mercredi 23 septembre 2015

France 2015


FRANCE

23 septembre au 12 octobre 2015


De retour en FRANCE, Miseung souhaitait revoir certains amis coréens habitants ici, mais aussi voir un peu plus le pays, ayant presque à chaque être resté sur PARIS.

LYON ville entre autres de la soierie a su garder une grande partie de son patrimoine architecturale. Ses monuments et bâtiments historiques en témoignent. La rive droite de la Saône, dit « le vieux Lyon » représente bien ce que fut la grande époque. Ses rues pavées, ses vieilles demeures avec cour intérieure, ses passages secrets à l’époque entre 2 rues…proposent une flânerie. La rue Saint Jean représente presqu’à elle toute seule ce qu’est le vieux Lyon. Si les magasins sont modernes, les façades et l’intérieur ont été en grande partie conservés. Ne manquez pas de visiter Le Petit Musée de Guignol, car c’est ici qu’il a été créé. La place Saint-Jean avec la Cathédrale Saint-Jean Baptiste mérite d’y jeter un œil ne serait-ce que pour les vitraux qui donnent une lumière extraordinaire. Bien évidemment, il faut monter sur la colline de Fourvière, à pied ou par le funiculaire. Au sommet, faite une halte au Théâtre et Odéon Gallo-Romain. Il ne faut oublier qu’à cette période la ville était stratégique pour les différents empereurs. Un peu plus loin, la Basilique Notre-Dame de Fourvière qui domine toute la ville. Son plafond et ses mosaïques murales sont de toute beauté. Ce qui est rare, c’est une Vierge noire. N’oubliez pas de descendre à la crypte. La Chapelle Saint Thomas est surmonté d’un Vierge dorée. Pour admirer le point de vue, l’esplanade contiguë s’y prête à merveille. Dans ce même quartier, l’ancien Palais de Justice, le Temple du Change… Bien évidemment ne manquez pas les fameux restaurants : les Bouchons lyonnais. Venir dans cette ville, c’est aussi franchir la Saône et passer Place Bellecour. Remontant, vers la Place des Jacobins et tout autour vous pourrez voir de magnifiques immeubles. De l’autre côté du Rhône, « le crayon » comme dise les lyonnais, la Tour de la Part-Dieu, hormis la gare l’endroit n’offre que peu d’intérêt. A l’opposé en descendant, franchissez la gare de Lyon Perrache et allez voir la rénovation des quais et des alentours. Vous arrivez à l’extrémité au Musée des Confluences. Une petite merveille. Il nous reste encore des choses à voir, ce sera pour une prochaine fois.
Etre dans la région et ne pas aller dans la campagne environnante sur les rives des fleuves, et visiter une cité médiévale, c’est être en manque d’inspiration.

Miseung fut désagréablement surprise de voir autant de personnes faire de la mendicité, dormir dans un coin de rue ou sous un porche… Elle m’interrogea pour m’en demander la raison. A ma réponse, elle me demanda : « pourquoi le Gouvernement français accueille-t-il autant d’immigrés alors qu’il n’est pas capable de donner un toit, de la nourriture… à ses propres citoyens »… À quoi je lui répondis, qu’en tant que pays des Droits de l’Homme, nous devons les accueillir et les aider. Sa réponse fut cinglante : « si vous êtes le pays des Droits de l’Homme, vous devez en premier lieu secourir votre propre peuple avant d’aider les autres » !!! Et quand je lui ai dit que le Gouvernement achetait et rénovait des immeubles pour le loger, elle fut outrée et que cela dépassait les limites de l’entendement. Et pourtant c’est la réalité. Pauvre FRANCE, où vas-tu ?

PÉROUGES la cité médiévale dans son jus. Blottie sur une colline, elle domine les environs. Protégé par un mur d’enceinte et des portes, elle à peine subi les attaques et les outrages du temps. Prenez de bonnes chaussures (pas de talon aiguille) les rues sont toutes pavées… Certaines maisons ont été restaurées d’autres non, ce qui est très bien pour le visuel. Les ouvertures, les enseignes, les éclairages… sont bien faits. Le jour où nous y étions, il y avait un rallye de voitures anciennes qui faisait escale ici. De très bon aloi.

Direction les Alpes au bord d’un lac. Les compagnies d’autoroutes comme l’État prenant les automobilistes comme des vaches à lait, je ne les prends presque jamais. Payer en moyenne 25 euros pour 300 kms est inadmissible. Des pays ayant le même niveau que le nôtre, paye pour cette même distance 5 euros !!!

