TURQUIE
15 mai au 14 juin 2012

ISTANBUL entre averse et beau temps, visites traditionnels de Tokapi, Sainte Sophie, la Mosquée
Bleue, Maryem Ana Kilisesi, le Grand Bazar, Galata,
Museum of Turkish and Islamic arts… ballade
à Taksim. Les journées passent à la vitesse grand V. C’est la 5ème fois
que je viens ici, à chaque fois le plaisir est différent. Le
pont Galata, révèle toujours quelque chose. Un monde à part entre les 2
côtés du Bosphore. C'est
toujours le même plaisir de venir ici. Où que l'on soit, il y a toujours
quelques chose à voir, à regarder, se perdre dans les dédales du bazar… errer dans les ruelles des
quartiers, manger un kebab dans la rue… On y vient une première fois, on y
revient, et revient encore et encore. Cette ville a quelque chose de magique
pour moi et pour toutes les personnes qui y sont venues. Difficile d’exprimer
quoi, c’est ainsi, après plus de 5 passages.
Une grande ballade sur le Bosphore (à la limite de la mer Noire) avec des billets pris au pied du pont de la Corne d'or, fut des plus agréables, naviguant tant du côté européen que du côté Asie. Les nombreux palais montrent la richesse du temps de Byzance. Certains sont devenus des musées, d’autres sont encore dans les mains des riches familles d’autrefois. Les autres ont été rachetés par les nouveaux riches de ce pays en ébullition permanente. Ne pas manquer de faire un arrêt au château Yoros Kalesi.
https://photos.app.goo.gl/Ds0q007qqYeE7hPt1
Au lieu de prendre la route pour rallier IZNIK, nous prîmes le bateau jusqu'à YALOVA et ensuite un bus. Des navettes font en permanence la traversée depuis Yenikapi Feribot Iskelesi jusqu'à YALOVA où des bus partent pour plein d'endroits. Les turcs utilisent ces ferries pour venir travailler.https://photos.app.goo.gl/J4BrIZblwk3P8Cd63
Rallier BURSA en bus est agréable en longeant le lac d'IZNIK sur une partie du trajet.
https://photos.app.goo.gl/hpqrgCyhT1Gxyqf02
Le détour par EFES et PAMUKKALE qui ne font pas partie de la route de la soie, est uniquement pour faire plaisir à Claude qui ne connaissait pas EFES, cette cité antique, nous prîmes un bus de Bursa jusqu'à BANDIRMA, ensuite un train "Pullman" dont le confort est proche de notre TGV 1ère classe, mais pas la rapidité vu qu'il s'arrête environs tous les 1/4 heures (6 heures pour 350 kms) jusqu'à IZMIR, ensuite, tram et bus. Bref près de 14 heures pour faire 450 kms.Notre arrivée à EFES (EPHÈSE) fut que compliquée. En effet, voyageant uniquement avec les transports locaux, il était impossible de passer 1/2 journée à nous promener dans EFES avec nos bagages. Après avoir interrogé la billetterie, la police locale..., il nous a été répondu "nous n'avons pas de solution pour garder en sécurité vos bagages". Décision fut donc de partir et d'aller dormir au bord de la mer à KASUDASI. Non sans regret car cette ville antique est une pure merveille. Bus annoncé pour un voyage de 3 heures, au final 4 heures, avec une arrivée sous un soleil couchant magnifique.
https://photos.app.goo.gl/6Uox9qhtYMyLYOIf2
PAMUKKALE, visite d'HÉRIAPOLIS et des travertines, heureusement sous un beau soleil rare
depuis notre départ d'Istanbul. L’immense site d’HÉRIAPOLIS nous réconforta
après avoir raté EFES. On ne peut pas
tout avoir et tout voir… Tremper les pieds dans les piscines naturelles de
carbonate de calcium, quel plaisir. La température extérieure devait atteindre
près de 35°…
https://photos.app.goo.gl/m8zD8G8OXvJuHH1p2
En urgence, le guide nous conduisit au terminal de DENIZLI (il nous acheta un sandwich turc) afin d'attraper le bus pour NEVSEHIR (service à bord: rafraîchissement et gâteries, sans compter un écran TV individuel: radio, film, jeux). Fin de journée, retrouvons notre temps habituel: la pluie et orage. Par une chance, dont nous ne connaissons pas encore le dieu, nous avons passé une journée presque totalement sans pluie. Fin de journée, Zeus fut de retour (on pensait qu'il était parti très loin).
