, ne manquez sous aucun prétexte : l’iglésia de la Merced pour ses rétables et l’iglésia Jerusalem


































Toutes les façades sont baroques, et dans la plupart des cas les statues de niches ont disparues. La première vous pouvez monter sur le toit et avoir une splendide vue sur toute la ville. L’intérieur, recèle de magnifique peinture et un autel en bois doré. Pour la seconde les murs sont tapissés de peinture et avec des retables de toute beauté. 













Je ne peux rien vous dire concernant la Catedral, celle-ci est toujours en cours de rénovation, et cela depuis plusieurs années. 


























Jouxtant la Catedral, La Casa de Moneda, est en fait un fait un musée, mais surtout le lieu où furent frappé la monnaie bolivienne durant des siècles. Ne pas faire cette visite serait un crime de lèse-majesté, tant ce qui est présenté que par la beauté des bâtiments. L’iglesia de la Merced mérite par ses retables. 







                   

Juste à côté, le mercado central, qui comme tout marché mérite une visite, car toujours haut en couleurs. Au 1er étage, de nombreux restaurants où vous pourrez apprécier la cuisine locale à des prix défiant toute concurrence. 






El mercado el minero, situé dans la partie haute de la ville, ressemble à celui du centre. À l’exception près, c’est qu’ici on retrouve une population très différente. Tout autour, si vous souhaitez devenir mineur, de nombreuses échoppes vendent tous les produits et équipement nécessaires au travail de la mine.






Une montagne domine la ville, il s’agit du Cerro Rico qui culmine à plus de 4 900m. En fait, c’est un véritable gruyère de tunnels et de puits. Le haut de la mine se situe à plus de 4 500m. Presque tous les jours 20 000 personnes descendent chercher fortune. S’il existe des coopératives dans lesquelles travaillent un certain nombre de mineurs, tous n’en font pas partie !!! Dans la plupart des cas, ils préfèrent travailler en solo. Certains utilisant de la dynamite au mépris des conditions de sécurité élémentaire… Dans les nombreux puits, on trouve des enfants entre 12 et 16 ans. Ils étaient plus de 5 000 il y a environ 5 ans, et ne seraient plus que 2 000 !!! On ne sait pas des grand choses des accidents...




Chiffre invérifiable vu le nombre de trous percé dans cette montagne. Des femmes descendent aussi, car vu les conditions d’hygiène et de sécurité, elles ont perdus leur mari très jeunes, et pour nourrir la famille, elles n’ont pas d’autres moyens que de descendre accompagnée d’un ou plusieurs de leurs enfants. On est ici comme dans beaucoup d’autres endroits dans le monde, mineur de père en fils… 

Le Gouvernement souhaite changer ce cafouillage pour ne pas dire cette anarchie, mais il se heurte aux lobbies individualistes des mineurs. Car en fait aussi, les autres montagnes alentours, ne sont que des gruyères. La population de mineur serait proche des 40 000 personnes (hommes, femmes et enfants)… 

De nombreuses agences proposent de visiter le Cerro Rico. Ces visites se font à vos risques et périls avec des tunnels et puis aux étayages plus ou moins certains. 

Si vous approuvez le travail des enfants, alors faites cette visite, sinon refusez catégoriquement. En fait, une partie de l’argent sert à aider les mineurs à acheter des feuilles de coca, des cigarettes, de l’alcool. Ces produits les aident à travailler durement à cette altitude. Donc en acceptant cette visite, vous cautionner le travail des enfants. Il est de même, lorsque vous achetez le journal, le cirage de vos chaussures et divers produits vendus aussi par des enfants. Alors que des adultes proposent les mêmes services.



























Dans divers endroits vous verrez des agneaux desséchés, pendus à une corde et à vendre... Il s'agit d'une offrande pour certains et pour d'autres d'éviter le malheur à entrer dans la maison. 


