Nicaragua 10 décembre 2013 au 10 janvier

NICARAGUA

10 décembre 2013 au 10 janvier 2014

GUASAULE poste frontière, comme pour les autres, sans encombre. Une fois passée, vous faites environ 300m et sur votre gauche un parking où des bus partent tout le temps pour CHINANDEGA. Mais il existe aussi des bus qui vont jusqu’à LEON, ce qui vous évite de changer et de plus est plus rapide. Attention, car il continue sur MANAGUA et il vous dépose sur la route nationale. Vous êtes à environ 4kms du centre-ville.

LEON superbe ville coloniale dans laquelle déambuler est un véritable plaisir. Pas de buildings modernes, seulement des maisons basses de l’époque, pas toujours bien entretenues, mais le plaisir des yeux est bien occupé !!! 

Tout se fait à pied malgré la chaleur, plus de 32˚, il suffit de marcher à l’ombre… Le Parque Central est un lieu de rencontre de la population avec ses différents marchands installés tout autour. La Catedral occupe un des côtés. Toute blanche elle semble vierge de toute préoccupation et pourtant elle en a vu des horreurs avec la guerre civile. 

L’une de preuves est le Monumento de Los Héros et Martyrs qui se situent juste à côté. Vous pouvez monter sur une petite coupole et vous aurez une vue magnifique sur une partie de la ville.

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Face à La Catedral, le Museo de la Revolucion que nous n’avons pas visité voulant voir l’ancienne prison relatant mieux les faits aux dires de certaines personnes locales. Derrière La Catedral, le Mercado Central où vous trouvez de tout : nourriture, restaurants, équipements de la maison, décoration… 

au bout de la rue l’Iglesia El Calvario mérite une visite, elle est reconnaissable de loin avec ses 2 tours roses. Le plafond est orné de bas-reliefs représentant des animaux. 

                       

Remontant vers le nord, sur une place sans grand intérêt, l’Iglesia San Juan mérite peut-être une visite, mais lors de notre passage elle était en cours de restauration. Revenant vers le centre, l’Iglesia de la Recoleccion est reconnaissable de loin à cause de sa façade ocre. Les petites sculptures extérieures sont toutes entourées d’un cercle. Les piliers de son ossature intérieure sont en bois avec un splendide plafond lambrissés et ses 3 retables en bois rouge avec dorures. Légèrement à l’ouest l’Iglesia de la Merced semble récente de sa part sa construction un peu cubique. L’intérieur ressemble à s’y méprendre à la précédente, à une exception près, une petite chapelle présente 4 peintures sous la voûte. 

A un pâté de maison, dans le hall d’un cabinet médical, La Galeria de Héroes y Martires. En fait, il s’agit de nombreuses photos de personnes assassinées pendant la guerre civile qui débuta en 1978. Juste de l’autre côté de la rue sur une façade des peintures représentant cette révolution. A bloc vers le Sud, l’Iglesia San Francisco avec de magnifiques retables en bois dorés encadrant de superbes peintures. En face La Fundacion Ortiz Gurdian, est en fait un vaste musée et centre d’exposition temporaire. La richesse et la qualité des objets présentés ne peut vous laisser que pantois, quand on connaît le prix de certaines œuvres au vu du niveau de vie de la population !!! Vous y trouvé de l’Art Pré Colombien, de l’Amérique centrale, des œuvres majeurs d’Européens (Matisse, Picasso, Rubens, Dali…), de l’Art contemporain Nicaraguayen …  Bref un joyau installé dans 2 bâtiments, situés l’un en face de l’autre, splendides avec ses immenses patios. 

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Plein sud, Le Museo de Legendas y Tradiciones est installé dans l’ancienne prison de la ville. Ici est relaté une partie de la révolution, et les tortures subies par les prisonniers durant la guerre civile de 1974 à 1980. La partie la plus terrible ayant eu lieu de 1978 à 1980.

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Certains journaux, principalement étrangers, viennent de relater un fait qui risque de ne pas devenir anodin dans les prochains mois et prochaines années. Le Président Daniel ORTEGA vient de modifier la Constitution du pays. Maintenant il peut être élu à vie, peut-être un nouveau dictateur !!! et il a donné plus de pouvoir à l’armée. Certains le présente déjà comme l’ancien Président SOMOZA qui fut à l’origine de cette guerre et qui durant sa période de Président avec sa famille s’est enrichi grâce à la corruption, détournement d’aides… !!!