Arrivée à KONYA
en fin de journée après 7heures de bus. A priori, nous venons de quitter la
pluie (pas une goutte sur la route), ouf!!! Avons trouvé un hôtel en centre-ville,
ce qui nous permet d'être sur place pour visiter le lendemain matin. Mevlana, mosquées Aziziyc, Alaaddin et
musée Karatay avec ses superbes mosaïques d'un bleu
éblouissant. Seul dommage, c'est qu'il est interdit de prendre des photos même
sans flash dans le Mevlana. L’origine des « derviches
tourneurs » est ici.
https://photos.app.goo.gl/0tRKdtZHr8sZ4PH53
Rejoindre notre prochaine base, GÖREME en passant par ASKARAY,
près de 6 h pour 240 kms… Et pourtant la route est droite, pas beaucoup de
montagnes… Ici on prend son temps. Ce qui nous permet d’admirer les paysages.

Le CAPPADOCE, très dense tant au niveau des paysages
féeriques que des habitations, qu'il nous ait impossible de vous l'évoquer en
détail. Fin de journée, retrouvons notre temps habituel: la pluie et orage;
Afin de profiter au mieux du Cappadoce, nous avons loué une voiture (entorse à
notre périple), surtout pour éviter la cohabitation "nauséabonde des
toutous"... dans les bus bondés. 5’
ici, 15’ là, 2’ pour la photo… insupportable et je pèse mes mots !!! La
seule chose que nous pouvons vous dire : VENEZ et LAISSEZ-vous
envoûter par cet environnement qui n'existe nulle part ailleurs.
La partie nord de l'axe NEVSEHIR-URGÜP
ressemble à toutes les brochures de magazines compris les "toutous".
Au sud, des petits villages vous feront pleinement vivre le quotidien de la
population locale dotée d'une amabilité et d'une gentillesse dont nous
pourrions prendre comme exemple.
Si vous le pouvez (négociable à 100 euros) faites un tour en montgolfière, vous en reviendrez émerveillés tant les paysages ne ressemblent en rien lorsque l'on est sur terre. Entre GÖREME (une des bases de périple), UCHISAR, ORTAHISAR, montagne BOZDAG, URGÜP, AVANOS, CAVUSIN, le caravansérail de SARIHAN, ZERVE Vadisi… jamais vous ne serez déçu. La pluie est revenue, heureusement elle ne fait son apparition qu'en fin de journée ce qui nous fait pleinement profiter de cette région. Ici on pourrait rester 1 semaine, 1 mois, 6 mois… jamais vous ne verrez les mêmes choses. Et pourtant, c’est la 4ème fois que je viens ici. Et à chaque fois, je me dis, je ne reconnais pas. Entre les lumières, les saisons, les couleurs des champs… l’émerveillement est total et reste intact.
Si vous le pouvez (négociable à 100 euros) faites un tour en montgolfière, vous en reviendrez émerveillés tant les paysages ne ressemblent en rien lorsque l'on est sur terre. Entre GÖREME (une des bases de périple), UCHISAR, ORTAHISAR, montagne BOZDAG, URGÜP, AVANOS, CAVUSIN, le caravansérail de SARIHAN, ZERVE Vadisi… jamais vous ne serez déçu. La pluie est revenue, heureusement elle ne fait son apparition qu'en fin de journée ce qui nous fait pleinement profiter de cette région. Ici on pourrait rester 1 semaine, 1 mois, 6 mois… jamais vous ne verrez les mêmes choses. Et pourtant, c’est la 4ème fois que je viens ici. Et à chaque fois, je me dis, je ne reconnais pas. Entre les lumières, les saisons, les couleurs des champs… l’émerveillement est total et reste intact.
https://photos.app.goo.gl/9EKzdfhL8pdU355C3
Départ pour KAYSERI,
25° à 11h, la pluie semble nous avoir abandonnée, une ville moderne dont le
patrimoine est engloutie au milieu des enseignes lumineuses et immeubles aussi
laids les uns que les autres. Les remparts en partie disparus, le peu qui reste
ressemble plus à "un lego" et qui plus est de couleur noirâtre
(basalte). En se baladant dans le bazar couvert, nous avons réussi à trouver
une porte donnant le caravansérail
Vezirhani. Une pure merveille composée de 3 cours, et dont la
majorité des échoppes du rez-de-chaussée sont encore en activité. Des ballots
de laine un peu partout, des petits ateliers de couture, des vendeurs de tapis...