ANNECY le vieux au bord du Lac Léman est joyau dans un écrin. Les magnifiques demeures sont dans un très bon état car bien restaurées. Se promener le long du canal du Thiou est un plaisir à commencer par le Pont Perrière qui donne une excellente vue sur le Palais de I’Isle. Ensuite les rues et ruelles donnant sur le canal avec de petit pont est super. Le gros bémol à mettre est la multitude de restaurants venant leur cuisine locale à des prix de fous, et les magasins de souvenirs de fabrication chinoise ou pays à bas coût… Cela gâche une partie de la visite. Dominant la ville, le Château d’Annecy abrite désormais un musée.

Direction plein sud, un rendez-vous important nous attend.

LE PRADET ce n’est pas tout à fait cela, mais c’est l’occasion de revoir l’un de mes plus vieux amis, aujourd’hui propriétaire d’un des 12 Crus Classés de Rosé de Provence. Il s’agit du Clos Cibonne avec un cépage particulier qu’est le « Tibouren ». Si vous avez l’occasion de passer dans le coin, n’hésitez à aller le déguster.
A quelques encablures de là, SAINTE MAXIME station touristique et balnéaire connue, mais aussi, avec un avantage non négligeable, des navettes pour traverser le golfe. De plus, il est possible de se garer normalement sans payer, ce qui est loin d’être le cas de l’autre côté.

SAINT TROPEZ qui ne connait pas au moins de nom ? Village de pêcheurs au départ, devenue une légende mythique aujourd’hui. Les points phares sont : la Citadelle qui en de la colline domine la ville, le golfe, le port  et la Place des Lices. Cette dernière est renommée pour ses joueurs de pétanque ou de boule. Artistes, show-biz, locaux… se côtoient à l’ombre des platanes. Pendant ce temps, les femmes vont chercher la dernière nouveauté à porter dans les magasins de luxe, tels qu’Hermès, Louis Vuitton, Prada… pour le prochain dîner ou soirée. Car ici, même si c’est une boutique standard, les prix se sont envolés en comparaison des autres villes !!! D’autres se prélassent aux terrasses des cafés et restaurants sur le port. Ici, être vus mais surtout reconnus est le nec plus ultra. Pour vivre ici, avoir une maison avec piscine bien évidement… les comptes bancaires doivent avoir au moins six zéros !!! Le port de petite taille reçoit des bateaux démesurés… La fortune doit se montrer. Nombre de riches hommes d’affaires, artistes… ont leur pied à terre avec ou sans yacht. N’espérer pas entrer avec votre Arcachonnais. Pouldu… vous ne seriez pas dans le ton !!! Tous les ans, fin septembre début octobre se déroule une manifestation hors norme.

Les Voiles de Saint-Tropez (autrefois appelé Nioulargue, une bouée au large dans le golfe de Saint-Tropez) rassemble les plus beaux voiliers anciens en bois du monde. Qu’ils mesurent 4m ou plus de 40m, ils sont ici. Ils arrivent de tous les coins de la planète et sont généralement propriété de riches personnes. Depuis quelques années, des voiliers ultra moderne ont fait leur apparition, ils ne concourent pas dans la même classe. Bien évidemment, le classement des régates se fait en différentes catégories. Les voir sortir du port tout l’équipage en uniforme, régater dans le golfe et le voir revenir est un plaisir visuel extraordinaire. Au moins une fois dans votre vie, allez y faire un tour. Cette année, le vent était tellement fort, que nombre de régates ont dues être annulées. Dans la baie, vous pouvez en voir d’autres, car trop gros et trop longs, ils ne peuvent entrer dans le port !!! Les yachts à moteur y sont relégués aussi. Certains sont des monstres tant par la longueur que par la hauteur. Mais fait étrange, la plupart arbore un pavillon de complaisance : Nassau, Bahamas, Panama

Prenez la route qui longe la côte en direction de MARSEILLE
Jamais  vous ne pourrez être déçu du paysage. 
En premier lieu, allez sur la pointe de LA SEYNE/Mer et SIX FOUR LES PLAGES. Ensuite passez par SANARY/Mer, BANDOL, SAINT CYR/Mer, LA CIOTAT, CASSIS. En sortant, visitez le Parc national des Calanques avant d’arriver à une ville où le français n’est pas la langue la plus parlée !!!

