PÉROU
28 mars au 7 juin 2014
DESAGUADERO côté
péruvien est la copie conforme côté bolivien. Ici rien à faire, sauf prendre
des minibus ou bus pour vous rendre dans les différentes villes péruviennes.
PUNO (3 830m)_ grande ville au nord-ouest du Lago Titicaca, n’offre pas d’intérêt particulier sauf pour les différentes escapades sur le lac.
Autour de la Plaza
de Armas, la Catedral baroque ne vaut que par
sa façade et sa porte latérale. Juste à côté la Casa del Corregidor est
l’une des plus vieilles maisons de la ville. Elle abrite un café et 2 boutiques
de souvenirs…
https://photos.app.goo.gl/PKIqslCH2gM1ku2D3

Ici la
population indigène représente environ 49% de la population globale. Le
Gouvernement a comme en BOLIVIE associé au drapeau national, un autre dans le
même esprit que son voisin. Comme le nombre d’ethnies est différent, il n’y a
que des bandes multicolores.
Aux alentours, une visite à
ne pas manquer est SILLUSTANI. Les nombreuses tours au sommet des collines
abritaient les morts des différents peuples incas de la région. Ce cimetière
est entouré par un magnifique lac. Une vue à 360˚ sur tout l’Altiplano.

https://photos.app.goo.gl/j7BJ2z2thItnor8i1
LAGO TITICACA vu côté péruvien est à l’opposé de ce que l’on a pu voir côté bolivien. Ici les îles et la péninsule de CAPACHICA ne sont que du business turism…

ISLAS FLOTANTES de Los UROS : à l’origine ce sont des
indiens Uros qui vivaient sur ces îles toutes faites de roseaux au large de PUNO. Il n’existe aujourd’hui plus aucun
indien de cette tribu. Ce sont des Aymara qui les ont remplacés. En fait, une
navette vous amène sur une des 40 îles. On vous fait un discours sur l’origine de
ces îles, comment elles sont faites…

En fait chaque île est faite pour 4-6
familles, avec son mirador et son propre bateau en roseau ou une barque ;
côté sanitaire rien vu, comment font-ils ? À la fin de l’explication, par
groupe de 4 personnes, une femme vous fait entrer dans sa hutte afin de vous
vendre des produits « fait maison »… Une fois la vente faite, vous
êtes obligés de monter à bord du bateau en roseau de l’île (votre navette est
partie…) pour aller rejoindre une île principale et bien évidement que vous
devez payer. Cette île est en fait composée exclusivement d’un café-boutique et
d’un restaurant où les prix sont à la hauteur de l’éloignement de la côte…
https://photos.app.goo.gl/hR8TYgFP3zYNif6g1
De
cette visite, je ressens un goût d’écœurement, de voyeurisme et d’attrape nigaud
pour ne pas dire autre chose... En fait, la population ne vit pas sur ces îles
à touristes, elle vit sur d’autres îles ou sur terre… elle joue des airs de
misère (que je veux bien croire) et encore, car les produits vendus, vous pouvez
les trouver à moins cher ailleurs… Habituellement elle a horreur d’être prise
en photo, mais ici aucun problème… Le malaise profond est : qu’est-ce que
je suis venu faire ici ?
Les
îles en dur, Isla Taquile et Isla Amantani que nous devions faire en
indépendant. Mais la veille de partir nous avons rencontré 2 personnes qui en
venaient. Outre le prix de l’hébergement et des repas hors de prix, le touriste
est considéré comme un gringo !!! Les 2 sons de cloches tintaient de la
même manière…
Il
en est de même pour la Péninsule de Capachica…
Je puis vous dire qu’il est préférable de voir le LAC TITICACA depuis COPACABANA et avec ISLA DEL SOL côté bolivien que côté péruvien.
Là-bas, on ne vous prend pas pour un gringo, et de plus le coût de la vie est
moins cher.
Beaucoup
de bus partent en fin de journée, aussi si vous voulez profiter de magnifiques
paysages, prenez un bus de jour. Dans la majorité des cas, ces bus partent de
bonne heure le matin ; pour les lèves tard ce sera difficile.
AREQUIPA (2 325m), appelée la ville blanche, provient la pierre de lave utilisée pour la construction tant des maisons que d’un certains nombres d’édifices.

La ville est envahie de taxis mais surtout de petits taxis (Tico de Daewoo). Toute la journée ce
n’est que concert de klaxon. Hormis quelques feus, la circulation dans les
petites rues se fait au plus fort du passage accompagné du klaxon !!!
Visiter cette grande ville est très facile, car la majorité des lieux à voir se
trouvent autour et à proximité de la Plaza de Armas.
La Catedral
occupe un des côtés de la place. Suite aux divers tremblements de terre, elle
fut reconstruite ou retapée à plusieurs reprises. Hormis sa taille, elle
n’exhibe rien qui puisse retenir l’attention. A l’opposé dans l’angle de la
place, l’Iglesia de la Compania, elle mérite la visite. Outre sa
façade baroque, à l’intérieur de magnifiques autels en bois sculpté et doré à
la feuille d’or, des statues dans les niches et des tableaux.
Au nord de la
place, sur un petite place, le Museo Historico Municipal, l’Iglesia y
Convento San Francisco et le Museo Religioso. A l’intérieur de l’église
de nombreuses statues encastrées dans des niches sur les murs périphériques.
Mais le clou, c’est la boiserie circulaire avec ses peintures derrière l’autel, c’est une pure merveille.
Visiter le couvent relève d’une assiduité. Par 3
fois, nous n’avons pu le voir, et ce malgré notre passage durant les heures
d’ouvertures… A 2 blocs vers l’ouest, l’Iglesia et Convento Santa Catalina,
l’incontournable de la ville. C’est une mini ville dans la ville. Errer dans
les cellules, dans les ruelles, les salles communes… est un plaisir inégalé.
Vous y passerez facilement près de 3 heures et ce sans vous en rendre compte.