Le seul bémol, au milieu des cours les chameaux ont été remplacés par des
camionnettes... Une autre porte donnait dans le hammam aujourd'hui disparu.
Après avoir été accosté par un vendeur de tapis, qui comme de coutume nous
offrit un thé, tenta de nous vendre tapis, sacs, chapeaux... Il finit par
comprendre que cela ne nous intéressait pas. Retrouvant la chaleur nous fîmes
un tour à la mosquée Huna
Hatum. Le tombeau Zeynel Abidin Türbesi (fermé à 17h dommage)
se situe à côté de la mosquée et de l'office du tourisme. Quant aux 2 medresesi Sahabiye et Seraceddin,
elles ne sont plus que l'ombre d'elles-mêmes. Des boutiques avec enseignes
gâchent leur beauté d'origine. Après avoir dîné, nous nous rendons à l'otogar
pour prendre notre bus à minuit.
https://photos.app.goo.gl/ilC9JQ5wPbrJjnVy2
A 7 heures
du matin, nous sommes à ANTAKYA
(ANTIOCHE), le soleil tape déjà fort. Ne souhaitant pas
porter nos bagages toute la journée, nous tournons en rond pendant près d'une
heure pour trouver l'Office du tourisme et un hôtel. Chose faite, nous prenons
un bus en direction de Cevlik
(proche de Samandagi)
anciennement nommé ANTIOCHE,
où se trouve le tunnel de
Titus, partiellement parcouru un des membres de l'équipage
n'ayant pas souhaité marcher sur le rebord du canal d'irrigation.
Juste à côté la grotte
Bezikli Megara taillée dans la roche ayant renfermée près de
100 tombeaux. Une petite merveille donnant sur la mer Méditerranée. Allez faire
un tour à l’église grecque orthodoxe on vous pourrez voir une magnifique
iconostase. De retour, à ANTAKYA, l'église Saint Pierre
taillée dans la roche, révèle un manque d'entretien notoire, tant à l'extérieur
qu'à l'intérieur, et pourtant on ne vous manque de vous demander 3TL pour y
rentrer... Au-dessus 2 magnifiques visages taillés dans la roche, l’un
représentant MARIE qui fait près de 5m de haut. . Après cette longue balade sous un soleil de plomb, nous dinons et retournons à notre hôtel nuit bien méritée. Le confort du bus ne pouvant rivaliser avec un bon lit. Le lendemain nous filons visiter le musée archéologique, une pure merveille de mosaïque de couleurs et toutes dimensions. La mosquée Habib-I-Neccar (Habib Neccar Camii) avec ses mosaïques et ses peintures méritent le détour qui plus est son minaret est très différents des habituels.
https://photos.app.goo.gl/Ij7sEiciyywpVuSA2
Quittons ANTAKYA en bus pour SANLIURFA.
Juin 2012
SANLIURFA, arrivée en fin de
journée, nous décidons de poser nos affaires, il faisait 37° à 20h. Le lendemain
matin, après avoir négocié un chauffeur pendant plus 1/2h et avec le chargé de
l'office du tourisme (135TL au lieu de 300TL), les minibus ne passant pas là où
nous souhaitons aller. Commençons par: HARRAN,
ancienne ville fortifiée et dont les fouilles continuent, magnifique. Au pied
des ruines du château, le village aux maisons en pisées est digne d'un décor de
film; seul hic: paraboles et fils électriques passant dans tous les sens.
Partons pour le caravansérail Han
El Ba'rür à 27kms d'Harran. La route est dans un état entre la
piste et la route goudronnée... l'environnement aride est proche du désert:
cailloux, roches jaunes, touffes d'arbustes secs, et au détour d'un virage une
tâche verte, il s'agit d'une parcelle irriguée comme on trouve un peu partout.