MARSEILLE réputée pour son vieux port, La Canebière et la Basilique Notre-Dame de la Garde. De magnifiques immeubles sont restaurés, de belles avenues bordées d’arbres… cache la réalité de la ville. Des efforts ont été faits pour en redorer le blason, mais il reste encore beaucoup à faire. La propreté est un vain mot, des rues jonchées de détritus ou maisons abandonnées et squattées, voitures en partie démontées… je ne parlerais pas des zones de non droit. Ne pas oublier qu’ici, mafia, gangs et bandes organisées s’entre tuent régulièrement. Les quelques coins tranquilles et paisibles sont rares. N’ayant rien à me reprocher, je ne sens pas à l’aise dans cette cité.

Direction plein ouest pour quelques centaines de kilomètres. Vers la fin nous longeons les Pyrénées pour arriver les pieds dans l’eau.

BIARRITZ autre ville mythique mais sur l’Océan Atlantique. Ici le l’argent et le luxe sont présent, mais on vit plus caché. La côte déchiquetée ressemble à ma Bretagne. Dans l’eau en permanence des pingouins (surfeurs) qui s’en donnent à cœur joie sur les vagues. En plein centre, le Port des Pêcheurs semble protégé par ses digues. De bon matin vous pourrez les voir arriver plus ou moins amers. Le plus impressionnant est quand la mer devient agitée, les vagues passent par-dessus les digues, les barques sont soulevées comme des petits pois. Montez et allez au Rocher de la Vierge. Par gros temps, elle se trouve arrosée et la passerelle est fermée !!! Revenant vers le centre, une halte au marché est nécessaire. Tout autour, bars et restaurants vous servent des tapas à vous en faire tomber les bras. Le casino sur le front de mer est souvent obligé, lors de forte marée de se protégée avec des sacs de sable !!! Les maisons avec ou sans  colombages arbore les 2 couleurs typique d’ici, à savoir le rouge sang de bœuf et le vert. Peut-être auriez-vous la chance de voir s’affronter 2 équipes sur un mur de pelote basque. Une fois ce périple effectué, prenez votre voiture et montez dans les montagnes environnantes pour admirer des différents points de vue la côte et les montagnes.

Redescendez par ARCANGUES, outre le château vous pourrez aller vous recueillir sur la tombe de Luis MARIANO. Souvent des joueurs s’entrainent sur le fronton de pelote. La dextérité et la rapidité sont les maîtres mots de ce sport.

Prenez ensuite la route qui longe la mer jusqu’à la frontière espagnole.

ILBARRITZ et son château défraîchi planté sur la colline. BIDART et GUETHARY leurs petites rues aux couleurs locales.

SAINT DE LUZ est la station balnéaire de la côte basque. La raison est simple une grande plage en arc de cercle bien protégée par des digues. Mais c’est avant tout, comme CIBOURE sa voisine d’en face, un port de pêche qui entre dans la ville. Le majeure partie du centre-ville est piétonnier, super. L’église St Jean-Baptiste possède un splendide retable, de splendides lustres et un orgue. Mais est surtout renommée pour avoir été le lieu du mariage de Louis XIV avec l’infante d’Espagne. De magnifiques demeures parfois austères comme la Maison de l’Infante, mais de très jolies maisons basques. Sur la jetée qui longe la plage, les maisons de plage font face à l’océan sont particulières. La très grande majorité d’entre elles, outre l’entrée qui donne sur la rue derrière la jetée, possède une passerelle qui accède directement sur la jetée et descendre ensuite sur la plage. C’est aussi ici que la famille Lacoste (le crocodile) est enracinée.

Etre à 2 pas de la frontière et ne pas la franchir seraient dommage. La route côtière est une pure merveille. HENDAYE la dernière ville française. Traversez La Bidassoa et vous êtes dans un autre pays. Maintenant les douaniers ne sont plus au poste frontière, ils sont surtout à surveiller et épier la physionomie des gens qui passent. Eh oui, faire ses courses de l’autre côté revient beaucoup moins cher, quel que soit les produits achetés. Mais la traque est surtout côté alcool et cigarettes. Malgré que nous soyons en EUROPE êtes limités. Vérifiez les quantités avant de partir, car cela peut changer du jour au lendemain. Vu la différence de prix, il est tentant d’en prendre beaucoup plus… 
 

