Anecdotes d'équipage Route Soie et Asie Continentale





Anecdotes équipage




Cela fait maintenant un peu plus de 2 semaines que nous sommes ensemble, et tout se passe pour le mieux.
Pour ceux qui connaissent Claude, sachez qu'elle est montée sur une passerelle par un escalier en colimasson à près de 10 mètres du sol. Arrivée la haut,  elle tenait tellement bien la rambarde que celle-ci fut déformée après son passage !!!! Par ailleurs, elle s'entraîne fortement pour les "50kms marche" des jeux Olympiques. Les qualif de 2012 étant terminée, elle concourra sûrement pour 2016 dans la catégorie "para-olympique".


Le site avance et est opérationnel? Le point qui va mettre un peu de temps, est celui des photos. En effet, j'ai déjà fait un 1er tri, mais il faut que je vois avec Claude celles que l'on mettra. Nos journées étant plus que chargées entre les visites, ballades dans les villes et aussi les temps de transports, que nous nous activons sur internet que le soir venu, soit en général pas avant 22h.
Début des pertes: Claude a oublié son appareil photo "tout neuf" dans un bus à Bendirma (il n'avait que 8 jours). Diyarbakir fut la ville de cauchemar pour Claude. En effet, le matin elle se rendit compte car n'avait plus ni sa carte bleue et ni sa carte de téléphone... Achat d'une autre carte pour faire opposition en France de sa CB.
Ne souhaitant pas monter sur les remparts avec moi, elle me suivait 20 mètres plus bas, lorsque qu'un gamin arrivant par derrière lui arracha sa chaîne en or de baptême. Et pour couronner le tout, à l'otogar je vais chercher des cigarettes que je paie 3,50TL le paquet. Cinq minutes plus tard, elle va en chercher et les paient 5,50TL le paquet... depuis, elle ne s'en remet pas, elle dort.



Les chutes: dans le Cappadoce, entraîné à marcher sur le plat, Claude m'a offert une magnifique glissade sur les fesses, s'étant retenu à moi, je n'ai pu la prendre en photo... Et de 2, en arrivant à l'hôtel de Mardin, elle s'offrit un plat de tout son long sur la rampe handicapé!!! Résultat un bleu sous le menton et un sur le sein droit. Comme dit le dicton "jamais 2 sans 3", il y a quelques minutes, dans la rue elle ne vit pas un des nombreux défauts de la rue et rechute!!!


Depuis quelques jours, nous avons fait la connaissance d'un "petit suisse" Pascal, qui au vu de notre bonne humeur a décidé de faire un bout de chemin avec nous: Iran, Turkménistan, Ouzbékistan voire plus. En attendant, Claude vu le soleil de plus en plus présent, a décidé de ressembler à Gilbert MONTAGNé...
C’est donc dans cette nouvelle tenue, que vous aurez la joie de la voir. Ceci peut-être pas pour longtemps car une épreuve nous attend dans quelques jours : l’IRAN.
A TRABZON, elle s’est mis sur son « 31 » : foulard acheté dans un bazar et un pantalon, sans cela pas de visa.
Malgré le soleil toujours aussi présent (T° entre 28 et 38°), nous sommes obligés de porter le pantalon, et Claude en plus son foulard. Comme il ne tient pas, elle met sa casquette Australia et ensuite le foulard par-dessus, et croyez-moi plus d’une personne se retourne.
A propos de chutes, dans la même descente, Pascal en voulant prendre un raccourci a fait une glissade sur la terre, et moi sur une des marches la profondeur étant inférieur à mon pied. Claude a hyper insisté pour que l’on le notifie.
Nous venons de retrouver Pascal après 4 jours d’absence. Il souhaitait faire l’ascension du mont Danavand 5671m. Pour faire cette ascension, il faut payer 50$ et ce sans aucune raison particulière. Souhaitant le faire seul, il prit une voie parallèle à celle prise par tout le monde. Malgré un bivouac sous la pluie et le vent, il fut obligé de s’arrêter à environ 5300m. Il lui manquait le temps d’acclimatation pour ce genre d’altitude. A son retour, il nous confia l’aventure qu’il avait eue avec un couple d’iranien (8).
La descente vers le sud s’annonce très chaude comparée à TEHRAN. D’après les informations locales, la T° est supérieure de 5 à 10°. Claude ayant du mal à supporter « son chiffon », nous craignons le pire. Comme prévue à ISFAHAN, et ce malgré les entraînements (elle ne fera pas les J.O.), elle supporte de moins en moins bien, mais surtout elle marche de moins en moins vite… A chaque carrefour, afin de ne pas la perdre, Pascal et moi sommes obligés de l’attendre. Après quelques jours de chaleur intermédiaire, SHIRAZ encore plus dure (42-45°). Notre arrivée à SHIRAZ la liquéfia. 1er jour : 45°, 2ème jour avec une matinée dans le désert : 48°… et ce sans vent. Si pour nous cela est parfois dur, nous pouvons récupérer en l’attendant en nous posant à l’ombre.
Ce qui devait arriver, arriva à KERMAN. Claude pris la décision de rentrer en France. Pascal et moi, approuvons totalement cette décision qui aurait dû être prise depuis quelques temps. En effet, elle était de plus en plus fatiguée et supportait mal la chaleur ; ce qui la rendait d’une irascibilité quasi permanente. Qui plus est, se plaignait perpétuellement des plats dans les restaurants, ne souhaitant que principalement des pâtes… avec comme leitmotiv : « no oignon et no pepper » les seuls mots d’anglais qu’elle connaissait. Lors d’une soirée que nous allions passer chez des iraniens, nous lui avions proposé de ne pas venir vu son niveau d’anglais. Elle insista pour venir et resta comme un pot de fleur durant 4h sans parler et en piquant du nez tellement le sommeil la gagnait… De plus, son niveau de culture nous a laissé pantois plus d’une fois. Elle préférait jouer aux cartes sur son micro plutôt que de voir et se renseigner sur les sites à voir ou vu. Elle n’a jamais voulu lire le guide qui servait de plan de marche à notre voyage. Différentes personnes rencontrées depuis, ne comprennent pas pourquoi elle n’avait pas pris cette décision plutôt.

