mardi 15 juillet 2014

Colombie 16 juillet au 28 août 2014


COLOMBIE


16 juillet au 27  août 2014




A quelques kilomètres de TULCAN, se trouve le poste frontière avec la COLOMBIE. Voir dans les formalités les difficultés rencontrées suite à notre passage par LA BALSA.

Il nous fallut près de 6h depuis QUITO pour arriver ici. Aussi, nous décidons de passer la nuit sur place.

IPIALES (2 898m) ville sans intérêt particulier, excepté El Santuario de Las Lajas qui est à quelques kilomètres du centre-ville. Ce haut lieu touristique catholique se veut avoir la même réputation que Fatima, Guadalupe, Lourdes, Lorreto. Ici tout est fait dans ce sens avec des boutiques souvenirs, des photographes, restaurants… pour attirer les touristes tant colombiens qu’équatoriens à venir dans ce lieu de pèlerinage. L’église est construite presqu’au fond de la vallée à flanc de montagne. Face au parvis un pont relie l’autre côté où creusé dans la roche, les pèlerins viennent brûler des cierges. Sur une partie du chemin qui descend à l’église de nombreuses plaques de remerciements à la Vierge y ont été scellées. Une source d’eau miraculeuse ou bénie permet de remplir votre bouteille. Un téléphérique est en construction sur le site. Il partira de la route d’IPIALES et arrivera au
pied du sanctuaire.

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Ici les bus sont principalement des minibus donc pas avec le même confort. Remontant vers le nord, vu l’heure et le temps de trajet, nous allons faire une halte intermédiaire.

PASTO (2 527m) arrivée sous un crachin, il sera décidé au matin si allons voir la Laguna del Coca. Mais au petit jour, même temps couvert et pluvieux, donc nous quittons la ville sans avoir vu ce lac.

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La route qui remonte vers la prochaine destination est magnifique. Que vous soyez assis côté droit ou gauche, peu importe les paysages vous resteront gravés. Car tantôt ils sont d’un côté tantôt de l’autre… Il était prévu un trajet de 5h, au final il faudra 7h30 !!!!

POPAYAN (1 760m) la ville blanche du pays ressemble en plus petite à SUCRE (BOLIVIE) et AREQUIPA (PÉROU). Se promener ici est un réel plaisir où règne clame et sérénité. Tout se trouve à quelques centaines de mètres autour de la Parque Caldas, vous pouvez donc tout faire à pied… La Catedral ou Basilica ne vaut pas le détour. Le templo San Francisco facilement reconnaissable avec sa façade jaune paille mérite la visite avec ses magnifiques autels. A un bloc, le Museo Guillermo Valencia retrace la vie de l’ex-
Président natif d’ici dans une demeure coloniale. Presque en face le Museo Negret ou Arte Contemporeano aussi dans une demeure coloniale, présente la vie du Général du même nom et ses œuvres modernes. Une salle est consacrée aux expositions temporaires. Revenant sur le parque Caldas, le templo La Ermita se voit au loin.

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20 juillet est ici le jour de l’Indépendancia. Nous avons assister un défilé, étant dans une petite ville, il n’était pas à la hauteur de celui de BOGOTA vu à la télévision. Pour la visiter, allez aux heures de messes. Sur les hauteurs, juste derrière cette dernière l’iglesia Belen, où sur le sentier de montée se trouve les stations du chemin de croix du Christ. Retournant au centre-ville, le templo Santo Domingo mérite une courte visite. A 3 blocs, au-dessus du rio Molino, les 2 puentes de la Custodia et del Humilladero vous permettent de passer d’une rive à l’autre. La majorité des touristes ne restent qu’une seule nuit entre 2 bus. Un peu dommage de passer outre la visite de cette ville.    

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SYLVIA au nord de POPAYAN est connue pour son marché qui a lieu le mardi. Hormis quelques touristes, de nombreux indigènes avec leurs costumes traditionnelles descendent des montagnes pour y vendre leurs produits. La gentillesse de la population locale en fait une visite des plus agréables. Si vous êtes dans la région ce jour-là ne le manquez sous aucun prétexte. Qui plus est les prix sont moins chers qu’à POPAYAN.