SAN SEBASTIAN ou DONASTIA avec son immense plage, La Concha, protégée en centre-ville pourrait ressembler à SAINT JEAN de LUZ, là s’arrête la comparaison. Le quartier entoure cette plage est plein de palais et de magnifiques immeubles. L’Ayuntamiento, les 2 petites tours font penser une tour de guet, fait presque front avec la plage. Derrière au pied du Mont Urgull, errez dans les ruelles étroites mais superbes. L’Église da Santa Maria est renommée car elle abrite un retable consacré la Vierge del Coro, patronne de la ville. Tout près la Plaza de la Constitucion avec ses immeubles aux balcons et reposant sur des arcades. Revenant sur nos pas en longeant la rivière, le mercado La Brexta, propose presque de tout et à petits prix. Tout ce quartier est piétonnier. Dans cette vieille partie de la ville, les bars et restaurants à tapas sont légions. Vous n’aurez que l’embarras du choix. Sachez qu’il existe un concours de tapas. Certains sont de vrais créateurs. Le plus courant est de prendre un tapas à 1 euro, mais d’autres peuvent valoir plusieurs dizaines d’euros… Dans ces cas-là, vous avez le cadre, l’ambiance mais aussi la quantité… Et pour terminer café, gâteaux… Pastelería Oiartzun. Heladería y pastelería artesanal, 2 Ijentea Kalea située juste derrière l’Ayuntamiento. 

Ne pouvant aller plus bas, direction les vignobles.

BORDEAUX autre étape incontournable pour revoir un autre très vieil ami, le 3ème homme… Comme moi, elle adore bien manger mais aussi aime le bon vin… Sa femme étant une cuisinière travaillant dans les châteaux prestigieux de la région, ne pas faire étape ici était un non-sens !!!  J’ai toujours aimé cette ville. Depuis des années des travaux colossaux ont été fait pour mettre en valeur le patrimoine immobilier de cette ville. On ne peut que remercier les différents maires. La liste serait trop longue a énoncé. Que ce soit les quais, les anciens chais, les vieilles portes, les églises, le théâtre, la fameuse rue Sainte Catherine, Mollat la plus grande librairie de France… Ne manquez pas une curiosité, à l’angle de l’allée de Tourny et de l’Opéra, L’Intendant. Cette cave à vins a été créée autour d’un escalier en colimaçon. Plus vous monté, plus le prix des bouteilles s’élèvent !!!  Vous y trouverez aussi des bouteilles telles que des Salmanazar (9L), Balthazar (12L), Nabuchodonosor (15L). À des occasions particulières et sur une belle table, pourquoi ne pas ouvrir un tel objet. Prévus de rester 36 heures, qui furent 3 jours finalement, c’est avec regret que nous partons.

PORNIC petite ville tranquille de bord de mer à l’ouest de NANTES. Loin des turbulences citadines, de l’insécurité, la pollution…  Un repos bien mérité après tout ce périple. Balade par la côte, sur le chemin des douaniers, qui part du port et s’en va jusqu’à la Pointe Saint Gildas à PRÉFAILLES. Une mer calme et déchainée vient se briser en permanence sur les falaises. Quelques plages, plutôt des criques vues leurs tailles, où les baigneurs se font très à cette époque. Pas de bruit ici, la route et les parkings sont éloignés de la rive. De belles demeures anciennes et modernes avec des vues imprenables, majoritairement fermées, sont soumises en permanence au vent. Au pied des rochers, de temps en temps des cabanes à carrelet. Certaines sont privées, d’autres peuvent être louées. Le phare de la pointe est là comme balise sud pour l’entrée de l’embouchure de la Loire. Ce coin est aussi un lieu favori de pêche à pied. Cette partie sud de La Loire est touristique, mais pas trop. Les vacanciers sont plutôt famille. On vient ici depuis des générations, on retrouve toujours les mêmes personnes qui au fil du temps sont devenus des amis. Les stations balnéaires au nord et au sud, sont bruyantes, il faut se montrer, pavaner, faire de l’esbroufe… Heureusement, il reste encore des petits coins de Paradis, celui-ci en est un !!!
  

mardi 25 août 2015

Corée du sud 25 août - 21 sept 2015




CORÉE du SUD
25 août  au  21 septembre 2015



SÉOUL : musée National, 3ème étage céramiques et Bouddha. Impressionnant de diversité et de qualité. Ici j’ai appris que les Bouddhas ne sont pas représentés de la même façon dans les différents pays bouddhistes d’Asie. Mes mirettes en prennent plein la vue. Reviendrais un autre jour, mais aussi pour voir les autres niveaux.