https://photos.app.goo.gl/avbWh7OmtIcT0qil2
Légèrement plus au sud, la Casa Moral mérite aussi une visite.
Cette maison retrace XXXXX. Revenant vers la Plaza de Armas, vous pouvez faire un arrêt à la Casa
del Pozo où ont lieu régulièrement des expositions, c’est aussi une des
adresses de la banque BBVA. De nombreuses églises dans un court périmètre de la
Plaza, avec des heures d’ouvertures aléatoires.
Autour de la ville, 3
volcans : le MISTI, le CHACHANI et le PICHUPICHU. Des treks
permanents sont organisés sur le premier. Attention aux agences, car très peu
se soucient des conditions physiques des personnes et surtout à l’acclimatation
de l’altitude... Or montez le 1er jour au camp à un peu plus de
4 500m, et le 2ème jour montez au sommet (près de 6 000m)
et ensuite redescendre, n’est pas donné à tout le monde !!! De nombreuses
sont revenues déçues, car elles n’ont pu atteindre le sommet, et qui plus est, les guides ont été quelque peu rudes avec elles !!!
https://photos.app.goo.gl/4oAGC5dOzQvxr5Ow1
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Trip around Rio del Colca |
Plus éloigné, il existe de nombreux treks ou tours pour visiter les Cañons del Colca et Cotahuasi. Ces cañons sont 2 fois plus profonds que ceux du Colorado aux USA… Des tours existent, mais je vous conseille de louer une voiture. Vous prenez ainsi votre temps et pourrez visiter de jolis villages au bord de la route.
1er jour
Le plus facile à atteindre est le 1er. Avant d’arriver le long du cañon, la route
franchi un col avec mirador à 4 910m. Vous pourrez voir 8 volcans qui
culminent en moyenne à 6 000m. A divers endroits, vous avez d’autres
miradors où les vues sont splendides et parfois vertigineuses.
Ensuite la route qui va de CHIVAY
(3 630m) à CABANACONDE (3 290m)
longe le cañon avec des vues sur les cultures en terrasse et est bordée de
magnifiques et typiques villages.
CHIVAY est la port d'entrée du Rio del COLCA. Ce petit village est le long d'une grande combe, et dans la rue principale des statues de personnes en habits traditionnels. Ne manquez pas de visiter la petite église.
Quelques kilomètres plus loin, le village de COPORAQUE complétement endormi, seul l'église mérite une visite.
Enfin YANQUE (3 420m), où règne une animation constante autour de la place principale.

2ème jour
Ensuite la route qui va de YANQUE à CABANACONDE (3 290m) longe le Rio COLCA avec des vues sur les cultures en terrasse et est bordée de magnifiques et typiques villages.
De petits villages avec des animaux en totale liberté vu le peu de passage.
Et toujours des paysages superbes, et juste avant d'arriver, waouh !!!
A CABANACONDE, il y a toujours de l'animation en raison du trek dans le canyon.
Vous avez 2 options : un trek d’une journée ou de
2 jours pour descendre et se balader dans le lit du Rio Colca. Le faire en 1
journée mérite de bonnes jambes et surtout de bons genoux. Vous avez
1 200m de descente et autant de remontée sur un chemin caillouteux et
poussiéreux, donc glissant… La vue d’en bas est aussi vertigineuse que celle de
la descente. Il est dommage que l’oasis SANGALE ait été presque
entièrement reconverti en hôtel de luxe. Il reste très peu de place pour se
balader sur cette île…
3ème jour
Au petit matin, en rentrant un arrêt obligatoire est la CRUZ DEL CONDOR. Tôt le matin les condors s’évadent de leurs nids et commencent un ballet au-dessus du canyon. Un festival d’enchantement lorsque l’on voit ces oiseaux dont l’envergure dépasse les 3 mètres, impressionnant. Dès que la chaleur commence à monter, tout le monde disparait, nous aussi.
https://photos.app.goo.gl/YQDMSmuubPO1iKoo2
Quand vont s’arrêter les incompétences du Gouvernement
Français ? Il y a quelques temps, le Gouvernement via des recommandations
du Ministère des Affaires Etrangères a envoyé plus d’1 000 000 de
plantes afin d’aider à reboiser un coin du PÉROU. Après 6 mois de mise en
terre, toutes était mortes !!! Aucune étude de sol compétente, de climat…
n’a été faite de façon sérieuse. Résultat, notre argent est encore dépensé de
façon infantile. Quand va-t-on arrêter cette gabegie ? Quand va-t-on
arrêter ces voyous qui nous gouvernent et qui dépensent l’argent public de
façon éhontée ?
Que de changement en France en 2 ans !!!
Par
habitude et dans la mesure du possible, nous essayons de prendre des bus de
jour afin de profiter des paysages. Aussi, pour rejoindre l’une des « 7
merveilles du monde », prendre un bus de nuit est préférable, les paysages
étant quelconque.
CUSCO (CUZCO, QOSQO) (3 325m) est la ville emblématique pour aller au Machu Pichu.
Elle ressemble à un mix de nombreuses villes
coloniales mexicaines, telle que PATZCUARO,
TAXCO, ZACATECAS, SAN CRISTOBAL de las CASAS… ; rues pavées, toits de
tuiles, balcons et bow-windows, églises aux façades baroques… Là s’arrête la
comparaison. Le côté ville touristique est sans commune mesure avec les autres.