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Rejoindre notre prochaine étape, on le sait d’avance n’est pas de tout repos, car la route est en piteux état. Des travaux importants sont en cours de réalisation. Jusqu’au km 46 bon état excepté quelques passages en une voie. Ensuite jusqu’au km 83 c’est une piste trouée de nids de poule et ornière. Ensuite nouvelle route jusqu’à l’arrivée. En fait maintenant on met 4h au lieu des 6h précédemment !!!



SAN AGUSTIN (1 695m) petite ville coloniale où ce qu’il y à voir se trouve autour. El Parque Arqueologico Nacional de San Augustin est situé à 3kms. De tous les parcs vus à ce jour, celui-ci ne ressemble en rien aux autres. Des statues sculptées de toutes tailles sont présentes au pied des nombreux tombeaux trouvés ici. La Fuente de Lavapatas est magnifique avec ses sculptures et el Alto vous donne accès à un magnifique mirador. Une visite à ne pas manquer.

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Ce n’est pas la 1ère fois que je vois cela. A l’entrée est mentionné le nombre de visiteurs par pays. Est-ce le fruit du hasard ou un fait établi, à chaque fois les français sont les premiers excepté les autochtones… Le 2ème est généralement l’ALLEMAGNE. Tous les compatriotes rencontrés depuis le début sont en voyage pour une longue durée, supérieure à 6 mois et beaucoup n’ont pas de limite. A chaque fois, quand je pose la question : pourquoi ? L’unanimité répond majoritairement: « ras le bol des voyous qui nous gouvernent, ras le bol des impôts et taxes… »


Des sites mineurs par leur ampleur se trouvent proches de SAN AGUSTIN : El Tablon, La Chaquira, La Pelota et El Purutal. Vous pouvez les faire à pied ou à cheval. Pour voir les autres sites, il est préférable de prendre un tour. En effet, dispersés il est difficile voire plus cher de les faire par soi-même. Le tour vous emmène à Obando, sur le rio Magdalena, les cascadas Salto del Mortino et Salto de Bordones, et les sites archéologiques Alto de los Idolos et Alto de las Piedras. La route ou plutôt piste qui mènent à tous ces lieux traverse une campagne magnifique, à ne pas manquer.
Les sites visités valent le détour, sachant que l’entrée au Parque de SAN AGUSTIN comprend l’entrée de ces sites.

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Proche de notre arrivée, sur le bord de la route, des dizaines de motocyclistes sont arrêtés. Au loin j’aperçois un contrôle de police. Comme ici le port du casque ne semble pas obligatoire, je pense que bon nombre ne veulent pas payer une amende au sujet de cette infraction. En fait, à l’arrivée notre chauffeur nous explique la raison. Le contrôle est pour vérifier les papiers. Ici comme dans tout le pays, la majorité roule sans permis et sans assurance !!!!

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Pour nous rendre à notre prochaine destination, nous savons que le voyage va être long et pénible. En tout premier lieu 3 véhicules différents qui vont être des pickups bâchés, les places à l’intérieur étant prises, nous voyageons dans la partie arrière. Les bancs rembourrés sont loin de faire leur efficacité vu qu’une grande partie de la route est en fait une piste… derrière un peu en compote à l’arrivée. Mais durant tout le trajet nous traversons des paysages superbes. Essayez de prendre une place côté gauche pour en bénéficier. Parti à 8h30 sommes arrivés à 16h et ce sans avoir attendu plus ½ aux 2 arrêts.

TIERRADENTRO - SAN ANDRES de PISIMBALA (1 750m) est un lieu emblématique comme peut l’être SAN AUGUSTIN. A la grande différence, c’est que pour voir l’ensemble des sites, tout se fait à pied. Ceux qui ont le courage ou qui marche vite peuvent le faire en une journée. Pour nous, un peu fainéant et surtout aimant prendre le temps, ce sera en 2 jours… Proche de SAN ANDRES, El Tablon ce sont des statues comme à SAN AUGUSTIN, ensuite continuez la route en direction de SANTA ROSA. Attention aucune indication sur la route ne mentionne un minuscule chemin descendant sur El Duende. Nous voyons le site de la route, mais rien pour y descendre. Nous sommes allés jusqu’à SANTA ROSA, et ici il a fallu faire demi-tour… El Duende et Segovia sont de magnifiques salles voutées servant de tombeaux. Certains ont conservé leur peinture d’origine avec des sculptures en tête de colonnes, extraordinaire.