Surprise au détour d'une colline, le caravansérail se fondant dans le paysage.
Les années ont eu raison du lieu, hormis la façade d'entrée, la cour n'est plus
fermée, au rez-de-chaussée il ne reste qu'à peine 20% de l'origine et l'étage a
disparu. A ce rythme, il ne restera plus rien qu'un amas de cailloux dans 50
ans.

https://photos.app.goo.gl/0qdkAobRGAOz69cz2
Retour sur SANLIURFA par cette même route et direction Göbekli Tepe. Il s'agit du plus ancien temple découvert à ce jour, il serait de 9500 av. J.C. Les fouilles continuent et elles le méritent d'autant plus que la vue du haut de cette colline vaut à elle seule le détour. Le lendemain, balades à pied depuis notre hôtel, sous un soleil de plomb, le thermomètre avoisinant les 39°... De chaque côté de l'artère principale, se trouve la majorité des monuments à visiter: la mosquée Ulu, Yldizsarayi Konukevi, Vali Kemalttin Gazzezoglu, Gümrükhani, Meclis Evi, Hüseyniye Carsilari. Dans un parc verdoyant qui
https://photos.app.goo.gl/0qdkAobRGAOz69cz2
Retour sur SANLIURFA par cette même route et direction Göbekli Tepe. Il s'agit du plus ancien temple découvert à ce jour, il serait de 9500 av. J.C. Les fouilles continuent et elles le méritent d'autant plus que la vue du haut de cette colline vaut à elle seule le détour. Le lendemain, balades à pied depuis notre hôtel, sous un soleil de plomb, le thermomètre avoisinant les 39°... De chaque côté de l'artère principale, se trouve la majorité des monuments à visiter: la mosquée Ulu, Yldizsarayi Konukevi, Vali Kemalttin Gazzezoglu, Gümrükhani, Meclis Evi, Hüseyniye Carsilari. Dans un parc verdoyant qui
serait le lieu de naissance d'Abraham: la grotte, Hasan Padisah Camii, Mevlid-I-Halilulrahman Magarasi, Ayn-I-Zeliha Gölü, Rizvanye Camii,Halil-Ur Rahman Gölü, Balikligöl et dominant le tout, les ruines des remparts de la ville. Il faut y monter, rein que pour la vue sur la ville, mais aussi sur l’animation et le va et vient des lieux de culte se trouvant au pied. En quittant cette verdure nous sommes assommés par le soleil. Nous ne pouvons faire qu'une incursion dans Harran Universitesi devenu depuis un hôtel.
Arrivée
à MARDIN
au soleil couchant, nous grimpâmes immédiatement dans cette citadelle et
dînâmes sur une terrasse surplombant toute cette vieille ville. Un plaisir des
yeux sous une douceur estivale (28° à 23h). Le lendemain en errant dans la
ville les yeux toujours en l'air, vu la beauté des nombreux bâtiments, nous
croisons 4 jeunes. Autour d'une tasse de thé, ils acceptèrent de nous emmener
au Monastère Deyrulzafaran situé à près de 10kms. Une visite semi-organisée
dans un lieu abandonné à l'austérité vu que sur place, on ne vit que des civils
et pas l'ombre d'un moine. Entre temps, les jeunes étant partis, nous avons demandé
à un minibus de nous ramener en ville, ce qui se fit sans aucun problème. Vu le
thermomètre (40°) il était hors de question de faire la route dans l'autre
sens, uniquement en montée et sans aucun arbre sur la route. Ulu Camii (magnifique minaret
sculpté), Tahiri Kiz Meslek Lisesi, Tahiri Valilik Binasi, Mor Semune Kilisesi
et le caravansérail
converti en hôtel que nous n'avons pu visiter. Vu les nombreux
points de vue, tant des monuments que des maisons ou terrasses, sur la vallée
et les montagnes alentours, on comprend que certains y aient installé leur lieu
de villégiature.
https://photos.app.goo.gl/kUAcDoNyVhRTEOJb2
En soirée départ pour DIYARBAKIR, encore en bus de nuit !!!
