Le pays est 15% moins riche que le PÉROU avec un PNB
moyen de 8 500$ (le dernier chiffre connu est de 2011). La population
indigène représente ici à peu près le même pourcentage, mais là s’arrête la
comparaison.
En tout premier lieu ce qui surprend c’est la propreté
des villes, mais surtout des campagnes. Ici très rare sont les personnes qui
jettent leurs détritus par les fenêtres. Dans tous les bus, un panneau
mentionne : ne pas jeter vous ordures par la fenêtre. Des sacs plastiques
sont accrochés aux sièges de l’allée centrale. Et dans les villes, il y a des
poubelles un peu partout. Quand vous n’en trouvez pas, ce n’est pas pour cela
que vous trouvez des ordures à même le sol, l’équatorien est propre. Il s’agit d’une bonne
éducation et non d’une question de niveau de vie. Que bon nombre de français le
comprenne, avec des trottoirs infestés de malabars, de crottes de chiens à sa
mémère… !!!! Nombre de personnes rencontrées depuis 2 ans considèrent
que le français est sale.
En deuxième lieu, à quelques rares exceptions, les
maisons dans les campagnes sont en brique ou parpaings et non de bric et de
broc.
En troisième lieu, la population est plus souriante et
avenante. Toujours prête à vous rendre service et vous aider.
https://photos.app.goo.gl/ckdBPHPq5Ub82gwT2
Remontant le pays, je vous
conseille de prendre un siège côté droit dans le bus afin de profiter
pleinement du paysage montagneux. Vous allez en prendre plein les yeux !!!
LATACUNGA
(2 800m) ville sans intérêt touristique
particulier, hormis de s’en servir de base pour visiter les villages alentours.
Des bus partent régulièrement pour tous les villages, à vous de choisir où vous
souhaiter aller.
https://photos.app.goo.gl/bPRlCUq1ZoE9eE7P2
Pour
notre part, nous avons choisi le trek suivant. Pour rejoindre notre départ,
prenez une place côté gauche, vous ne serez pas déçu des paysages.
QUILOTOA
LOOP (3 854m) est un village de quelques âmes. Les
hostals sont presque plus nombreux que les maisons particulières… A environ
200m, un mirador domine le lac-cratère de Quilotoa. La couleur
verte de l’eau est plus ou moins intense et varie avec la couleur du ciel. Lieu
magique et reposant à la fois, pour notre pause déjeunée. Attention ici le vent
souffle en permanence, à l’ombre il fait vitre froid.
Le
sentier venteux fait le tour du cratère, mais nous l’abandonnons vite pour
continuer notre chemin. Quelques indications au début indiquent le sentier à
prendre. Mais comme à Cajas, très
vite elles manquent et nous nous retrouvons dans un champ… Au loin, nous apercevons
un village, et décidons de prendre cette direction. Nous apercevons d’autres
personnes comme nous qui semblent également perdues…
Bien nous a pris, il
s’agit de GUYAMA qui se trouve à
mi-parcours. A la sortie du village, la route mène à un magnifique mirador. De
là part un sentier étroit (peu de mexicaines pourraient l’emprunter !!!)
qui descend à flanc de montagne et glissant par endroits. Parfois des barrières
en bois (pas toujours en bon état) protègent le chemin. Il a existé des
panneaux d’indication, ceux-ci ont disparus, il ne reste que le support… Tout
en bas il reste à franchir un petit torrent.
Des troncs d’arbres servent de
pont. De l’autre côté, les pluies ont eu raison de la rive. Le sentier qui
monte à pic est des plus glissants. Une indigène grimpe comme si de rien
n’était !!! Après quelques centaines de mètres, nous arrivons à la route
qui nous conduit au village. Malgré le manque d’indication nous avons mis un
peu plus de 5h pour arriver, repus mais content. Toutes les personnes rencontrées
à l’arrivée se sont toutes aussi un peu perdues …