En plein centre de nombreuses agences, vous proposent des tours de plusieurs jours pour effectuer la visite du sud du pays. Une grande majorité font référence d’être inscrite dans le Guide du Routard et le Lonely Planet, ce qui est absolument faux. 

https://photos.app.goo.gl/YuScPXndRkHxBsJz2

Continuant notre périple nous descendons plus au sud du pays. Toujours une route de montagne avec un scenic paysage. C’est toujours un plaisir de voyager de jour.






UYUNI (3 830m) est connu depuis de longues années pour son lac salé, qui fait plus 10 500km², soit un peu plus que la superficie de la Gironde. 



Mais aujourd’hui, ce lac est plus qu’une mine d’or pour le pays. Car les études ont démontré que c’est la plus grande réserve de lithium du monde. De nombreuses entreprises mondiales de batteries, pour toutes sortes de produits électroniques et pour les voitures électriques, ont proposé leurs services. Ce fut un refus catégorique du gouvernement. Celui-ci souhaitant conserver pleinement la production afin d’aider son peuple avec cette manne inespérée. 


De nombreux voyageurs viennent en fait en BOLIVIE, presque exclusivement pour voir cette merveille de la nature. Si ce sel ne sert qu’à la consommation interne, il sert aussi à la construction des nombreuses habitations des villages bordant le lac et de celles des nombreuses îles s’y trouvant. 
Cette ville est d’une laideur sans nom. Si avant de partir faire un tour de plusieurs jours, vous devez faire quelques achats, surtout ne le faites pas dans Plaza Arce située en face de la gare, ni prenez pas vos repas.




                     

https://photos.app.goo.gl/xIpkhMvdYHv0SmRD3

Il existe 2 marchés. L’un immédiatement à droite de l’église où vous trouvez toutes sortes de produits; l’autre se situe sur la calle Potosi à gauche de la calle Bolivar : ici restaurant, fruits, légumes etc… Les prix que vous allez trouver sont jusqu’à 2 fois moins cher que dans l’artère principale. 



























Comme à POTOSI, les agences se recommandent des divers guides, peu sont vraies. Nous pouvons vous recommander « Hodaka Mountain » qui organise chaque jour le lever ou le coucher du soleil. www.uyunihodakabolivia.com , email : hodakamountain_expedition@hotmail.com

A ne manquer sous aucun prétexte pour voir se refléter le soleil dans quelques cm d’eau. Un moment inoubliable.

























































https://photos.app.goo.gl/4sY4Dx6Km43OpySY2


Après des recherches pour partir voir le sud en solitaire, celles-ci sont restées vaines ou d’une grande difficulté vu qu’il n’existe pas de carte détaillée. Toutes les agences proposent les mêmes tours pour visiter le sud du pays, mais pas toutes au même tarif, et pourtant les étapes se font aux mêmes endroits ou presque. Chaque voiture ne part lorsqu'elle a 4 passagers. Essayé dans la mesure du possible de trouver par vous même les autres. On se sait pas sur qui ont va tomber. Pour nous ce fut un super couple.

















Nous avons donc choisi l’agence la moins chère « Andes Salt Expeditions ». www.andes-salt-uyuni.com.bo et www.bolivia-travel.com.bo , email : turismo_uyuni@hotmail.com et braulio_ase@hotmail.com. Je puis vous dire que nous avons dormi dans les mêmes hébergements et vus les mêmes choses. Car si les voitures ne suivent pas tout le temps, on retrouve les mêmes personnes aux différents sites. Ces 2 agences se trouvent sur la calle Ferroviara.































Tour de 3 jours et 2 nuits, est une pure merveille et un enchantement de presque tous les instants. 

1er jour

En partant vous tombez fasse au cementerio de trenes à quelques encablures du lac. Peu d’explication crédible de la raison de ce lieu. 


                     

Ensuite vous passez à Colchani, qui est l’une des portes d’entrée au salar d’Uyuni. Donc un lieu pour faire du business pour les vendeurs locaux.



