Le 12 décembre comme tous les ans, part devant la Catedral une procession portant la Vierge de Guadalupe pour rejoindre plein le sud l’Iglesia de Guadalupe.  Cette date est faite pour les enfants qui sont habillés en costume traditionnel. 

Ce nom vient du grand lieu de pèlerinage de l’Amérique centrale située dans la banlieue de MEXICO City. Le seul intérêt de cette église est son point de vue. Située sur une petite colline vous pouvez admirer presque toute la ville de LEON.

Se promener dans les rues est un plaisir. Si dans cette partie du monde, la méfiance doit rester de mise… ici on ne ressent nullement la moindre insécurité. D’ailleurs hormis les banques gardées par des hommes armés, pour ainsi dire aucun commerce ne possède ce genre de surveillance.

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Ces derniers mois, nous n’avons pas pris de vacances… toujours à visiter et à changer de villes quasiment tous les 2 jours ½. Nous avons décidé de passer quelques jours à ne rien faire, si ce n’est de mettre les blogs à jours, trier les photos, lecture… bref faire du farniente.

Une magnifique plage sur le Pacifique, LAS PENITAS à 20kms de LEON, est parfait pour ce genre de farniente. 

Évitez Poneloya à 3kms qui n’a presque aucune offre hôtelière et restaurants. Qui plus est, nous avons trouvé un B&B sur la plage, quoi de mieux... A ceci près, après 4 jours, nous n’avions pour ainsi dire rien fait, la température n’est pas descendue en-dessous des 30˚ !!! 

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En venant ici, aller faire une balade sur Isla Juan Venado qui est une réserve tant pour les tortues, oiseaux et autre animaux terrestres. 

Aujourd’hui, journée studieuse : écriture, écriture, mails … mais aussi baignade dans une mer à 24˚.  Le bilan final, est que nous avons travaillé à peine 2 jours!!! Il nous reste du pain sur la planche...

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Des couchers de soleil extraordinaires.

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GRANADA autre ville coloniale, mais 4 fois plus petite que LEON. 

Ici j’ai l’impression d’être dans une des nombreuses villes coloniales du MEXIQUE. Le centre est une sorte de musée à ciel ouvert. Les couleurs des maisons sont presque les mêmes et ressemblent aussi aux couleurs utilisés à CUBA. 

 

Un plaisir que mes yeux ont du mal à assouvir. Errer dans les rues avant de rejoindre le Parque Central. L’Iglesia de La Merced mérite un détour, non pas pour son intérieur qui ne recèle rien de grandiose, mais pour monter dans la tour des cloches. 

La vue sur la ville à 360˚ est magnifique tant dans la journée que pour le coucher de soleil. La Catedral sur le Parque Central avec ses colonnes extérieures ressemble à un peu aux temples grecs… Son intérieur est d’une banalité sans nom, mieux vaut rester à l’extérieur. 

Jouxtant, la Plaza Independancia avec ses bâtiments rénovés d’un côté où se trouve Casa de los Tres Mundos. Ici des expositions temporaires ont lieu régulièrement, à vérifier lors de votre passage. Au bout de la place partez à droite et 1^ère gauche pour être face à l’Iglesia y Convento San Francisco. Le parvis avec ses marches est superbe. Le Convento a été transformé en musée. 

             

Hétéroclite de par sa diversité. Vous y trouvez des plans de l’évolution de la ville de GRANADA, des statues de diverses églises, des statues pré colombiennes et des poteries de la même époque, mais la visite demeure des plus intéressantes. 

A 2 pâtés de maison de là, Mi Museo. Ce musée est en fait un lieu d’exposition temporaire où les œuvres sont exposées à chaque fois pour une durée de 3 mois. Lors de notre passage, il s’agissait de poteries pré colombiennes avec en parallèle des poteries modernes faites dans le même esprit qu’autrefois. 