DIYARBAKIR, ville d’une saleté repoussante tant dans les grandes rues que dans les ruelles, à contrario de toutes les autres villes. Est-ce parce ce que nous sommes dans le KURDISTAN ? Nous n’avons pu le savoir malgré les questions posées à des locaux. Les remparts hauts de plus 20m encerclent la vieille ville, à contrario de KAYSERI la construction est en moellons. Après près 1/2h de marche sur les remparts (Claude resta en bas, mal lui en pris) et vu la chaleur, nous nous arrêtons dans la tour Keci afin de se rafraîchir. A 100m, Büyük Kervansaray restauré avec goût et transformé en hôtel. Ensuite nous entrons dans le dédale des ruelles digne des souks et dont l’odeur ne peut se voir sur les photos… L’église Protestante est reconvertie en formation de tissage de tapis et de foulards ? Behram Pasha Camii dont nous n’avons pu voir que l’extérieur (l’Imam dormait…), quant à Ulu Camii, des travaux colossaux en cours : rien vu.
En soirée départ pour DIYARBAKIR, encore en bus de nuit !!!
DIYARBAKIR, ville d’une saleté repoussante tant dans les grandes rues que dans les ruelles, à contrario de toutes les autres villes. Est-ce parce ce que nous sommes dans le KURDISTAN ? Nous n’avons pu le savoir malgré les questions posées à des locaux. Les remparts hauts de plus 20m encerclent la vieille ville, à contrario de KAYSERI la construction est en moellons. Après près 1/2h de marche sur les remparts (Claude resta en bas, mal lui en pris) et vu la chaleur, nous nous arrêtons dans la tour Keci afin de se rafraîchir. A 100m, Büyük Kervansaray restauré avec goût et transformé en hôtel. Ensuite nous entrons dans le dédale des ruelles digne des souks et dont l’odeur ne peut se voir sur les photos… L’église Protestante est reconvertie en formation de tissage de tapis et de foulards ? Behram Pasha Camii dont nous n’avons pu voir que l’extérieur (l’Imam dormait…), quant à Ulu Camii, des travaux colossaux en cours : rien vu.
https://photos.app.goo.gl/pwt4gRbUARe6oVks2
Mais, une nuit de bus nous attendait. Car la journée devait débutée aux aurores si nous voulions repartir le soir même
Après 12h de bus, nous arrivons à TRABZON sur la mer Noire, afin
d'obtenir auprès du consulat le visa pour l'IRAN.
Après avoir déposé les documents, nous trouvons des remparts de même facture
qu'à KAYSERI,
mais juste à côté, la mosquée Gülbahar
Hatum Camii ve Türbesi est une pure merveille avec des
mosaïques et des peintures que nous n'avions plus vu depuis plusieurs jours.
Ensuite, minibus pour monter à Boztepe,
le point culminant de la ville. En déjeunant sous un parasol, nous avons pu
admirer la mer Noire
(qui n'a que le nom) et la ville. A 17h, retour au consulat pour récupérer
notre visa et au pas de course au terminal pour attraper notre bus de nuit...
A 18h embarquement pour 14h de trajet !!! 2ème nuit de suite dans un bus... Ouf la 3ème sera dans un hôtel pour une nuit bien méritée.
https://photos.app.goo.gl/hGeD7y0VyVGq5Vpe2
ELAZIG, nous avions prévu cette escale afin de prendre le train, qui arrive d'ANKARA, stoppe à TATVAN avant le lac de VAN.
https://photos.app.goo.gl/wBOVIsHjQZ4zVBFo2
HARPUT, petit village au-dessus d’ELAZIG pourrait être considéré comme une colline sacrée vu
le nombre de tombeaux et de mosquées. Certains de ses monuments datant de
1156... En effet, un château en cours de restauration avec des échafaudages
datant aussi presque du moyen âge domine tout ELAZIG. A ses pieds, l’église Virgin Mary est fermée (dommage vu les peintures présentées
dans les dépliants). Nous continuons notre chemin en direction de Duslu Kaplica Dabakhane une source d’eau chaude elle aussi fermée… Au détour d’un virage, le tombeau Fatih Ahmet Baba serait enjôleur si
le bâtiment n’avait pas été peint en vert d’eau. Sans le savoir nous pénétrâmes
dans un cimetière. Particularité : chaque parcelle est clôturée, répartie
sur les divers versants des collines,
toutes les tombes sont tournées vers LA MECQUE, le tout est entretenu.