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1er août
direction Alto de San Andres où un des tombeaux présente encore de magnifiques peintures et dessins. Ensuite descente pour une montée sur la crête de la montagne d’en face. En arrivant à El Aguacate (2 000m), une vue à 360˚ sur toutes les montagnes alentours. A contrario des autres sites, ici pas de gardien, seul des toits protègent les ouvertures des tombeaux. Descendus dans tous, nous en avons trouvé qu’un seul qui présente des peintures. Si la visite est décevante, allez-y pour une vue

surprenante. La descente mène au museo arqueologico : une merveille de pièces et des informations intéressantes sur les sites découverts. Le museo etnografico présente des instruments anciens et d’époque. Mon conseil est de faire le tour par El Alto de San Andres, puis Aguacate, museos, Segovia, El Duende et El Tablon. Dans ce sens pas de risque de se tromper de chemin.



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Pour remonter, une dure journée nous attend. En tout premier un pickup pour revenir à LA PLATA, ensuite nous trouvons enfin un bus qui nous amène à NEIVA. Puis un minibus à VILLAVIEJA. Jamais nous avons attendu plus de 10’ aux changements. Mais parti à midi (un peu fainéant), nous sommes à destination à 17h. Le conducteur de bus nous propose un prix exorbitant pour aller à l’hôtel distant d’environ 6kms.


VILLAVIEJA (384m): nous décidons de dormir ici, et trouvons une hospedaje super et pour un prix modique au vu des prix que nous connaissons ici. Petit village très agréable et reposant.


Le lendemain nous négocions avec un mototaxi pour aller faire le tour dans le DESIERTO de La TATACOA. Mis d’accord pour 50 000 pesos au lieu des 60 voire 70 actuellement. En fait, si vous n’avez pas de moyen de locomotion, il est impossible de le faire à pied. En tout premier lieu, le début se trouve à 5kms de VILLAVIEJA, et pour voir le dernier point intéressant, il faut encore parcourir plus de 12kms. Il est possible de louer des vélos, attention à la chaleur. Bref, notre chauffeur est un type super sympa qui s’arrête lorsque l’on
lui demande ou bien de lui-même il le fait quand on prend des photos. Les paysages sont grandioses, les couleurs de la terre changent aux différents endroits on nous allons. Sommes de retour après 4h30 de balade. Je puis vous dire que j’en ai pris plein les yeux, dommage que par moment le ciel était un peu couvert. Ne manquer pas cet endroit. Pour le mototaxi, demandez au magasin Almancen El Cheque (même adresse que l’hospedaje Villa Rocio), la femme se fera un plaisir de l’appeler.   

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Aux dernières nouvelles télévisées, j’ai l’impression que les FARC nous suivent. Lors de notre séjour à SAN AGUSTIN, une grosse intervention de l’armée a eu lieu entre MOCOA et SAN AGUSTIN. Lors de notre traversée de NEIVA pour nous rendre au désert de TATACOA, l’armée était aussi présente… Durant ce même temps le gouvernement était en négociation à CUBA avec les FARC pour trouver un accord de paix !!! Quand on connaît l’histoire et les volontés de FARC, je ne sais pas à quoi cela servira.

 
SALENTO (1 895m) est une petite ville paisible nichée entre ARMENIA et PEREIRA. Haut lieu touristique pour les locaux et les étrangers, car dans le périmètre du café colombien. Le cachet colonial est très bien mis en valeur avec des couleurs vives. Un plaisir du regard qui ne s’enfuit pas, bien au contraire. Autour de magnifiques fincas qui vous proposent des visites de leurs plantations avec dégustation de café. Le café colombien a une renommée mondiale au même titre que celui du BRESIL et COSTA RICA. Un point important, le meilleur du café est exporté presque à 100%, ne reste dans le pays que les moindres qualités. Vous comprenez pourquoi, très souvent le café qui est servi est de piètre saveur…

Les ouvriers cueillant le café travaillent en moyenne 3 mois par an. Les conditions de ramassage sont la plupart du temps éprouvantes avec des pentes proches de 60%... Une journée de travail est de l’ordre de 12h pour récolter 60 à 70 kg de grains de café. Les plus généreuses fincas donnent 500 pesos par kilos. Soit un gain journalier de 16 à 19$. La moyenne se situe en général à moins de 15$/jour.