Le gros point négatif est qu’ici TOUT EST PAYANT. Je ne parle pas des
musées ou miradors, où il existe un billet qui englobe des musées et la plupart
des sites incas autour de la ville. Mais si vous souhaitez PRIER ou VISITER une
église, l’entrée EST PAYANTE !!! C’est la 1ère fois de ma vie,
où je dois payer pour entrer dans une église. Seul temps mort, est la messe du
dimanche… Mais de toutes les façons vous ne pourrez rapporter des photos ou
film car il est interdit d’en prendre. Les raisons données par les gardes sont
vaseuses et ne correspondent à aucun critère valable. Il est donc préférable de
faire comme nous avons fait, aller dans les églises au moment des messes et y
faire le tour, et là c’est gratuit !!!
Avec
mon amie, on s’est fait refuser l’entrée de la messe du Vendredi Saint car nous
avions un appareil photo. Le service d’ordre ne laissant entrer que la population
locale. Il en fut de même pour le dimanche de Pâques… Faites comme moi, écrivez
au Vatican et Cardinal de LIMA pour montrer votre indignation, et crier au
scandale de cette situation.
Voici le lien pour quelques photos prises à la volée dans ces lieux...
https://photos.app.goo.gl/rkqQXL5gV10O0LR72

Derrière
l’Iglesia
San Pedro, l’avenue longeant la ligne de chemin de fer est bordée de
magasins. La plupart vendent des produits de contrefaçon d’origine bolivienne.
Si vous voulez faire des affaires allez-y… Cette ville est en fait et
principalement la base de départ pour aller visiter l’une des 7 Merveilles du Monde. A tous les coins de rues des agences de voyages
vous proposent cette destination.

https://photos.app.goo.gl/BOHrWMJ8PeITL6Zm2
Rejoindre
AGUAS
CALIENTES (2 040m) n’est pas de tout repos pour qui voyage
longtemps. 3 compagnies de train se partagent le pactole du transport et ce à
des prix défiant l’imagination quand on connaît la durée du transport, voir
rubrique transport. Il faut donc se résoudre à prendre un bus ou aller à pied.


AGUAS CALIENTES, ce village ressemble à nos stations de sports d’hiver mais sans la neige !!! Près de 3500 personnes vivent ici.

Les hôtels (environ 900lits) et restaurants
sont dans la très grande majorité à des prix moyen haut de gamme. Les
nombreuses boutiques de souvenirs et petites épiceries sont de même
facture !!! Peu importe la population qui jusqu’à il y encore une
vingtaine mourrait d’anémie, ne veut plus de cela, d’où des prix élevés. Elle
se fiche royalement de ce que pense les touristes.
En haute saison plus de
5 000 personnes transitent ici. Elle sait qu’ils sont ici pour 1, 2 ou 3
jours et qu’ils ne reviendront pas. Que de toutes les façons, ils seront
satisfaits du site qu’ils sont venus voir. Alors pourquoi ne pas en profiter.
https://photos.app.goo.gl/9mtD5mO3PDTyGboh1
MACHU
PICCHU (2 410m) petit village Inca ne ressemble en
rien à ce que l’on peut imaginer. Il faut y aller, le voir pour le croire.
Sur
ce petit plateau, enserré entre le Wayna Picchu et le Cerro Machu Picchu,
vivait près de 500 personnes. Pourquoi ils s’installèrent ici ? Pourquoi
ils abandonnèrent cette place stratégique ?… Autant de questions que les
historiens ont du mal à s’entendre. Cette merveille est à voir d’en haut avant
d’aller visiter les ruines entretenues. La vue dans la montée et au sommet du Cerro Machu Picchu est des plus
grandioses.
Comptez entre 1h30 et 2h pour accéder au sommet. Sachez que comme
le Wayna Picchu seul les 400 premiers
peuvent y monter, cela implique que vous arriviez de bonne heure. Attention, le
Ministère de la Culture et les archéologues prévoient à court terme de faire 2
groupes : un le matin et l’autre l’après-midi et d’en diminuer le nombre
des entrées.

Il est fort à parier que le prix du billet (45$ aujourd’hui) va
grimper aussi en flèche. Peu importe car il y aura toujours autant de personnes
à vouloir voir le site. La poule aux œufs d’or n’est pas prête de s’arrêter.
Mais dans cette vallée, il existe des mythes et donc évidement des fantômes
avec morts suspectes. Il y aurait des trésors (or, argent …) cachés par les
Incas lors leurs départs poussé par les espagnols. Aujourd’hui certaines
personnes cherchent sur leur petit lopin de terre, espérant tomber sur une
heureuse découverte. Mais chacun sait que les Dieux peuvent leurs tomber sur la
tête, donc personne n’en parle, de peur que …
https://photos.app.goo.gl/bXn3tGXp6edcifiv1
De
retour à CUZCO pour organiser notre
périple dans VALLE SAGRADO DE LOS INCAS et les sites alentours. Un conseil louez une voiture afin d’avoir
la pleine autonomie de votre voyage. Les agences proposent des tours faits au
galop et à des prix quasi équivalent à la location d’une voiture avec 4
personnes.
1er jour
Parti
le matin, commencez par CHINCHERO (de préférence le
dimanche) où vous pourrez aller au marché très différent de ceux vus jusqu’à
présent. Ici la vente de souvenirs (textile) représente autant que la
nourriture et à des prix plus que raisonnables.
Ensuite allez assister
à la messe dominicale dans une église de toute splendeur. En sortant vous
aurez l’occasion de voir de magnifiques costumes portés par la population
locale. L’entrée principale domine un des nombreux sites incas de la région.
les SALINAS (SALINERAS) est une
curiosité. Au bout d’une route non asphaltée, à flanc de montagne dans le creux
d’une vallée, vous arrivez face à ce marais salants. A l’image des rizières en
étage, ici ce sont des bacs étagés pour la récupération du sel. Environ 250
familles vivent de cette activité. Comme toutes cultures en terrasse, elles
sont obligées de faire un entretien constant. C’est pourquoi, vous verrez des
bacs allant du blanc au brun marron. Au milieu de ces bacs, un petit ru vient
alimenter en eau les plateformes.

Les Incas avaient construits
cela pour tester les différents types de cultures en fonction de l’exposition.
Dans la région, vous pourrez remarquer des milliers de terrasses (pas toujours
entretenus) à flanc de montagnes. La population actuelle préférant travailler dans
la plaine que sur les terrasses qui demandent un entretien quasi quotidien.