En retournant dans le village, le principal tombeau Mansur Baba est sur 2 niveaux. Non loin de là, une habitation
entièrement restaurée montre comment les habitants vivaient à cette époque. Ulu Camï, avec sa tour de brique penchée (moins haute que PISE) est d’une extrême beauté. Au cœur du village, la coupole de Sarahatun Camï a des couleurs jamais vu jusqu’à présent :
vert, jaune et bleu. Mitoyen Cemsit
Hamami (transformé
partiellement en restaurant) montre la propreté des gens de l’époque. En 2 mots, une halte à
faire.
A 18h embarquement pour 14h de trajet !!! 2ème nuit de suite dans un bus... Ouf la 3ème sera dans un hôtel pour une nuit bien méritée.
https://photos.app.goo.gl/hGeD7y0VyVGq5Vpe2
ELAZIG, nous avions prévu cette escale afin de prendre le train, qui arrive d'ANKARA, stoppe à TATVAN avant le lac de VAN.
https://photos.app.goo.gl/wBOVIsHjQZ4zVBFo2
https://photos.app.goo.gl/4M3z9uaX5bb0f0kk1
Pour une fois, nous avons le choix entre le bus et le train. On change pour prendre le rail. Nous avons pris la décision de prendre celui de dimanche qui part à 7h du matin et arrive à 16h pour les 345km (dont voici une des gares…) qui va jusqu'à TATVAN. Le terminus au bord du lac du même nom.
Petit tour à AHLAT, où un cimetière
tout à fait particulier avec des stèles sculptées côtoie 2 tombeaux d’Emirs. En
périphérie de la ville, un double tombeau (mari et femme) côte à côte en fait
une originalité, car il semblerait que ce soit le seul endroit où cela existe.
Plus loin, les remparts en ruine d’un château n’existant plus, où la végétation
a pris le dessus, ne subsiste que 2 mosquées à peine en bon état.

Pour une fois, nous avons le choix entre le bus et le train. On change pour prendre le rail. Nous avons pris la décision de prendre celui de dimanche qui part à 7h du matin et arrive à 16h pour les 345km (dont voici une des gares…) qui va jusqu'à TATVAN. Le terminus au bord du lac du même nom.
Une fois à bord, je suis surpris de voir 4 policiers en
arme. Après leur avoir posé la question, ils me répondirent : « c’est
pour la sécurité des passagers »… Cela vous met dans l’ambiance d’entrée
de jeu !!! Cette ligne est en plein dans le KURDISTAN. Sur le trajet, nous
ne sommes pas loin de la SYRIE et de l’IRAK, et le PKK est omniprésent par ici. Aux sommets de nombreuses collines
suivant la ligne de chemin de fer, j’ai vu soit des blindés, soit un groupe de
militaires. A chaque tunnel, un militaire fait le guet afin qu’aucun engin
explosif puisse être posé pour le détruire. Dans le train, les passagers
semblaient très détendus !!! Nous étions 2 dans notre compartiment prévu
pour 6, et juste à côté, celui des militaires et après celui du contrôleur. Bref,
on était sous haute surveillance. Prenant congé, je parti dormir 2 petites heures.
Au réveil, je me baladais dans le train, et surpris je voyais les gens fumer à l’extrémité des wagons. Revenant à mon compartiment, un des militaires m’appela. Je le suivais, ils étaient en train de manger avec leur camping gaz posé parterre et fumaient la fenêtre ouverte. Ici, on fait ce que l’on veut, c’est nous les gardiens !!! Bref, la fin du trajet, s’est passée d’une façon plus que conviviale... Sans oublier qu'à un arrêt, Claude est descendu téléphoner à sa sœur. Le conducteur du train actionna par 3 fois le klaxon de sa locomotive, afin que nous puissions repartir... elle n'entendait rien et les policiers riaient. Pour eux le temps, n'est pas un élément primordial. Nous sommes arrivés avec 2 heures de retard. En FRANCE le train serait parti…
Au réveil, je me baladais dans le train, et surpris je voyais les gens fumer à l’extrémité des wagons. Revenant à mon compartiment, un des militaires m’appela. Je le suivais, ils étaient en train de manger avec leur camping gaz posé parterre et fumaient la fenêtre ouverte. Ici, on fait ce que l’on veut, c’est nous les gardiens !!! Bref, la fin du trajet, s’est passée d’une façon plus que conviviale... Sans oublier qu'à un arrêt, Claude est descendu téléphoner à sa sœur. Le conducteur du train actionna par 3 fois le klaxon de sa locomotive, afin que nous puissions repartir... elle n'entendait rien et les policiers riaient. Pour eux le temps, n'est pas un élément primordial. Nous sommes arrivés avec 2 heures de retard. En FRANCE le train serait parti…
une gare !!!
