Japon - île de Kyushu oct 2018

JAPON

14 – 17 octobre 2018

Venir au Japon, n’est pas plus loin que d’aller à Séoul, environ 1 h de vol !!! 

SAGA petite ville sur l’île de Kyushu n’offre pas beaucoup d’intérêt hormis les restes de son château avec un petit musée.

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Le lendemain matin, départ dans notre Dayz (Nissan), voiture ressemblant un peu à cube comme beaucoup ici. Rien ne sert de vouloir aller vite, les routes ne le permettent pas car souvent étroites voir à une voie dans des villages… et les japonais conduisent tranquillement. Dépassements et klaxon sont 2 mots qui ne font partis de leur vocabulaire !!! Dans cette région de l’île, les transports en commun bus et train sont peu nombreux, d’où la nécessité de louer un véhicule (voir la rubrique transports Asie pour connaître les formalités).

Plein sud en direction de la mer Ariake.

KASHIMA est une des étapes incontournables dans cette région. Les 2 raisons principales sont : Yutoku Inari-jinja et le saké. Ce sanctuaire est l’un des plus fameux reconnu au Japon. De petits temples-autels à flanc de colline égayent la montée. Par endroits vous passez sous une haie de torii. La montée est assez rude car elle se fait sur des marches de pierres qui ont bougées au fil des années, attention aux chevilles fragiles… Mais, les gouttes de sueur laissées en valent la peine. Une petite

esplanade avec son shrine, permet d’avoir une vue magnifique sur la mer Ariake et la ville. Si vous souhaitez faire une pause encas, il y a bancs et tables à disposition. Un autre sentier est réservé pour la descente, qui permet de découvrir encore de belles choses. Dans une des rues, il n’y a presque que des brasseurs de saké. Des dégustations sont proposées mais pas partout. Le hic est qu’il est interdit de conduire en ayant bu. Comme chez son voisin la CORÉE du Sud, le seuil est à 0 !!! Il est préférable de ne pas jouer, car vous risquez gros…

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Remontant vers le nord, une étape s’impose.

TAKÉO est connue à travers tout le JAPON. A la sortie du parking, avant la montée vers le shrine, 2 cyprès s’enlacent à leurs pieds. Les japonais viennent ici et traverse un petit pont, pour avoir un

parfait amour et une grande réussite dans leur couple. Mais, la raison majeure est qu’après avoir marché dans une forêt de bambous, un camphrier trône dans une petite clairière. Cet arbre aurait 3 000 ans  et fait 26 mètres de diamètre !!! Il a résisté aux typhons et tornades qui s’abattent régulièrement sur le pays. Dans son tronc éventré, il abrite mini sanctuaire. Si vous aimez la lecture ou les livres, faites un tour à librairie-bibliothèque de TAKÉO qui se trouve à un jet de pierre des cyprès. Pour cette ville de moins de 50 000 habitants, vous serez ahuris de la taille de ce lieu. Aimant beaucoup voyager, je suis allé dans le carré des guides de voyage. Surpris, étonné… pas un seul Lonely Planet, Rough guide, Michelin, National Geographic… uniquement des guides japonais sur le monde entier. Je sais depuis longtemps, suite à de nombreuses rencontres avec des japonais, que lorsque l’un des leurs part à l’étranger, il met toutes les informations qu’il récolte sur un des blogs communautaires. C’est une des raisons pour laquelle, très souvent ils vont dans la même auberge, guesthouse, restaurant… Ces guides sont le reflet de ces blogs.

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Une étape s’impose aussi aux voyageurs dans cette préfecture.