Arrivés
à OLLANTAYTAMBO
en fin d’après-midi sous un temps couvert, nous décidons de faire la visite au
petit jour le lendemain. Errez dans ce petit village où les ruelles sont
bordées de maisons avec des sous-bassement en pierre d’origine Incas et de
canaux d’irrigations. Récompensé au
petit jour, le site à flanc de montagne est éclairé par le soleil levant.
Quelques habitations au milieu des nombreuses terrasses avec irrigation
démontrent l’ingéniosité de ce peuple. Un autre temple n’a pas eu le temps
d’être fini, les espagnols ayant pris cette ville. Au pied le petit village avec temple où il vivait. En face et toujours à flanc de montagnes d’autres habitations.
Suivant
le rio Urubamba, PISAC une énorme
forteresse au sommet d’une des montagnes entourant cette ville. Les nombreuses
terrasses tant en arc de cercle que droite sont spectaculaires avec toujours un
système d’irrigation.
Entre les 2 flancs de la montagne, et au sommet un temple
cérémonial qui servait aussi de centre astronomique. Monter et descendre sur
l’ensemble du site prend plusieurs heures vu son étendue. Sur un flanc opposé
les trous dans la montagne étaient les tombes incas.
Revenant sur CUZCO,
TAMBOMACHAY
n’est comparable en rien aux sites incas vu jusqu’à présent. Il s’agit d’un
bain cérémonial. Aucune obligation d’y faire un arrêt.
PUCA
PUKARA presque en face, offre une vue superbe sur
la vallée, pour le reste hormis le côté rond des ruines et le changement de
couleur des pierres suivant la position du soleil et encore… ne m’a pas
enthousiasmé.
Q’ENQO
est entrelacs de pierres formant tunnels avec escaliers.
Sous l’immense pierre des sièges et autels taillées dans la pierre. Montez au
sommet afin de voir les sculptures est dorénavant interdit.
SACSAYHUAMAN presque en face, me réconcilie avec les sites Incas.
D’entrée de jeu vous êtes face à une multiple muraille (3 rangées) d’une
forteresse et de plus domine une grande partie de CUZCO. La taille des pierres est imposante et l’on se demande
comment elles ont pu être taillée, manœuvrée et posée… Outre la merveille
technique, c’est une merveille visuelle. En face, un monticule dont on voit
encore quelques fondations qui servait de château d’eau et pour une partie de
la garnison. Derrière un petit amphithéâtre avec ses terrasses pour les
cultures.
Les lamas se plaisent à merveille ici !!!
C’est la 1ère fois que je vois de près la forme des
rochers en arc de cercle. Elle sert de toboggans à de nombreuses personnes passant
par ici. Peu de touristes viennent derrière ce monticule.
https://photos.app.goo.gl/YDY8JGxI7px59NfK2
Rejoindre
la prochaine destination n’est pas de tout repos. Blog, guides… disent que la
route est magnifique, mais nombre conseillent de faire une halte au milieu du
trajet car celui-ci est fatiguant : route de montagne, route défoncée… Bref,
nous faisons une entorse à nos habitudes et prenons un bus de nuit. Partis à
19h nous arrivons à 13h, soit 18h pour parcourir 490kms…
Il est vrai que la
route est magnifique dans cette partie des Andes, mais nous n'avons vu que la fin...
AYACUCHO
(HUAMANGA)(2 761m) la ville coloniale aux 33 églises. Ce nombre
volontaire correspond à l’âge du Christ.

Pour les visiter aller à I Peru qui
donne les horaires de messes. En effet, elles ne sont ouvertes qu’à cette
période. Mais en vous baladant, il est possible qu’elles soient ouvertes pour
une préparation d’un mariage, d’un enterrement… Profitez de ce moment pour les
visiter. Je puis vous dire que mes yeux sont restés grands ouverts à chaque
fois.
A l’inverse de CUZCO, ici on ne paye pas et l’on peut prendre des photos !!! Se promener dans cette ville coloniale est un plaisir de chaque instant. Les touristes ne l’ont pas encore envahi, profitez-en. Durant notre passage, nous n’avons pu visiter le Museo de Arte Popular, fermé pour congés. Le Museo de la Memoria retrace les horreurs exercées par le Sentier Lumineux qui a largement sévit il y a une trentaine d'année. S’il existe toujours, il n’est que l’ombre de lui-même, fort heureusement.
https://photos.app.goo.gl/jDfEXvc6CHVR84SC3
Venir ici, c’est aussi faire un tour dans les environs.
QUINUA est un petit village où il est préférable d’y aller le dimanche jour du marché qui est haut en couleurs.

Sur les hauteurs derrière le village, un énorme obélisque
a été érigé pour commémorer la bataille d’AYACUCHO
qui fut le début de l’indépendance péruvienne.
En redescendant, les ruines Huari qui date d’un millénaire sont perdues dans d’immenses champs de cactus. S’il ne reste pour ainsi rien, en faire le tour est intéressant. Par plusieurs endroits vous avez des vues magnifiques tant sur les vallées que sur les canyons entourant le site.
https://photos.app.goo.gl/rFSW4zSNDqZXMJj22
D’ici
pour rejoindre ICA, le prix du
transport est le même que pour rejoindre LIMA avec 3h de moins de bus. Toutes les
compagnies se suivent à quelques NS près. Ne souhaitant pas arriver tard ni y rester
2 nuits, nous n’avons que le choix de prendre un bus de nuit.
HUACACHINA (420m) arrivés à 7h du matin ne ressemble à rien de vu jusqu’à présent.

Tout autour de
ce hameau (ou village), ce ne sont que des dunes. Dans un coin cet oasis qui
semble avoir été planté là de toute pièce. Si c’est calme lors de notre
arrivée, dans les heures qui suivirent les buggys emmènent les touristes en
haut des dunes pour ensuite redescendre en sandboard. Trouvant le lieu hors du
commun, pris notre courage à 2 mains et sommes partis escalader les dunes. Dur dur
sur le sable, mais y monter au sommet encore plus.