Tous les passagers qui continuent, descendent et prennent le
ferry qui les emmènent à VAN ou un bus. Ils remontent dans le train pour aller vers
la frontière Iranienne. Ce même train continue jusqu’à TEHERAN..
https://photos.app.goo.gl/EkekgCdB1ZOCySep2
https://photos.app.goo.gl/EkekgCdB1ZOCySep2
Arrivé enfin à destination, nous furent
accueillis par un homme qui nous proposa de nous héberger dans "guets
house", car vu l'heure, il n'y avait plus de bus ou de train pour
rejoindre l'IRAN. Faisant la
connaissance de Pascal ("le petit suisse"), logé au même endroit que
nous, une nouvelle décision fut prise, à savoir: rester 3 nuits, aller à VAN en
bus, attendre le lendemain et prendre le train comme prévu initialement. Soit
en fait une semaine de plus en TURQUIE... Le temps n'étant pour nous un bien
non précieux.
TATVAN, en fait nous étions dans un petit
village au pied du mont NEMRUT (3000m), volcan ayant explosé il y quelques
milliers d'années. Résultat: un cratère de 48kms de circonférence (plus grand que le périphérique de PARIS)... et 5 lacs à l'intérieur tous
d'une couleur différente à 2 235m, une merveille.
https://photos.app.goo.gl/6VJYFtXba9Z7UWMr1
VAN, une ville plus que moche, où le
tremblement de terre qui a eu lieu il y a environ un an, en porte encore de
nombreux séquelles. Entrée de la ville: des milliers "d'Algéco" avec
paraboles, en ville: des immeubles lézardés plus ou moins habités, d'autres en
réparations, des rues et trottoirs défoncés… et pour couronner le tout, un
minibus refusant de nous emmener à la gare prendre nos fameux billets de train;
En conséquence, près d'1 heure de marche, pour y arriver... et de constater que
la gare est in opérationnel, le personnel étant loger dans des Algéco… mais
nous avons réussi à obtenir notre sésame: les billets de train. On nous oblige
à prendre des places en 1ère classe et payer les 4 couchettes du
compartiment (190TL), au lieu de 3 dont nous avions besoin. Départ jeudi 14 juin à 22h30 et arrivée à TABRIZ le lendemain à 6h30
(environ 350 kms)
https://photos.app.goo.gl/tw2zJJRWCooeNUjA2
Comme depuis le début, le retard
fait partie des us et coutumes. Le train est parti à minuit de VAN. A 3h du matin réveil par le
personnel pour nous demander de descendre avec nos passeports, nous étions à KAPIKÖY
ville frontière turque. Avant que les douaniers ouvrent leurs bureaux.
Ils dormaient, alors que toutes les semaines ce train passe environ aux mêmes
heures !!! Nous patientons une 1/2h
dehors en file indienne, le temps que ces messieurs se préparent et ouvre 2
guichets. Tampon sur les passeports et nous voici près à repartir, il est
environ 4h1/2… mais un souci subsiste, plusieurs passagers ont un reçu en
arrivant en TURQUIE le tampon de
« sortie » au lieu de « entrée »… Quelques palabres et
l’affaire est réglée. Re-réveil, vers 5h1/2 par les douaniers iraniens, qui
viennent nous prendre nos passeports. Ils nous les rendent une heure plus tard
sans aucune fouille de nos bagages stockés sur la 4ème couchette.
https://photos.app.goo.gl/ihQvIuRneopWclf62
Fin du périple turque, mais la route continue, on se retrouve en IRAN