                     

Venir ici sans voir le Lac Nicaragua serait une erreur. Louez un vélo et descendez la rue semi-piétonne longeant la Catedral où se trouve beaucoup de bars et restaurants. Sur le terre-plein central le Monumento Ruben Dario. Face au lac, virer à droite et continuez votre balade dans le parc qui le longe. Ici vous pouvez vous restaurez, vous baignez ou prendre un verre presque les pieds dans l’eau. Au bout du chemin, il existe des promenades en bateau pour aller visiter une petite île.

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Le Lac Nicaragua est le 2^ème plus grand lac de toute l’Amérique après le Lac Titicaca partagé entre PEROU et BOLIVIE. Il fait la superficie du département de la Marne et un tout petit moins que la Corse…  Vous avez 2 options : prendre un bateau de GRANADA ou descendre en bus jusqu’à RIVAS et delà prendre un collectivo jusqu’au port SAN JORGE.

ISLA OMETEPE vue du ciel fait penser à 2 œufs sur le plat reliés par une fine bande de terre. Il est possible de monter aux sommets des 2 volcanos Concepcion et Maderas. Le problème est que la majeure partie du temps ils sont dans les nuages…

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MOYOGALPA : le plus grand village de l’île est l’endroit où vous allez pouvoir acheter à peu près tout ce que vous voulez et retirer de l’argent… Les autres villages ne disposant que de toutes petites échoppes avec des prix plus chers. 

Ici rien de particulier à voir. Louez vélos, scooters ou motos pour faire le tour de l’île à votre rythme. Il est possible de changer de village par le bus local, mais attention aux horaires et aux jours !!!

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Sortant du village qu’elle que soit votre moyen de locomotion, ne prenez pas la route nord. C’est une sorte de piste ravinée envahie de cailloux où il est des plus difficiles à circuler. 

En direction de San José del Sur, un panneau à peine lisible indique : Punta Jesus Maria, faite le détour. Les vagues du lac laisse une fine bande de sable au milieu et à l’extrémité vous avez en permanence des oiseaux qui s’envolent et viennent se reposer, super.

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A la sortie de San José del Sur, la halte à Charco Verde est intéressante pour plusieurs raisons. D’abord vous avez une plage en face de l’hôtel et restaurant, ensuite vous avez divers chemins où vous pouvez découvrir la faune et la flore tant autour d’une lagune que du lac. 

Sur la route rejoignant la partie sud de l’île, faire une halte à Oyo de Agua, n’offre aucun intérêt sauf si vous souhaitez vous baigner dans une énorme piscine à l’eau transparente!!! 

Continuant votre descente, il est préférable de se baigner à Playa Santo Domingo. Ici la plage s’étend sur près de 2kms avec au début des bars et restaurants derrière vous et ensuite par endroit la route. C’est un des coins préférés des nicaraguayens. L’on peut se baigner sans risque. A son extrémité nord, bars, hôtels et restaurants pur ceux qui souhaitent y séjourner

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BALGUE est le premier et le seul village de la partie sud de l’île où la route pavée arrive …Ici, on a l’impression que la vie s’est arrêtée il y a des lustres. Faire une pause dans ce havre de paix est un délice. Peu de touristes viennent dans ce cul de sac car la route qui continue pour faire le tour de l’île est aussi difficile que celle de la partie nord !!! 

Si vous souhaitez voir des pétroglyphes montez à Finca Magdalena. Après versé votre dîme, vous avez accès à plusieurs chemin de randonnée. L’un pour les pétroglyphes, l’autre pour monter au volcan et un autre qui vous promène dans la forêt. Attention il n’existe aucune signalisation, hormis au départ un panneau mentionne 1 350m … ensuite vous suivez les traces comme nous, mais cela peut vous emmener au 400 diables !!! 

                    

Heureusement un fermier, nous indiqua un raccourci pour revenir au départ.

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A l’opposé de BALGUE, le petit village se SAN RAMON où vous aller voir la Cascada San Ramon. Pour vous y rendre, il existe différentes solutions. Le bus mais attention aux jours et aux horaires et qui plus est s’arrête à MERIDA, il vous reste un peu plus de 3 kms à pied. 

Louer une moto et prendre la route sud (voir anecdotes d’équipage) ou bien pendre la route nord et redescendre, et enfin faire du stop. De l’entrée vous pouvez de choisir de tout monter à pied ou de laisser votre moyen de locomotion un peu plus haut. Du parking part un chemin de randonnée qui traverse une superbe forêt. 