Je
puis vous dire que durant tout le trajet, vous ne rencontrez que détritus sur
détritus. D’accord il y a la population locale qui est loin d’être au-dessus de
tout soupçon, mais les touristes ont aussi leur grande part de
responsabilité !!! Je considère qu’il n’y a pas de mot suffisamment fort
pour traiter un tel comportement. Etant certain, qu’il ne ferait pas cela chez
eux… De plus, juste derrière l’énorme citerne d’eau taguée, un mini oasis. Les
arbres et herbes arborent fièrement comme le sapin de Noël, des sacs plastique,
des bouteilles plastique ou verre, papier… Bref le milieu ambiant est des plus
sales. Si vous êtes sensible à un minimum de propreté, évitez cette halte
nauséabonde.
https://photos.app.goo.gl/k4QrEBc5nKY6ThlJ2
Il
est temps de prendre quelques jours de vacances. Les dernières étaient
mi-décembre. Depuis pas de samedi ni dimanche, un début de fatigue se fait
sentir.
Depuis
le début de nombreuses maisons et murs de clôture... sont peints avec des noms
et signes. En fait dans quelques semaines auront lieu des élections. Présidents
de région, Députés et Maires. Une partie de la population ne sachant ni lire ni
écrire, chacun des partis associe au nom du candidat à un signe. Quelques
exemples de ces signes glanés çà et là. Il existe des partis ANTI-CORRUPTION…mais
rien n'est moins sûr qu'en au résultat.
PARACAS est un village de pêcheurs situé entre ICA et PISCO.
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Nouvel antivol !!!
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Il reste des traces du dernier tremblement de terre de 2007. Mais tout semble redevenir dans l’ordre, des ouvriers travaillant tous les jours à reconstruire. C’est un lieu de villégiature d’un calme reposant.
Ici il a 2 choses à voir: Islas Ballestas que vous êtes obligés de faire en bateau via un tour, et Reserva Nacional de Paracas que vous faire tout seul en louant un vélo. Ces visites méritent le détour tant pour la faune maritime que pour la flore.

https://photos.app.goo.gl/TKZ9KUa85XB2xQiv1
https://photos.app.goo.gl/DcAoLNDfr1cETzPk1
La remontée vers le nord se fait en permanence le long de la côte de l'océan Pacifique. On ne peut dire que la propreté soit un souci majeur de la population !!!
LIMA (135m) après quelques heures de bus sur la Panaméricaine, tend ses bras tentaculaires.

Ici peu de buildings, que des maisons ou des immeubles de 2 ou 3 étages. Si
d’un côté elle ne peut s’étendre (la mer), de l’autre les habitations se
construisent sur le flanc des montagnes environnantes. La Plaza des Armas, les quelques
rues adjacentes et les quelques églises alentours valent le détour. Pour les musées, ne manquez pas Monasterio San Francisco, Lima Metropolitan
Museo
et Museo Larco. Ce dernier est sûrement le plus beau musée vu depuis le
Mexique, à voir impérativement. Juste derrière le Palacio de Gobierno, Estacion
Desamparados
qui propose des expositions temporaires.
Le
quartier Miraflores est le quartier en vogue à LIMA. C’est ici que vous pouvez tout trouver, mais aussi la vie est
beaucoup plus chère que dans le centre historique.
https://photos.app.goo.gl/lhsnj8OQ5UxuTRk63

Lors de notre séjour, tout le monde le sait depuis des
années, LIMA est encore à la 1ère place des
villes Latino-Américaine la plus polluée. Ici connaître la couleur du ciel
relève d’une supposition… En fait, personne ne s’étonne de cet état. Il suffit
de regarder l’âge des bus, minibus et taxis et autres véhicules. Surtout lors
du démarrage, ne vous mettez pas derrière, un nuage noir sort presque à chaque
fois de l’échappement !!! A cette pollution, s’ajoute une pollution
industrielle, de nombreuses usines se trouvent maintenant en ville… Une autre
pollution et non des moindres est le bruit. Les vrais taxis comme les faux
(dans la rue se vend l’enseigne « Taxi » à poser sur le toit),
passent le plus clair du temps à klaxonner afin de rabattre des clients,
infernal … Dans les autres villes c’est aussi la même chose, mais tous ne le
font pas. Des journalistes ont interviewé des chauffeurs au sujet du nuage noir
qu’ils dégageaient, tous répondaient, on va le faire réparer. Ces mêmes chauffeurs
vus 3 semaines plus tard répondaient, on n’a pas eu le temps. Ici la police ne
fait rien…