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À une petite ½ de jeep, se trouve la Valle de Cocora. Cet immense parc naturel offre de nombreuses balades dans une forêt aux arbres gigantesques, plus de 40m de haut. Rester dans ce lieu de villégiature est un plaisir, car loin du  bruit de la pollution avec une chaleur acceptable.




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Depuis notre entrée, une grande différence existe par rapport aux autres pays traversés en Amérique du Sud, la gentillesse de la population. Ici les gens sont chaleureux, perpétuellement souriant, prêts à vous aider, vous prévenir des endroits à éviter, vous dire qu’il vient de voir un voleur à 100m donc faire attention… Leur accueil est au même niveau. Cela me fait penser au peuple nicaraguayen. Voyager ici est un immense plaisir. Le climat moins rude y est certainement pour beaucoup. Ce peuple est plus ressemblant à l’ESPAGNE que les autres, la population indigène est très faible aussi, peut-être que ces facteurs plus d’autres sont à l’origine de leur caractère.

Ayant eu connaissance d’un festival de musique et de danse de la côte Pacifique, nous redescendons.

CALI (969m) très grande ville proche du Pacifique, n’offre que très peu d’intérêt sur ce qu’il y à voir. Peu de bâtiments coloniaux, des rues étroites ou des grands boulevards, mais rien qui frappe à l’œil. La plaza de Caycedo présente un petit cachet avec le Palacio, la Catedral San Pedro et ses palmiers géants. Juste derrière une voie semi-piétonne longeant le rio à la propreté plus que douteuse et la Capilla La Ermita qui fait penser à une miniature de cathédrale. Entouré d’immeubles sans aucuns cachets à 4 blocs vers l’ouest, l’iglesia de la Merced fait penser aux vielles églises coloniales, vaut le détour. Dans la rue en face, ne manquez pas la visite du Museo del Oro qui se trouve dans La Banco Republica. Des merveilles tant en poteries et or vous surprendront. 2 blocs vers le sud, et face à l’hideux Palacio Gobierno, l’iglesia San Francisco facilement reconnaissable car tout en brique, mérite un arrêt.

Notre séjour en fait était plus orienté pour assister au Festival de Musica del Pacifico Petronio Alvarez. Ce festival de 5 jours vous en met plein les oreilles de musique et danses de la population noire de la côte Pacifique. Si vous êtes en COLOMBIE au mois d’août, ne le manquez sous aucun prétexte, il a lieu durant la 1ère quinzaine du mois.




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SAN CIPRIANO est un petit village perdu dans la forêt tropicale sur la route menant à BUENAVENTURA. Après que le bus vous ait déposé sur la route, franchissez un pont suspendu, là c’est la surprise. Pour y accéder, il n’existe qu’un seul moyen : un chariot en bois (fait maison) avec 2 bancs, propulsé par une moto roulant sur une ligne de chemin de fer !!!! Une fois arrivée, un panneau indique qu’ici on est entre 100 et 1000m au-dessus de la mer, et qu’il pleut en moyenne 6 574mm/an… Très vite vous le savez, car des averses de pluie tropicale tombent presque tous les jours. Au milieu de cette forêt, il y a de nombreuses cascades,
mieux vaut prendre un guide pour les trouver. Vous pouvez aussi descendre la rivière assis dans une chambre à air, super. Il existe un sentier avec des ramifications un peu partout, où vous pourrez voir une multitude d’oiseaux dont des toucans, des perroquets… Avec des jumelles ou un bon objectif, vous ne serez pas déçu. La population est agréable, mais attention aux enfants qui réclament sans arrêt de l’argent ou de la nourriture si vous êtes en train de manger. C’est un lieu où l’on a envie d’y
rester plus longtemps.