ARITA est une petite ville connue dans le monde entier, comme IMARI, pour sa porcelaine ou ko-imari qui débuta au début du 17^ème. Ce fut un coréen installé ici qui fut à l’origine de la porcelaine. Hormis le blanc, le bleu cobalt et le rouge de fer sont les couleurs principales de cette magnifique

porcelaine, de l’or parfois. Déambuler dans les rues et ruelles du quartier d’Uchiyama est un réel plaisir. Des cheminées de brique indiquent les divers lieux de fabrication. Ne manquez pas la montée au sanctuaire Tozan-jinja, qui au lieu d’avoir de torii en pierre, ici ils sont en porcelaine. Une visite au Musée de la céramique de Kyushu s’impose afin de bien comprendre les raisons de l’engouement de cette porcelaine. Une partie est réservée à la donation du couple Shibata (+ de 10 000 pièces). Durant des décennies, ce couple a acheté un peu partout de magnifique porcelaine, une merveille de collection. Deux autres collectionneurs ont aussi fait des dons. Hors de la ville, Nakasato est un parc

d’attraction sur la porcelaine, un peu hors du commun. Une reconstitution du Palais Zwinger (l’original est à DRESDE) où sont faites des expositions. Cette architecture dénote totalement ici, peu importe les japonais adorent. Tous les bâtiments alentours sont dans le style architectural de la ville de Dresde. Il existe des ateliers de peinture sur porcelaine, et ensuite vous allez faire cuire votre œuvre dans un four traditionnel.

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Sur la route, des champs de riz à perte de vue. C’est une image, car les montagnes étant omniprésentes, la perte vue n’existe pas !!! Dans la région, il existe 2 endroits connus pour ses rizières en terrasse, Oura No Tanada et Hamanoura No Tanada. Comme dans tout voyage ou périple un choix s’impose, donc direction Hamanoura. Arrivés un peu avant le coucher du soleil, le

spectacle est magnifique. Les terrasses descendent presque au niveau de la mer. Calme et plénitude sont au rendez-vous. Pour ceux qui comme moi ont pu voyager dans divers pays d’Asie, ces rizières en terrasse ne font parties des endroits inoubliables. Allez voir ce lien, ce fut lors d’un de mes passages en CHINE où des montagnes entières sont couvertes de terrasses…   

https://hg57tdm.blogspot.com/2012/11/

et https://plus.google.com/photos/113163462717171442707/albums/6171444030387170049

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KARATSU outre les plages, la ville offre un magnifique panorama soit au sommet de la mont

Kagamiyama ou du château. Cet édifice situé sur les hauteurs face à la baie, était là pour protéger l’entrée de la ville. De splendides trésors et reconstitution sont exposés aux différents niveaux du château. Une fois arrivée au sommet, des 4 côtés la vue en vaut la montée. Au pied un bosquet abrite

des aigles qui viennent presque lécher les vitres du château.  Nji-no-Matsubara, ou Pinède de l'arc-en-ciel s’étend sur 5km le long de la mer. La route qui la traverse est splendide de par les éclairages du soleil à travers les pins aux formes les plus diverses. Si chez nous, les pins sont droits, ici chacun va où il en a envie !!!

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Longeant la route côtière allant vers le nord, toujours de merveilleux endroits. On en prend plein les mirettes. Que l’on regarde côté mer ou côté terre, c’est magnifique. C’est aussi l’avantage d’avoir loué une voiture et qu’ici la vitesse est prudente et lente.

L’arrivée à YOBUKO est merveilleuse. Cette petite ville portuaire fait penser à nos petites bourgades de bord de mer de la Bretagne. Tous les matins, la rue centrale est un marché à ciel ouvert (morning market). Bien évidemment le poisson est à l’honneur. Si autrefois, c’était la baleine, aujourd’hui ce

sont les calamars. Partout soit des magasins, soit des vendeurs avec leur étal vous les proposent. Vous pouvez aussi vous les faire envoyer à votre domicile, les manger crus ou légèrement grillés sur place. D’autres échoppes proposent aussi toute sorte de produits. Quittant le centre-ville, prenez le pont suspendu visible du port qui rejoint l’île Kabe. Une petite route borde la mer vous mène à Tashima shrine. Ce temple niché en haut de quelques marches est cerné dans une forêt et domine un petit port à ses pieds. Idyllique et fabuleux. Revenant sur vos pas, prenez la direction des ruines et musée du Château de Nagoya. Le site du château n’est que de ruines où la végétation a repris ses droits depuis des années. Au sommet, une esplanade offre une vue grandiose sur toutes les îles alentours et Yobuko.