Dans les gares, un policier contrôle toujours votre passeport. Prenant un train pour MASHHAD, nous avons donc eu droit à ce contrôle. Le visa de Pascal était périmé depuis 3 jours. Commençant à le denier, arguant qu’il avait 45 jours. En regardant son passeport, il avait confondu la date de validité avec la durée. Le policier fort aimable, lui demanda d’aller faire une extension. Au bureau d’informations de la gare, une gentille femme nous donna l’adresse. Qui se révéla fausse à l’arrivée du taxi … Voir la suite sur la page le peuple Iranien (12bis).
Une page est maintenant tournée, notre route continue vers l’Asie Centrale.
Beaucoup de personnes rencontrées nous demandent : « c’est votre fils ou c’est votre père ? » cela nous amuse. Comme par enchantement, jamais nous nous posons la question de savoir où nous allons manger… Cela n’empêche qu’un jour Pascal au Turkmen, achète des samsas dans la rue au pied du four, à l’odeur je lui dis la viande est avariée. Peu lui importe, il mange et moi pas. Mal lui en pris, durant plus d’une semaine il était pâle, estomac en vrac et j’en passe… Remis de cette mésaventure, nous continuons notre bonhomme de chemin sous une température qui ne descend pas en-dessous de 38° en général.
Voyant mal l’issue de notre visa chinois à Tashkent, nous prenons la décision d’aller à Bishkek la faire. N’oublions pas que notre suisse est en mal de montagne depuis qu’il a échoué à quelques centaines de mètres du sommet du Damavand en Iran. Ici au Kyrgyz c’est le lieu rêvé des montagnards. La décision est donc prise de nous séparer. Lui partant vers les sommets et moi vers les hauts plateaux et le Tadjikistan.
Souhaitant rejoindre le Tadjikistan par la route avec les transports locaux habituels, je me suis rendu compte que je ne pouvais plus passer par l’Uzbekistan, mon visa se finissant le lendemain. Décision est prise de rentrer à Bishkek et faire une « entorse énorme, à savoir prendre l’avion pour aller à Dushanbe ». Sans se concerter, un beau matin à la guesthouse, j’entendis la voix de Pascal, il était là aussi en transit…joyeuse retrouvaille pour quelques heures passées ensemble. Une journée bien remplie car en plus nous fîmes la connaissance de 3 Joyeuses Midinettes en Jupettes… ces personnes se reconnaitront…
Abandonné à mon triste sort, je parcours le Tadjik sans souci particulier, hormis que le pays est le plus cher de ceux visités précédemment. La population est aussi peu bavarde que les uzbèkes, les régimes sont similaires.
26 septembre 2012, Juan le boycotteur de dernière minute (vu les circonstances, j’aurais agis de la même façon) vient troubler notre sommeil à 4h du matin !!!!! Il ne s’était pas rendu compte que nous étions 5 autres personnes à dormir dans la pièce. Nous pouvons l’excuser au vu de son long voyage et de son âge !!!!!! Lever trop tardivement, il ne verra Pascal que 3 jours plus tard étant déjà reparti  à ALA-ARCHA. Après une journée passée tous ensemble, je pars avec Juan faire le tour du lac d’ISSYK KÜL, Pascal ayant décidé de repartir à l’assaut des montagnes. Notre retrouvaille se fera au bord du lac avant de partir ensemble traverser le KYRGHYZ pour entrer en CHINE, ce sera le 8 octobre.
Après un passage de frontière mouvementée, Pascal toujours atteint du virus de grimper, part un jour plutôt que nous de KASHGAR pour un passage à TURPAN et surtout aller rapidement à CHENGDU, porte des montagnes du TIBET. Nos retrouvailles ne se feront maintenant qu’à BEIJING vers le 18 novembre.