GONGJU ou KONGJU  petite ville au sud de SÉOUL connu pour son magnifique  musée National. Outre des vestiges, ici a été regroupé les ornements trouvés dans les tombeaux royaux. A proximité une colline abrite ces tombes Royales de Songsan-ri dont celle du Roi Muryeong. Non loin de là, la splendide forteresse Gongsanseong. Se mêlent ici au milieu d’une petite forêt, temples et tombeaux, le tout entouré d’un mur d’enceinte de plus de 2,5 kms. À près de 110m de haut, les rives du fleuve Geum séparant la ville en deux. A l’extérieur de la ville, rendez vous au temple Gapsa. Des sentiers balisés vous promènent dans la forêt et arrive au même endroit à ce temple magnifique, encore utilisé par des moines. Une des montagnes du parc serait un des sites de shamans.

Continuant vers le sud-ouest,

BUYEO ou PUYO l’entrée de la ville se fait en passant sous un temple posé sur 2 arches… Le temple Jeongnimsa est réputé pour la superficie qu’occupe l’enceinte mais surtout pour sa pagode à 5 étages en pierre, l’un des 2 dernières du pays vu sa taille.

Toujours en descendant,

GUNSAN ou KUNSAN fut une ville dont les japonais avaient la main mise sur le commerce. Depuis, le musée d’histoire naturelle retrace entre autre cette période semi-colonialisme. Une partie est consacrée à la vie maritime (la ville est sur la mer jaune), une autre est une reconstitution de bâtiments de l’époque japonaise et une autre à l’art moderne. À droite du musée le quartier de Jangmi-dong. Chacune des maisons proposent des activités culturelles de cette période. Le musée d’Art Moderne se situe dans le même groupe de maisons. Sur le quai l’Armée expose quelques pièces mais le plus intéressant est la visite du navire.  A gauche du musée, le bureau des douanes. A 5 minutes à pied, ne manquer sous aucun prétexte, la voie ferrée Gyeongam-dong qui passe entre les maisons posées à moins de 3m de chaque côté de la voie. Certaines sont encore habitées, d’autres ont mutées en bars, restaurants, galeries… est devenue l’attraction incontournable. Mais venir ici sans faire le parcours Tangnyu, c’est raté l’essentiel de la vieille et de son passé des colons japonais. Entre la maison japonaise Hirotsu, le temple bouddhiste de Dongguksa construit par les japonais, des murs de mosaïques, des maisons avec des peintures murales… et la boutique de l’un des plus vieux photographes. Tout près, ne manquez pas d’aller faire un tour au marché aux poissons situé sur le port. Des poissons de formes hallucinantes, des moules de la taille de près de 2 mains, des crustacés… et bien évidement des poissons séchés. Dans le centre, la plus ancienne boulangerie du pays, Lee Sung Dang, a été créée en 1945. Toute la journée, les gens font la queue tant pour acheter du pain, des viennoiseries, gâteaux…

Partant de SEOUL en remontant vers le nord, le long du fleuve des guérites de surveillance jalonnent la route sur le bord du fleuve. En plus, du grillage surmonté de barbelés, des caméras, projecteurs et bien évidement des militaires armés surveillent tout type d’intrusion. Cela est identique à la côte est sur la route gentiment appelée « Romantic road »…

La DMZobservatoire Dora et Imjingak est un lieu très fréquenté par les coréens. Leurs souvenirs de la séparation entre le nord et le sud est au même niveau que celui de la séparation entre les 2 Allemagne. Pour eux il est quasi impossible d’aller voir de la famille au nord. Ici vous pouvez voir l’ancienne ligne de chemin de fer, mais juste à côté une autre ligne où circule le train de la DMZ. Au sommet de l’observatoire, vous pouvez voir le long du fleuve des guérites nord coréennes et les militaires. Sur les grillages, cadenas, témoignages… sont poignants. Ne pas oublier que ce pays est le plus fermé du monde et tenu de main de fer par un être fou et dangereux. Le parc est un endroit de balade au milieu de sculptures modernes. Une arène propose régulièrement des spectacles.

En revenant, PAJU BOOK City est une ville atypique. Ici est regroupé la quasi-totalité des éditeurs. Mais aussi des magasins dédiés aux livres d’occasion, des galeries d’Art, des cafés livres souvent crées par des éditeurs.

Non loin HEYRI Art Village, mérite le détour. En fait chacune des maisons sont différentes, mais surtout elles sont habitées par des artistes peintres, sculpteurs, musiciens, architectes… Certains ont ouvert une partie de leurs demeures en galerie. Vous avez des cafés d’art, guesthouse… Les maisons se perdent dans la végétation car ici on laisse faire la nature. Un lieu bucolique où il fait bon se promener.