Hotel del Sal 



























Vous traversez le salar en faisant une halte à Salt hotel et Isla Inkawasi 



Une hérésie écologique d'avoir fait passer le PARIS-DAKAR sur cet endroit sublime...



siège en sel 




















































 













































Vous dormez à Puerto Chuvica dans hotel construit avec des briques de sel.


















































2ème jour

Au petit jour, départ pour le mirador Volcano Ollague, puis laguna Canapa et laguna Hedionda où vous verrez des flamants roses, laguna Honda desierto Siloli , Arbol de Piedra, laguna Colorada

Mirador Volcano Ollague




























Laguna Canapa

















Laguna Hedionda































Laguna Honda






















































Desierto Siloli




Arbol de Piedra






Laguna Colorada










































3ème jour

Geisers de Sol de Manana






























Desierto Salvador Dali,




















 























Termas de Polques































Laguna Verde






























Valle de Rocas ou Valle de las Figuras


                      



































SAN CRISTOBAL



























Il est impossible de tout vous raconter tellement j’ai été surpris, émerveillé et réjouis de ce tour. Les paysages sont d’une beauté inimaginable, et du jamais vu pour moi. 
Si durant tout le périple vous êtes entre 4 000 et plus de 5 000m, aucune appréhension à avoir, tout se passe pour le mieux. Si demain, on me proposait de le refaire, je n’hésiterais pas une seconde pour repartir.

Le salar:                   https://photos.app.goo.gl/3LsP73ETolcTD1Eo2
Les termas:              https://photos.app.goo.gl/bFxsmP3DlC6ix9g62
Les déserts:             https://photos.app.goo.gl/IzzR59s36C2nVkol2
Les lagunas:            https://photos.app.goo.gl/oKpjCLEMhNHqoahk2
La route:                  https://photos.app.goo.gl/UrUN9xiqXBc5fDlx2



Tous disent que descendre sur TUPIZA tant par la route que par le train est extraordinaire. Pour le train, les jours et heures sont incompatibles avec notre planning. La compagnie de bus que nous choisissons à un départ à 7h du matin pour une durée de trajet de 5h. 



























En fait, la veille le bus a un problème de fuite entre la pédale et l’embrayage. Arrivé à 11h, (4h de retard !!!) nous pensons que la réparation a été faite, rien de cela. À la sortie de la ville, lors de prises de nouveaux voyageurs, le chauffeur et son adjoint sont obligés de remettre du fluide dans le circuit et de pomper afin de pouvoir enclencher la 1ère !!! 
































Entre UYUNI et ATOCHA (105kms), nous effectuons 5 arrêts… et à chaque fois qu’il doit rétrograder en 1ère lors de montée, il est obligé de s’arrêter, de pomper… et l’on repart. Après 4 heures 1/2, nous arrivons à mi-parcours, à ATOCHA (3 654m). Mais à cette vitesse, nous avons tout le loisir d’admirer les paysages. 




Le chauffeur est en train de voir avec le garagiste s'il aurait la pièce !!!

Durant plus de 3/4h, avec son aide, ils réparent à nouveau. Cette petite ville minière enclavée de montagnes est d’un triste à mourir. Donc on attend… On se dit que cela est peut-être la fin de la galère et que nous allons continuer à écarquiller nos yeux sur l’autre moitié du trajet et arriver avant la nuit. Le leurre, le miroir aux alouettes ne durant qu’un petit 1/4h. 




Les paysages de montagnes aux couleurs multiples défilent à la vitesse d’une tortue !!! Nous allons mettre près de 5h pour arriver à bon port sous une nuit noire d’encre. 10h pour parcourir 208 kms, je vous laisse calculer la moyenne !!!


https://photos.google.com/album/AF1QipOpugg0pi89kwxx9-H2J6TBPRbU9XIwY4giVRjf

https://photos.app.goo.gl/wEUSidf04qz0tOf53

TUPIZA (2 950m) est entourée de montagnes, de quebradas, de vallées… aux couleurs indéfinissables. Ici c’est la ville idéale pour faire de nombreux treks dans toute la région alentour. 