Je continue seul avec Juan. Le 22 octobre je vais chercher Y (nommée de la sorte pour des raisons de réputations internationales) à l’aéroport d’URUMQI. L’avion quelque peu retardé et pas de place disponible nous y restons un jour de plus. Demain nous filons rejoindre Juan à DUNHUANG.
De nouveau à 3, nous continuons notre périple. Mais Juan pour des raisons personnels est obligé voir la CHINE plus rapidement que nous. Il nous abandonne à PINGYAO et s’envole pour SHANGHAI. Nous le retrouverons à BEIJING vers le 21 novembre veille de son départ.
Pour « mon fils Pascal », le dernier mail me fait état qu’il arrive à BEIJING le 14 novembre, et que nous allons nous retrouver dans la même guesthouse que lui. Cela fera plus d’un mois que je ne l’ai pas vu, nous nous sommes quitté à KASHGAR. En fait nos retrouvailles ont lieu le 16 novembre à BEIJING. Je reste 10 jours avec lui et nous nous quittons après un dîner. Pour arroser ce départ inévitable, nous avons acheté du vin et du fromage français avec la baguette. Nous avons trouvé une petite échoppe « chez Gérard » dans le hutong proche du temple de Confucius. Ce n’est pas sans une amertume mutuelle que nous nous faisons nos adieux. Nous pensons qu’une autre contrée nous réunira un jour. Je me suis réservé le droit de ne tout exprimé ici, je pense que vous le comprendrez.
Y abandonnée par moi pendant 3 jours mais avec Pascal viens de me rejoindre à LIJIANG ville touristique à souhait. Le froid de BEIJING l’a secoué au point d’être bronchiteuse. Heureusement qu’une amie chinoise est avec nous afin d’aller demander à la pharmacie les médicaments adéquats. Un prompt rétablissement est nécessaire au vu du programme des prochaines semaines. Pour info, le prochain voyage en train fait près de 2 000 kms, soit un peu plus de 22 heures. Fatiguée de ce long trajet dont une grande partie en siège dure, elle se plaint de son dos.
Lors de son séjour à BEIJING elle a omis de faire changer la date de retour de son avion qui est le 17 janvier alors que son visa s’arrête le 7 janvier !!!!; par internet elle ne peut le faire. Ces dernières semaines ont été très éprouvantes pour elle, elle m’a dit avoir perdu près 5kg, pas étonnant vu le peu qu’elle mange. Aussi début décembre, lorsque j’ai revu et corrigé l’itinéraire prévu pour la nième fois, et lui ai proposé ; elle n’indiqua que pour elle, il était préférable qu’elle retourne sur BEIJING. La raison profonde : la fatigue accumulée fait qu’elle veut repartir plutôt ce qui engage le changement de son billet de retour. Voyager comme je le fais depuis le début demande une certaine condition physique et psychologique afin de faire face à toutes les situations. Qui plus est, avec son faible niveau d’anglais (elle le reconnaît), elle se sent exclu lors des conversations. Elle s’est jurée une fois rentrée en France de s’inscrire à des cours intensifs ou d’aller s’immerger dans un pays anglo-saxon durant plusieurs mois, BRAVO. Toutes les semaines passées ensemble se sont déroulées sans aucun souci ni anicroche.
Le 13 décembre Y et moi nous nous séparons, elle partant pour Beijing et retour en France et moi continuant vers le sud.





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