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Qui n’a jamais entendu parler des fameux cartels de COLOMBIE? Le plus connu de tous était celui de Pablo ESCOBAR qui a été tué il y a quelques années.  Depuis, la région et la ville sont devenues plus calmes, mais tous ne sont pas tombés mais font un peu de moins de bruit et de dégâts… Hier, 1 300kg de cocaïne ont été prise dans le port de BUENAVENTURA. Elle était destinée à un cartel du MEXIQUE avec un passage précédent au GUATEMALA…

MEDELLIN (1 494m) deuxième ville du pays, mais qui a perdu tout son charme colonial. Trouver des façades relèvent de la chasse au trésor et encore. La ville s’étend en longueur du nord au sud et s’agrippe aux montagnes alentours comme LA PAZ. Les rues ne respirent pas la propreté loin de là, tout comme les immeubles et les maisons.

Hormis au MEXIQUE où il existe des sans-abris. Ici en COLOMBIE, le constat est flagrant. Le nombre de sans-abris ne peut se compter. La misère se voit au grand jour. Dans les autres pays traversés, elle existe, mais pas à ce niveau. Beaucoup de personnes vendent de tout : fruits, légumes, produits faits maisons…, cirent les chaussures, vendent des produits de santé dans les bus… usent de tous les moyens pour pouvoir gagner leur vie. Ici aussi mais à un degré moindre. Les plus démunis errent en faisant la manche mais guère plus. Après quelques recherches et informations, en COLOMBIE l’écart entre les plus pauvres et les plus riches serait l’un des plus grands au monde. Qui plus est, les prix ont presque doublé durant les 3 dernières années. Ce qui a eu pour effet d’accroître encore plus le niveau de misère. La population indigène ne représente environ que 5%. Leur niveau de vie est très bas en comparaison des métis. Les sans-abris sont en grande majorité des indigènes qui ont quitté leurs villages espérant pouvoir mieux gagner leur vie en ville. Mais le régime des classes ici, font qu’ils sont mis à l’écart, d’où les problèmes rencontrés.
Une autre mauvaise face du pays est la prostitution des mineurs et la maltraitance. Vous verrez un peu partout dans des lieux publics, sur des panneaux publicitaires, sur des plans de ville… des numéros de téléphone pour faire la dénonciation de ces faits. Mais en fait, la prostitution adulte se fait au grand jour, les policiers les voient faire, mais ne vont pas à l’encontre de leur travail !!! Peut-être profitent-ils de leur aimable service et font silence sur leur activité… Pour la 1ère fois, le nombre de transsexuels faisant business de leurs corps est presque aussi important que les prostituées… et pourtant on est ni en THAILANDE ni au BRESIL. Ici à MEDELLIN, un grand nombre se trouve entre autres sous le porche de l’Iglesia Ermita de la Veracruz, sur la Plazuleta de las Esculturas où des dizaines de policiers sont en faction permanente et ne disent rien !!! Peut-être qu’ici ce métier est reconnu comme tout autre commerce ou de santé publique…

  


Dans le quartier de La Candelaria, plusieurs visites à ne pas manquer. En tout premier lieu le Museo de Antoquia qui présente de nombreux artistes internationaux : Picasso, Velasquez…, des œuvres pré hispaniques, de l’indépendance,  mais aussi une fabuleuse collection de l’artiste local BOTERO suite à de nombreuses donations. Sur la Plazuleta de Las Esculturas plus d’une dizaine de sculptures de ce même artiste. A gauche du museo, l’Iglesia Ermita de la Veracruz. Toute blanche avec quelques peintures, l’ensemble de statues ressortent à merveille. De l’autre côté du grand boulevard en remontant sur 200m, la Catedral Metropolitana domine une place ombragée, mais rien de mémorable. En face une rue piétonne où vous trouverez toutes sortes de commerces avec galeries commerciales. Presque dans le prolongement, le long de la ligne de métro, la Basilica de La Candelaria. Actuellement en cours de rénovation, il difficile de vous en dire plus.