A l’arrivée la chute est impressionnante, non pas par le débit mais par sa hauteur de 180m descendant le long de la roche. Une petite mare permet de se baigner, l’eau n’est pas des plus chaudes loin de là.

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Après cette montée on est content de se rafraichir. Ce petit village au bord du lac est une merveille se simplicité, de calme et de repos. Faire une halte est un divin plaisir.

Retour sur BALGUE

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31 décembre, beaucoup de maison arbore sur le pas de la porte, un pantin empaillé représentant un homme assis avec une bouteille de rhum et une cigarette. A minuit, il le brûle. 

                   

Pour le changement d’année, ils installent dans un champ aménagé diverses attractions. 

Des rodéos pas avec des chevaux mais avec des taureaux, des jeux identiques à nos fêtes foraines mais sans les manèges et bien évidement de multiples stands pour manger, boire et danser. 

A minuit, une liesse identique à la nôtre pour le changement d’année et bien évidement on brûle un énorme pantin. 

1^er janvier 2014

Ojo Agua, est en fait une immense piscine d’une eau transparente. Payer pour pouvoir se baigner, vu la plage qu’il y a avant Playa Santo Domingo est stupide, ceci sans parler du niveau sonore !!!

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Après quelques jours passés ici, vous avez l’impression d’avoir été coupé du monde pendant une éternité. 

Toute bonne chose ayant une fin, nous filons sur ALTAGRACIA situé au nord de l’île pour prendre un bateau de nuit afin de rejoindre le sud-est du lac. Sachez que le port est à environ 3 kms du village. Vous avez 3 options : la marche sur une route non éclairé et en piteux état, prendre un minibus sur la place principale ou bien un taxi très cher… 

Ferry pour les locaux !!!

Les touristes n’ont droit qu’au pont supérieur (plus cher que le pont inférieur) divisée en 2 parties. L’une fermée avec une climatisation très froide et le reste du pont où vous avez des transats qu’il faut payer en plus. Ce bateau arrive de GRANADA, et des personnes n’hésitent pas à s’allonger en prenant 3 à 4 sièges… N’hésitez pas à les pousser afin que vous puissiez avoir une place…

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L’arrivée se fait au petit jour  à SAN CARLOS sur le Rio SAN JUAN. 

Ce rio va se jeter dans la Mer des Caraïbes et fait office sur une grande partie de frontière avec le COSTA RICA. 

Il y a eu un projet de contrer le canal de PANAMA lorsque celui-ci a décidé de s'élargir. Il suffisait de creuser un canal dans la partie sud-ouest du LAC NICARAGUA pour arriver à l'OCEAN PACIFIQUE et de rendre navigable le Rio SAN JUAN. Deux problèmes stoppèrent l'initiative: 

    1- le rio est une réserve naturelle de nombreuses espèces animales et végétales ce qui entraîna des tollés au niveau international. 

    2- trouver le financement pour un pays sans ressources naturelles, sans industries... et pauvre de surcroît, les banques internationales n'ont pas validé le projet. On sait tous, "on ne prête qu'aux riches" !!!

SAN CARLOS est une petite ville où il n’y rien à voir. En fait, c’est une ville de transit pour les personnes désirant se rendre sur le rio San Juan, dans l’Archipelago Solentiname et pour aller au COSTA RICA (Los Chiles). 

Mais c’est en fait un lieu d’achat de tous les produits pour les villages sur le rio et retirés dans la forêt n’ont aucun accès terrestre, pour toutes les échoppes et la population.

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ARCHIPELAGO SOLENTINAME est à un peu de plus d’1heure de SAN CARLOS. 

Les 2 principales îles où vous pouvez séjourner sont Isla MANCARRON et Isla SAN FERNANDO. Les nombreuses autres îles sont inhabitées ou bien uniquement par des nicaraguayens qui vivent de la pêche et des maigres cultures qu’ils peuvent faire dans ces îles forestières.

ISLA MANCARRON  est un havre de paix un peu comme BALGUE. Mais ici, pénétrez dans la forêt pour se balader est des plus difficiles. Peu importe, vous allez rencontrer toutes sortes d'animaux.