De nombreux tours opérateurs proposent des triathlons : jeep, cheval et vélo. En fait, il est préférable d’être bon marcheur ou bon cycliste pour venir ici. Car il n’existe qu’un seul loueur, et seulement de vélo sur toute la ville !!! 



                     



Donc si vous ne voulez pas participer à un tour, le choix du mode de transport est restreint. Pour nous, nous n’avons aucun regret de n’avoir pas pris un tour. Après le quartier de Palala, vous arrivez à Quebrada de Palala, longeant un rio à sec, vous avez le choix de continuer vers El Sillar ou bien d’aller au village de XXX. 
























































Peut-être aurez-vous l’occasion comme nous d’assister à l’amour de lamas, avec à certains moment un 3ème larron venait enfourcher le mâle !!! 


A l’opposé de cette balade, de nombreux chemins partent à côté du  terminal de bus. Quebrada Palmira, Puerta del Diablo, Canon del Inca ; Canon del Duende; Quebrada Seca, Toroyos; suivre la voie de chemin de fer jusqu’à entre Rios, suivre le Rio San Juan…Les choix ne manquent pas, c’est uniquement le temps car une journée ne fait que 24h !!!


















Cette petite ville est d’autant plus agréable que la population ne s’arrête pas de sourire, ce qui n’est pas le cas partout.

          













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Repartir vers LA PAZ, il existe 2 choix : un bus de nuit ou le train qui part en fin d’après-midi (18h25) qui s’arrête à ORURO et ensuite prendre un bus. N’ayant pas vu la fin du trajet de jour, nous optons pour le train. 
















Ici, l’heure est un élément aléatoire… Aussi, nous partons frustrés de cette ville, car notre train est arrivé à 19h20 et avons quitté TUPIZA à 19h45, il faisait donc nuit, donc pas de paysages !!!  Au petit jour, juste avant d'arriver, nous avons longé le Lago Poopo.






















Arrivés à 8h30 (près de 13h pour 580kms), transfert de la gare d’ORURO pour le terminal de bus. Voilà ce que j'ai vu de la ville...























9h30 départ pour LA PAZ, la route étant en construction pour mise en 2x2 voies, il faut plus de 4h pour parcourir les 230kms. 

LA PAZ (3 660m) est la capitale la plus haute du monde. Mais cette altitude dépend des quartier







             


En arrivant, vous êtes surpris de voir que l’ensemble des montagnes cernant le centre-ville sont couvertes de maisons ou de petits immeubles. Au sommet de l’une d’elles, la ville de EL ALTO (4 082m) fait presque partie intégrante de la capitale. En plein centre quelques tours modernes viennent troubler l’habitat traditionnel tout en briques. Si quelques rues dans le creux de la vallée sont quasi plates, tout le reste de la ville, ce ne sont que des montagnes russes !!! Prendre les transports en commun est très facile, car les minibus indiquent leurs destinations. Le Mercado Lanza est une fourmilière d’échoppes plus ou moins bien classée suivant les niveaux. Mais ici on trouve de tout et on y mange local pour pas cher. 






Juste à côté l’Iglesia San Francisco est d’une beauté à vous couper le souffle. Les autels et retables en bois dorés sculptés avec de splendides peintures et statues, ne peuvent vous laisser indifférent. Les photos étant interdites, prenez le temps d’admirer les chefs d’œuvres. Longeant l’église, la calle Sagamada est bordée de magasins de souvenirs (principalement textile) et d’agences de tourisme. Ces dernières proposent la descente en vélo de la « dead road ». Si vous n’avez pas peur du vide, d’un peu de vitesse, il vous en coûtera en général 400B$ pour faire près de 4h de descente sur une piste où le moindre écart est fatal… Un peu plus haut dans la rue, Museo de la Coca. Ici photos et textes dans de nombreuses langues, vous expliquent les bienfaits de la feuille de coca pour la population locale. Principalement pour ceux qui vivent en altitude, qui travaillent dans les nombreuses mines, font des travaux pénibles ou n’ont pas trop d’argent pour se nourrir. Le sachet de 500g coûte environ 10B$ et dure suivant les personnes entre 3 jours et une semaine. Bien entendu, on vous montre les méfaits de cette feuille agrémentée de produits chimiques pour en faire la cocaïne. 

