https://photos.app.goo.gl/Bq4HtJjY4kfZn4IO2
Depuis quelques
jours, se tient le procès de l’ex Président FUJIMORI, pour corruption,
détournement de fonds… A la différence de chez nous, tout le monde est au
courant du déroulement du procès qui est filmé par la télévision. Donc
retransmission des moments importants des débats.
Si ma mémoire ne
me fait pas défaut, Monsieur CHIRAC a eu un procès pour avoir employé du
personnel par la Mairie de Paris, alors que celui-ci travaillait en fait pour
le RPR. Ce procès a eu lieu après son passage à l’Elysée : tribunal
spécial tenu par des voyous de la même envergure que lui, pas de diffusion, pas
de commentaires journalistiques… Bref, à la fin petit arrangement entre
amis, le RPR a donné à la Mairie de Paris quelques subsides pour solder
cette histoire. L’instigateur et meneur d’ordre : aucune amende !!!!
Que de voyous nous ont gouverné et le continuent encore…
Dans un autre
domaine, celui de la Cour des Comptes, un homme est resté droit dans ses
bottes, c’est Monsieur Philippe SEGUIN. Nombre d’acteurs politique lui ont mis
des bâtons dans les roues pour qu’ils se taisent, rien n’y a fait. Si
aujourd’hui, la FRANCE avait ce genre d’Homme à la tête, beaucoup de choses
changeraient. Mais trouver des Hommes de sa trempe, c’est un peu chercher une
aiguille dans une botte de foin !!!!!
Fin
avril était la rentrée universitaire avec une nouvelle loi mise en application.
Depuis dans toutes les villes, des manifestations plus ou moins violentes ont
lieu presque tous les jours. Le Gouvernement réprime par des bombes
lacrymogènes et des balles en caoutchouc… Cela ressemble un peu à la sévérité
de Monsieur ERDOGAN en TURQUIE après l’explosion qui vient d’avoir lieu dans
une mine. Mais ici, il n’est pas rare de voir des municipalités privées de leur
Maire, car il ne suivait pas exactement le chemin tracé. Un procès à la va vite
ou « une balle perdue » et le voilà réduit au silence...
Remontant
toujours vers le nord, nous allons faire escale dans une ville de bord de mer.
Eh oui, après les quelques jours pollués que nous avons subis, nous avons
besoin d’air sain...Mais pour cela nous devons franchir la Cordillera Negra.
HUARAZ (ANCASH)(3 080m) est une petite ville nichée entre la Cordillera Negra et la Cordillera Blanco. En fait l’une est enneigées et pas l’autre d’où ces 2 noms.
https://photos.app.goo.gl/owbyapxymZyjliDd2
Mauvaise
anecdote, mais la réalité quand même… Dans l’hostal dans lequel nous étions, il
y avait entre autres 4 israëlien(ne)s. Ce n’est pas la 1ère fois,
mais cette fois leurs comportements vis-à-vis des autres personnes étaient
délétères… Un matin, une des filles refusa de faire la vaisselle sous prétexte
que ce n’était pas son boulot mais celui du proprio !!! Je lui redemandais
gentiment, elle s’est emportée en m’insultant, me traitant de nombreux noms d’oiseaux…
Je lui ai mis une gifle pendant que son copain faisait sa vaisselle, et le
prévenait que l’histoire n’était pas close.
Au
moment de partir, je suis allé voir la proprio et lui expliquait ce qui s’était
passé. Ni une ni deux, elle fixa un écriteau sur sa porte, comme on peut en
voir très souvent en Amérique centrale et Amérique du sud : NOUS N’ACCEPTONS
PAS LES ISRAËLIENS. En revenant, les 4 partirent à la recherche d’un hostal qui
acceptait ces individus imbuvables, impolis… car se croyant les rois du monde !!!
Durant notre passage, il y avait un festival.



Et aussi des manifestants...
Venir ici c’est pour faire les nombreux treks existants dans la région, mais aussi pour faire des incursions d’une journée dans les nombreux sites des alentours. La ville n’offre pas d’intérêt hormis de servir de camp de base. De nombreux tours opérateurs proposent leurs services, attention au prix bas… Nous avons négocié car nous voulions aller à dans 3 endroits différents, et un seul par jour.
Tour Laguna Llanganuco et Yungay : ce tour permet de remonter entre le 2 Cordilleras dans la vallée Callejón de Huaylas.


Les nombreux
villages traversés sont en partis ou totalement reconstruits en raison du
tremblement de terre de 1970 où périrent près de 70 000 personnes. L’endroit
le plus tragique fut la ville de YUNGAY ( 2500m) qui fut
envahi en 3 minutes par un pan de montagne de la Cordillera Blanca qui s’est décroché
et a enseveli environ 25 000 personnes… Aujourd’hui, il ne reste que 4
palmiers qui furent protégés par l’église, un semblant de bus émergeant de
terre. 
La ville a été reconstruite quelques centaines de mètres plus loin. Un
cimetière circulaire a été construit en mémoire de ce désastre où la majorité
des corps n’a pu être retrouvé.
Grimpant par une piste, la magnifique Laguna Llanganuco (3 850m) enchâssée dans les montagnes et glaciers. Entre bleu, vert, turquoise… on ne peut définir la couleur de l’eau qui change en fonction de l’ensoleillement et du moment de la journée.
Et pour finir la journée.
https://photos.app.goo.gl/7OLyqBR1izr1Ev9m2
Tour Chavin de Huantar (3 200m) : en fait ce tour vous emmène voir les ruines d’un grand lieu de sacrifices et d’offrandes du peuple Chavin.
La majorité des ruines
sont ensevelies. Il reste une magnifique place centrale d’un carré parfait, et
le sommet d’un des temples où ce ne sont que des labyrinthes.
En revenant sur
nos pas, la Laguna de Querecocha (3 950m) est comme la précédente
entourée de montagnes. Mais ici pas de changement de couleur, seulement une
faille dans une des montagnes. Les péruviens considèrent que cette cassure
ressemble à s’y méprendre à la carte du pays. Avec un peu d’imagination
peut-être…
https://photos.app.goo.gl/Qjxl7E2flQPPLVjb2
Tour
Nevado Pastoruri - Puya Raymondi : une
route mais surtout une piste avec des paysages extraordinaires.
Un petit lac Agua
Gasificada qui n’est autre qu’une eau ferrugineuse au vu de la couleur des abords.
Plus loin une plante au nom de Puya Raymondi qui ne vit qu’entre 3 200 et 4 800m. De par sa taille et son âge, elle est unique. Elle peut mesurer jusqu’à 12m, vivre 100 ans, avoir jusqu’à 20 000 fleurs, mais une fois fleurie elle meurt ensuite.
La laguna PATOCHA est un lieu d'observation de la faune aquatique. Avec le manque d'eau, on n'a pas vu grand chose.
Au bout de la route, El Nevado Pastoruri (5 000m)
est un magnifique glacier que l’on approche à la toucher. Ses couleurs, se
reflétant dans le petit lac, sont aussi changeantes que le ciel. Attention à
cette altitude à ne pas y rester trop longtemps, le manque d’oxygène est bien
présent.