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Comme je le disais plus haut, si vous aimez BOTERO, vous aimerez peut-être les prostituées car elles sont du même gabarit que ses sculptures !!!
Faire un tour dans le quartier El Poblado, est un dépaysement total par rapport à La Candelaria. En tout premier lieu, les rues sont propres, moins de monde, les chauffeurs de bus et taxi ne conduisent pas comme des malades, moins de bruit… bref un endroit plaisant à vivre, mais rien à voir !!!
Si vous souhaitez voir l’étendue de la ville et profitez d’une vue panoramique est ou est prenez le métrocable San Javier ou Santo Domingo. Vous pourrez aussi voir une partie des « favelas de MEDELLIN ». Le prolongement de Santo Domingo mène au Parque Arvi. Sur le plan de MEDELLIN, on pourrait penser que ce parc domine la ville, et bien non, il en est très loin. Ce lieu est un des grands lieux de promenade dominicale. 



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A moins de 2h de bus de MEDELLIN, 2 lieux à ne pas manquer.

La Piedra del Penon : est un énorme monolithe de 200m de haut que vous apercevez de loin sur la route. Le bus s’arrête à l’entrée de la route y menant. Arrivez au pied, il vous reste à gravir 659 marches pour atteindre la plateforme plus 81 marches pour le mirador. Au sommet vous avez une vue à couper le souffle en particulier sur un immense lac, bourré de
petites îles. Il m’a fait penser aux lacs dans le nord CANADA.

GUATAPE (1 925m) est une petite ville sur le bord de ce lac. Le week-end est une destination de beaucoup de colombiens. Ici beaucoup de maisons sont peintes aux couleurs chatoyantes, mais la particularité est que tous les sous-bassement ont des sculptures. Certaines correspondent au métier du propriétaire d’autres sont des
dessins. C’est la 1ère fois que je vois une ville dont les maisons sont comme celles-là. A ne pas manquer.

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SANTA FE de ANTiOQUIA (550m) est la 1ère ville coloniale qui m’a surprise dans ce pays. Elle date de 1 541. Si auparavant, POPAYAN m’avait semblé agréable, ici c’est autre chose. Tout le centre historique est resté dans son jus avec les rénovations de vigueur pour ne pas avoir que des ruines. D’abord, il ne s’agit pas d’une grande ville, les ouvertures des maisons sont de multiples couleurs, la population m’est apparue plus chaleureuse, la ville est très propre… bref un endroit où il est bon d’y séjourner. Vu l’altitude il y fait plus chaud, mais les nombreuses piscines sont là pour vous rafraîchir.

Puente de Occidente est à 6kms de la ville. Pour prendre l’air vous pouvez y aller à pied, la route ne fait que descendre… A la sortie d’un virage vous apercevez l’œuvre. Il s’agit d’un pont suspendu de près de 300m de long qui date du milieu du 19ème siècle. Un remarquable ouvrage d’art pour l’époque qui relie les 2 rives du Rio CAUCA. A chaque extrémité 2 embases en brique surmontées d’une petite tour dont le chapeau semble provenir d’Asie. La vue sur le rio et la campagne environnante est superbe.  Pour le retour, prenez une mototaxi, il fait chaud et la route monte !!!

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Toujours plus vers le nord, nous filons trouver la chaleur de la côte Caraïbe. On nous annonce 13-14h de bus, décision est prise de prendre un bus de nuit, où les sièges ne sont que des demi camas, il n’existe pas de bus camas en COLOMBIE. Après un peu plus de 4h de route, arrêt total à 1h du matin. A moins d’un kilomètre devant nous, suite à une pluie continuelle, un pan de montagne s’est effondré sur la route. Au petit jour des ouvriers à pied arrivent avec pelle et brouette pour dégager la voie. Les chauffeurs discutent entre eux comme si de rien n’était. Mais vers 9h on apprend qu’il est impossible de faire demi-tour. Les FARC ont brûlés 2 camions et une partie de la route s’est effondrée !!! Vers 14h30 nous repartons la route étant ouverte dans un sens. Bref, nous sommes arrivés à destination après 29h de bus.  

Aux nouvelles nationales télévisées, une information a fait grand bruit dans le pays mais aussi à l’étranger. « Popeye » surnom donné au bras droit de Pablo ESCOBAR a été libéré de prison. Une grande majorité de la population n’a pas compris les raisons de cette libération. Le pays veut endiguer les cartels de la drogue, en libérant cet homme le trafic risque de repartir de plus belle.