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Continuez la route qui se termine en cul de sac. Une petite baie avec plage de sable vous tend les bras. 2 Dol hareubangs (grands-pères de pierre) qui sont d’origine de l’île de JEJU (CORÉE du Sud) trônent ici. En fait, l’île de KYUSHU a créé un Ollé trail identique à celui de Jeju, d’où les statues.

Prenant votre courage, car le vent ici n’est pas un vain mot, partez vers l’observatoire sous-marin. Au bout du champ dont les herbes sont couchées, un petit chemin longe un bosquet de pins, vous amène au cap Hado. Qui est pour eux, un peu la pointe du Finistère pour les bretons. Le bol d’air que êtes en train de prendre vous vide la tête tellement le paysage est splendide.

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Comme depuis ma 1^ère visite, ce pays regorge de trésors. On ne peut se lasser de venir voir la telle richesse dans ce pays. Habitant à 1h – 1h30 de vol, c’est un de mes destinations phares.

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Moins d’une semaine après mon retour, je reçu un mail d’un de mes amis guide-accompagnateur, m’annonçant sa venue au JAPON. Il venait pour voir et valider, pour la coupe du monde de rugby en 2019, des hôtels, restaurants et bars dans les villes où vont se jouer les matchs. Vu son planning de visites des villes, je décidais d’aller le rejoindre…

23 – 25 octobre 2018

OSAKA la 3^ème ville du pays est toujours pour moi, un lieu un peu magique. D’autant plus que lors d’un dernier passage, il y avait un typhon… Donc, de nombreux sites dont le château étaient fermés. L’occasion rêvée d’aller le visiter. Une fois franchi les douves en eau, on pourrait se croire arrivé au pied de l’édifice. On aperçoit au loin le donjon mais rien de plus. Re-franchissement d’un pont où les

douves ne sont plus en eau. L’épaisseur des murs et la taille des pierres sont impressionnantes. Je me demande de quelle manière elles ont pu être posées de la sorte, surtout qu’elles sont presque jointives. Continuant la montée, une immense esplanade s’offre à vous. Des centaines de photographes avec des selfies, des groupes et en couples se prennent devant le donjon, la pièce maitresse. Venir ici sans

y monter, c’est comme regarder un magnifique gâteau au chocolat sans y goûter !!! Pour les fainéants, prenez l’ascenseur et vous aurez la vue sur la ville et l’ampleur des fortifications du château, ni plus ni moins. Pour les autres, la reconstitution, les explications, les vidéos… montrés à

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chacun des niveaux vaut beaucoup plus que la vue finale. A vous de faire le choix… De retour les pieds sur terre, retour à Mamba un de mes quartiers préférés où l’animation comme à Dotonbori ne commence à tomber qu’après minuit, mais pas partout… Des bars chauds ou pas restent ouvert

jusqu’au petit matin. La visite de nombreuses places : bars, restaurants et hôtels, avec mon ami venu ici pour cela, ne fut pas de tout repos, mais que de plaisir !!! Chaque coin de rues, d’avenues révèle

des lieux magiques. Le plaisir ne s’éteint jamais, et pourtant passé les 12 cloches de minuit les lumières s’éteignent. On ne peut pas être du jour et de la nuit et travailler le lendemain !!!.

En règle générale, le japonais enfreint peu la loi. Aussi lorsque les policiers voient des stationnements illégaux ils verbalisent. Que ce soit pour les voitures, mais aussi pour les vélos !!! Dans une petite rue, il était indiqué : parking vélos interdit. Cela n’a pas empêché de voir une vingtaine de vélos sur béquille, mais tous avaient un papier agrafé au guidon leur mentionnant qu’il ne devait pas être là…

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2 jours et des poussières en plus, et la magie continue toujours d’opérer. C’est pour cela que mes voyages au « pays du soleil levant » ne sont pas près de se finir…