Sur le retour.
https://photos.app.goo.gl/4xikjFjeER2ecjN72
Notre
remontée ne cesse de se faire, après l’air pur des montagnes, nous allons
prendre un air pur iodé… Sur une route aux paysages magnifiques.
HUANCHACO (23m) est en fait à environ 15kms de TRUJILLO.
Ici, hormis regarder les surfeurs et les pêcheurs sortir avec leurs
embarcations en roseaux, rien à faire. Tout se passe aux alentours. Mais quel
bonheur de pouvoir respirer !!!
https://photos.app.goo.gl/4E5zWDHsfBsO181v1
TRUJILLO mérite une halte ne serait-ce que pour la Plaza de Armas avec sa Catedral, le Palacio Municipad et les autres bâtiments qui la compose.
Les rues
adjacentes révèlent de magnifiques édifices coloniaux. Nous n’avons pas eu le
temps de faire les musées et pourtant on nous en avait dit que du bien.
https://photos.app.goo.gl/rv1YO55nGuenV3dV2
A l’est de TRUJILLO Huacas del Sol y La Luna, si le premier temple ressemble à un énorme tas de brique de terre, le second est extraordinaire.

Des frises aux
multiples couleurs ont été découvertes sur les différents murs et étages des
temples. Aujourd’hui les fouilles continuent et les découvertes aussi. Entre
ces 2 gigantesques temples près de 20 000 personnes vivaient là.
https://photos.app.goo.gl/oX5s9qcRpsSM9P5h1
A l’ouest (non loin de HUANCHACO), CHAN CHAN une ville gigantesque de plus 60 000 habitants datant de 1300.
Se promener au milieu des temples, salles de sacrifices, couloirs,
niches… entouré de murs vertigineux est extraordinaire. Des sculptures de
poissons, de pélicans, de filets de pêche… tout en entendant le bruit de la mer
à quelque chose de magique. Par contre, on ne peut visiter qu’une infime partie
de cette énorme cité de l’époque. Dommage, mais ce qui est au jour est splendide.
https://photos.app.goo.gl/ZNLTIobhuFPCsWWv2
Cela
fait maintenant 1mois ½ que nous voyageons dans ce pays aux paysages
magnifiques. Près de 4 000kms parcourus, et toujours la même déception. Si
ce pays à un niveau de vie plus élevé que la majeure partie des pays d’Amérique
Centrale, il n’en demeure pas moins un des pays le plus sale… Le HONDURAS
m’avait surpris, on pouvait le comparer à une décharge à ciel ouvert !!! Ici,
je peux dire que le PÉROU est encore plus sale que le pauvre HONDURAS et ce malgré in niveau de vie 2 fois supérieur. Aucune
éducation sauf à être insalubre, enfants et adultes ayant les mêmes
gestes, tout est jeté par les fenêtres !!!!!!!!!!! Les
splendides paysages sont gâchés par des routes jalonnées de déchets en tout
genre. La population des villages ne recycle et ne brûle rien, on dépose dans
les ruisseaux, sur le bord de la route… Les entreprises font de même. Les
déchets de construction ou de démolition sont bennés sur le bord des routes ou
en pleine campagne. Il n’est pas rare de voir par endroit des centaines de
petits monticules correspondant aux bennes des camions … Pendant ce même
temps, certains villages ou villes ont des rues entières où les déchets
s’amoncellent… car restées en terre battue ou ouverte pour faire un réseau des
eaux usées. Dans le même temps, le gouvernement traite par fumigène ces zones
et d’autres à cause des eaux stagnantes propice au développement de la dengue…
Mais il n’existe aucun encouragement pour stopper l’incivilité des déchets.


Retournant
dans le haut de la Cordillera, nous prenons un bus de jour pour profiter
pleinement du paysage. Pas déçu de ce choix.
Mais 2h avant d’arriver nous
montons dans les nuages et ce n’est que pluie jusqu’à destination.
CAJAMARCA (2 750m) est une des villes coloniales comme il en existe peu dans ce pays.

C’est un plaisir de s’y promener dans les rues. Les façades
avec de magnifiques portes et balcons font penser à CUZCO, mais sans le côté hyper touristique de cette dernière…
Autour
de l’immense Plaza de Armas, la Catedral et l’Iglesia San Francisco
se font face. La première n’offre d’intérêt que pour sa façade. La seconde avec
une façade similaire possède en son intérieur de magnifiques autels dans des
styles un peu différents les uns des autres. Une visite à ne pas manquer. Comme
partout ici les églises ne manquent pas. Presque en face de San Francisco, El Cuarto del Rescate est
le seul reste inca de la ville.
Juste dans la rue derrière El Complejo de Belen. Sur
un des pans de la cour, était le vieil hôpital de la ville tenue par des sœurs.
L’autre est occupé par la magnifique église du même nom. La coupole et les 4
bas-reliefs sont peints dans des couleurs éclatantes. Les diverses statues et
la chaire en font aussi une excellente visite. De l’autre côté de l’église, le Museo
de Arqueologico y Etnografia expose de nombreux objets d’époque
coloniale et récente. Ces 3 points à voir se font avec le même ticket. Au-dessus
de la plaza de Armas, le Cerro Santa Apolinia reconnaissable à sa croix vous
donnera un aperçu de la ville.
https://photos.app.goo.gl/7JPhuoSB4bJSAkpL2
En prenant un combi au nord-est, allez-voir les Ventanillas de OTUZCO.


Juste à l’entrée de ce village, creusé dans la roche de nombreuses niches. En fait,
il s’agissait d’une nécropole pré-incas. Il en existe une autre, celle de COMBAYO, mais pour s’y rendre vous devez
prendre un tour.
Un autre site pré-inca au sud-ouest est Cumbe Mayo.
Vous y rendre quasi aucun
combi ne va dans ce lieu, il est préférable de prendre un tour et en plus vous
avez les explications. Sur cet immense site, on se croirait dans le Cappadoce
tant l’érosion a usé la roche. Au pied de ces formations rocheuses, où
pêle-mêle vous avez tunnel, pétroglyphes, visage sculptés, sièges… un canal
avec des cassures à angle droit est taillé dans la roche. Pour quelle raison
car ici dans les montagnes l’eau ne manque pas.
https://photos.app.goo.gl/m5FfnaWLryVBT2893
Un
passage à I Peru (office de tourisme officiel), on nous indique qu’à
partir du 30 mai et ce pour une semaine, un festival à lieu dans la ville de
notre prochaine étape. Ce festival regroupant toutes les ethnies amazoniennes. Décision
est prise de changer d’itinéraire et de rester quelques jours de plus dans le
pays.
CHICLAYO (95m) grande
ville située à quelques kilomètres de la mer n’offre pas d’intérêt particulier.
En fait, venir ici c’est pour voir ce qui existe aux alentours. Mais lors de
notre balade nous tombons face, mercado Modelo.