Pour qui veut se reposer loin de tout c’est dans l’une de ces 2 îles qu’il faut se rendre.

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REFUGIO LOS GUATUZOS peut se faire soit en partant de là ou de SAN CARLOS. Cette immense forêt tropicale possède une faune et une flore aussi importante que dans les parcs costariciens, mais ici le droit d’entrée est beaucoup moins élevé… 

Le couple tenant cette réserve est plus que sympathique et met tout en œuvre pour que votre passage reste gravé dans votre mémoire. Elle tient le restaurant et des cabinas, et lui est guide. À contrario de beaucoup de places, ici il est possible de faire une visite de nuit afin d’observer certains animaux qui ne sortent que le soleil couché. Une visite enchanteresse qu’il est difficile de narrer, il faut y aller…

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De retour à SAN CARLOS, dans une échoppe pendant que l’on changeait mon verre de montre cassé, nous entamèrent une discussion avec une couple nicaraguayen-américain, qui nous donne rendez-vous en fin de journée à BOCA SABALO.


RIO SAN JUAN

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BOCA SABALO est un petit village au bord du Rio San Juan. Tout autour ce n’est que forêt. En fait les gens vivent du tourisme, de la pêche et aussi du café. 

Faire une halte dans ce village, c’est pour aller faire un des nombreux treks qui existent tout autour. 

En fin d’après-midi, alors que nous venions juste d’arriver dans notre chambre, l’américaine frappa à notre porte !!! Surpris qu’elle ait pu nous trouver. Avec son mari ils ont demandé où était une asiatique accompagnée d’un européen...

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Amoureux de cette région, ils ont acheté plus de 200 hectares de forêt tropicale, non loin de BOCA SABALO sur le bord d’un petit rio. 

Elle a monté un projet : not in our school, que vous pouvez retrouver sur Google, facebook et twitter. Des étudiants américains viennent régulièrement dans cette place. Ils restent entre 4 à 8 semaines, le temps d'observer la nature. Le but est de faire comprendre qu’il est important de ne pas détruire ce type de forêt qui est le poumon de notre vie. Lui est un ancien caméraman de CNN aujourd’hui en retraite. 

La maison toute en bois a été construite uniquement avec les arbres tombés au sol. L’électricité est fournie grâce à  des panneaux solaires et de grosses batteries pour conserver l’énergie. L’amour qu’ils ont du lieu est devenu communicatif auprès de certains animaux. Dans le rio, 2 caïmans répondent à leurs appels et viennent régulièrement lézarder près de leur ponton. 

Un petit orang-outang vient aussi dans le jardin entourant la maison pour jouer et manger avec les différentes personnes présentes. Un daim lui est presque devenu un animal domestique jouant avec tout le monde. Et ce sans compter les nombreux oiseaux. Un lieu loin de tout mais plein de vie.

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EL CASTILLO un peu plus loin sur le rio.

Son nom vient du fait que les espagnols ai construit un fort sur les hauteurs afin de se protéger des intrus, pirates… qui en empruntant le rio San Juan depuis les Caraïbes entrait dans le lac Nicaragua et ainsi avait accès à une partie du pays. Tout autour et comme à BOCA SABALO il existe de nombreuses balades.

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De retour à SAN CARLOS, nous y passons la nuit afin de prendre le premier bateau pour LOS CHILES (COSTA RICA). 

En fait, malgré les horaires affichés à l’extérieur du bâtiment, ne servent qu’en période très creuses. Il faut arriver de bonne heure le matin (vers 6h30-7h) et faire la queue. Vous entrez par petit groupe, une personne avec une machine à écrire datant d’avant-guerre vous réclame 1$ et vous donne un reçu mentionnant 20 C$... 

Passage de la douane où vous donnez 2$, et ensuite vous achetez votre ticket pour prendre le bateau pour LOS CHILES. 

Quand le bateau plein, il part, c'est comme les bus. Cela veut dire que l'horaire annoncé de départ est fictif, car il peut partir bien avant ou bien après l'heure !!! Pour nous il était 8h30, alors que l’horaire normal est 9h30, donc méfiance !!!

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On se rejoint au COSTA RICA voir si le pays a changé...