L'avenue devant le Palais Présidentiel n'est pas fermée à la circulation et n'a rien d'ostentatoire !!!




























Voici le service de sécurité avec une porte toujours ouverte !!!

En face de cette colline, en remontant calle Ayacucho, vous passez devant le Palacio Vice Presidencia, et peut-être aurez-vous la chance de voir Evo MORALES y entrer ou y sortir. Plus haut la Plaza Murillo, où vous pourrez admirer la Catedral (son intérieur est plus que quelconque), le palais législatif et le Palacio Quemado avec des gardes en uniformes qui changent régulièrement. Jouxtant la place, Museo Nacional de Arte fermé pour travaux lors de notre passage. 



Une visite s’impose dans calle Jaen. Cette ruelle entièrement restaurée abrite 4 petits musées. Museo Costumbrista Juan de Vargas qui est composé de miniatures représentant les différents costumes traditionnels que vous pouvez voir lors des festivals dans le pays. Museo Litoral Bolivian qui explique comment la BOLIVIE avait un accès maritime et qui depuis une guerre avec le CHILI n’a plus d’accès à la mer. Museo Metales Preciosos qui présente toutes sortes d’objets retrouvés dans les différentes fouilles des temples incas et autres. Museo Casa de Pedro D. Murillo qui expose les différents meubles et tableaux de cet homme illustre, et qui mourut pendu.
























Descendant la ruelle. Vous avez le Museo Ethnografia et Folklore. Pour ceux qui sont passez par SUCRE, ce musée n’offre pas d’intérêt (voir Sucre).




https://photos.app.goo.gl/pK4nSeEOmswkkqyb2

Si vous souhaitez voir la ville d’en haut, il existe plusieurs miradors de chaque côté. Il est préférable d’y aller le matin (généralement plus beau) que dans l’après-midi, où les nuages de pollution ont repris leurs droits … 




A près d’une heure et demie de bus, le site inca de TIWANAKU (3 843m). Si vous avez du temps et de l’argent à perdre (entrée 80 B$), faites le déplacement !!! 


En fait, l’entretien ressemble plus à un champ de patates qu’à un site. La majorité des explications ont disparues, les herbes folles ont repris leur place… En face, 2 musées : Museo Ceramico qui expose diverses céramiques et poteries trouvées ici et là, peut-être 3 ou 4 belles pièces mais pas plus et le Museo Litico qui n’offre rien à voir, la pluie et le vent ayant eu raison du bâtiment !!!



https://photos.app.goo.gl/JwneeQBvsRpHLLOn1





Par manque de temps et suite aux nombreuses pluies, il nous est impossible de nous rendre à RURRENABAQUE. Cette partie nord de la BOLIVIE est l’une des portes d’entrée de l’Amazonie. Si vous passez par là, n’hésitez pas à faire le détour.
Le visa de Miseung touche à sa fin, il nous faut donc partir.










Rejoindre la frontière à DESAGUADERO (3 810m) se fait sans aucun souci. Nous restons en permanence sur les hauts plateaux. Une fois arrivé à destination, refusez poliment toute aide des taxis ou tricycles pour vous rendre au poste frontière qui est à quelques 300m de l’arrêt du bus. Ensuite, vous traversez un petit pont et là vous êtes au PÉROU. Comme depuis le début, aucune question et aucune ouverture de nos sacs.  Cette ville est à la fois bolivienne et péruvienne étant séparé en 2 par la petite rivière. Pour faire changer le reste de votre argent, le choix est plus grand côté PÉROU, mais pas forcément meilleur.


Nous voilà au PÉROU.