Si jusqu’à présent
nous avions vu des marchés plus ou moins important, plus ou moins jolis,
agréables à voir… Ici, c’est un autre monde. S’y promener, c’est aussi s’y
perdre tant il existe d’allées et d’entrées… La majeure partie des stands
(certains font à peine 3m²) sont installée pêle-mêle. Vous trouvez des fruits
et légumes, côtoyant la viande, les sous-vêtements, les articles de vaisselle…
sans compter les restaurants et les vendeurs sans stands installés dans un recoin.
Dans ce bric à brac, nous avons pu faire recoudre et réparer divers affaires,
durant le déjeuner. A l’extérieur, 2 des artères entourant le marché sont en
travaux. Des vendeurs à la sauvette les accaparent ainsi que les trottoirs durant
les pauses des ouvriers. Là vous trouvez de tout, mais à des prix défiant toute
concurrence… Comme dans de nombreuses autres villes, la police vient de temps
en temps y faire le ménage…
 |
Les pointes permettent de prendre leur étal très vite et partir en courant !!! |
En fait, elle demande gentiment aux vendeurs d’aller
s’installer dans des rues plus éloignées du marché, cela sans mettre aucune
amende. Une fois le dos tourné, tous reviennent en courant avec leur baluchon
ou leurs mini tréteaux sur le dos. Un jeu du chat et la souris qui se répète
presque tous les jours… Nous avons vu des voitures particulières avec le coffre
ouvert vendant toutes sortes de produits et même proposant des repas préparer
dans des seaux en plastique. Autour une nuée de personnes attendent de se faire
servir…
https://photos.app.goo.gl/6PdJUdGklDPyEx1k2
Venir
ici, c’est comme précédemment, c’est pour aller voir les alentours. S’y rendre
se fait en bus local le premier au nord-ouest l’autre au nord-est.
En
premier, je vous conseille de vous rendre à LAMBAYEQUE afin de
voir le fabuleux Museo Tumbas Reales de Sipan. Comme pour le Museo Larco à LIMA, il existe peu de mot
pour le qualifier, hormis exceptionnel. Seul ombre au tableau, au début les
explications sont en espagnol et anglais, mais très vite il ne reste que l’espagnol…
Il retrace les découvertes faites dans les tombes royales des pyramides de SIPAN. L’éclairage et la présentation
sont de classe internationale. Une fois cette visite effectuée prenez l’autre
direction.
SIPAN vu de l’extérieur ressemble un peu Huacas del Sol à côté de TRUJILLO.
En fait sur les 3 pyramides plus qu’érodées, la
plus petite d’entre elle montre les découvertes faites dans les tombeaux. Ce lieu
à quelque chose de magique, mais je ne sais pas comment l’exprimer.
https://photos.app.goo.gl/yj1eysYVgHUu8Ob23
Dans ce pays riche de mines et
d’argent entre autres, il est étrange qu’aucune n’appartienne aux péruviens.
Toutes sont des conglomérats américains, canadiens… Après avoir posé la
question à différentes personnes, la même réponse est revenue. Les différents
gouvernements ont cédé des montagnes entières ou des immenses terrains, contre
monnaie trébuchante. Bien évidemment la totalité n’est pas rentrée dans les
finances du pays !!!
Avant
de quitter le pays, il nous faut faire une dernière étape à l’intérieur du
pays. Si aujourd’hui, le tourisme se développe petit à petit, il est probable
que très rapidement, cette région devienne un des points de passage
incontournable du pays.
CHACHAPOYAS (2 334m) est une petite ville coloniale encerclée de montagnes. Le nom de cette ville veut dire : peuple des nuages.

Il est
vrai que nombreux sont ceux arrêtés par les montagnes environnantes. Malgré l’altitude,
il ne fait pas froid. Proche de l’Amazonie, le climat est doux et les palmiers
sont légion dans le coin. La majorité des maisons sont blanches, des portes
quasi identiques, seuls les balcons diffèrent un peu. Cette cité offre peu de
chose à voir.
https://photos.app.goo.gl/QsSq9cqzy8XTmuaQ2
Par contre, les environs sont d’une richesse inouïe. Les vestiges
des chachapoyas et incas se comptent par dizaine. Tous ne sont pas aisés en
accès, mais de nombreux sentiers de treks, peuvent vous amener, mais aussi les
combis ou taxis collectivos.
KUELAP (3 100m) comme le MACHU PICCHU est niché au sommet d’une montagne, là s’arrête la ressemblance.
En fait cette forteresse possédait
une vue imprenable sur des dizaines de km aux alentours. Les 3 portes d’accès
sont si étroites que l’ennemi ne pouvait y entrer que par 2. A l’intérieur
vivait plus de 3 500 personnes (pas plus de 600 au Machu Picchu…) dans des
maisons circulaires recouvertes d’un toit de chaume. Les fonds manquent d’un
point de vu local. Si le Ministère de la
Culture aide un peu, il est sûr que dans les années à venir ce site extraordinaire
soit dans tous les circuits du PÉROU…
https://photos.app.goo.gl/rBSuZBbWN2KX5x2u2
KARAJIA (3 000m) pour l’atteindre, vous devez emprunter une piste à flanc de montagne aux paysages splendides.
Une fois arrivé à CRUZPATA, un sentier semi boueux descend
pour admirer ces vestiges. 6 sarcophages de 2m20 de haut sont posés sur une
plateforme nichée dans la montagne. A l’inverse de KEULAP, les pilleurs n’ont
pu exercer leur fonction vu la difficulté d’accès.
https://photos.app.goo.gl/Mlt7D4egTf1WnoA82
LEIMEBAMBA mérite le détour pour son museo.