CHUGCHILAN
(3 200m) est un minuscule village qui ne vit que
grâce à l’agriculture mais aussi grâce aux nombreux touristes qui font une
halte ici.
Durant
le dîner, le patron fait le tour des tables afin de connaître le programme de
chacun pour le lendemain.
Les
indications écrites et plans fournis par l’hôtel (qui sont les mêmes dans les
autres hôtels), nous semblent très bien pour notre 2ème journée.
Le
temps de trajet varie de 4 à 6h… Pourquoi demande-t-on ? Cela dépend de
votre allure, si vous faites beaucoup de pause ou que vous marchiez comme la
population locale. On ne vous dit pas si vous vous perdez !!!
A
la sortie du village, un garçon nous interpelle. En fait, il souhaite que nous
l’aidions à faire son devoir d’anglais qu’il doit rendre pour le lendemain…
Sur des pierres et arbres, des flèches de
couleur rouge ou jaune suivant dans quel sens vous allez, vous montre le chemin
à suivre. Heureux de pouvoir suivre les indications, nous avançons dans une
campagne avec des vues magnifiques tant sur les canyons que sur les montagnes.
Une fois la rivière traversée grâce à un tronc d’arbre et à la flèche indiquant
le chemin à suivre, nous tombons face à un raidillon (sans aucune protection)
fleuri. Une fois au sommet, nous profitons de la vue pour faire notre pause
déjeuner. 2 touristes viennent vers nous, et nous demandent où est le chemin,
car après avoir marché 20 minutes, ils n’ont plus trouvé aucune indication…

Regardant
au loin et avec la carte, je leur dit qu’il faut suivre la rivière. Nous
emboîtons le chemin quelques minutes plus tard. Mais pour rejoindre la rivière,
nous traversons des champs, les sentiers et flèches sont devenues inexistantes.
Un peu plus loin, il est indiqué que nous devons suivre un sentier en laissant
une maison sur la droite. Mais des sentiers il y en a partout et des maisons
aussi !!! L’un semble plus large et plus emprunté, nous misons sur lui,
bonne pêche. Mais très vite, il se sépare
par 2 ou 3 nouveaux sentiers. Comme nous sommes assez haut, j’aperçois au loin
un village, qui d’après la carte serait notre destination. A partir de ce
moment-là, nous suivons cette direction, montant souvent et descendant peu.
Comme par enchantement, nous retrouvons au détour d’un virage les flèches rouge
et jaune. Dans une montée au chemin boueux, nous croisons un homme avec son
cheval. Il nous confirme que nous sommes à 1h de l’arrivée. Si l’on vous dit
cela, rajoutez 50% au temps.

Nous grimpons encore, et au passage d’un col, le
village en question vu auparavant. Ouf, nous arrivons cela près de 4h30 que
nous sommes partis. Les 2 marcheurs rencontrés plus tôt, ne sont qu’ici, ils se
sont aussi perdus. Au sommet d’une des montagnes d’autres marcheurs semblent
errer !!! Visant l’objectif et sachant que nous devons traverser un rio, nous
descendons et arrivons au bord du pont mentionné dans le descriptif. Une pause
s’impose car cela fait maintenant 1h que nous avons croisé notre cavalier. A
son allure nous devions être arrivés. Les 2 marcheurs arrivent par un autre
chemin… 1/4h plus tard, nous entrons dans le village, soit près de 6h de
marche !!!
INSILIVI (3 000m) est
un village, mais arrivés à la tombée de la nuit, je ne puis vous dire s’il est
important. La nuit sera courte, car notre bus part à 3h30 du matin. Eh oui, ici
si vous souhaitez rejoindre les autres villages ou villes, le seul départ est à
cette heure !!!
https://photos.app.goo.gl/7vi9FFjho8G24q1n1
SAQUILSLI (2 919m) est réputé dans le pays pour son marché ou plutôt ses marchés qui ont lieu le jeudi. Arrivés
à 5h30, nous filons tout d’abord au marché aux animaux. Ici, vous pouvez
acheter : moutons, chèvres, vaches, taureaux, lamas, cochons… Une odeur
mais aussi une ambiance super. Les acheteurs testent les animaux en ouvrant la
mâchoire, en regardant les yeux… ensuite ils discutent du prix, mais les
vendeurs baissent peu leurs prix…
Rentrant
en ville sur la droite, une immense place où se tient le 2ème
marché.
Ici les petits animaux : poules, lapins, cochons d’inde (c’est
super bon), chats, chiens ; mais aussi poissons, batteries de cuisine,
mobilier, restaurants et quelques vendeurs de fruits et légumes.
En
plein centre le 3ème marché qui lui propose tous les fruits et
légumes, mais aussi toutes sortes de confections artisanales ou souvenirs. Les
prix se négocient peu car ils sont beaucoup moins chers que dans les grandes
villes touristiques.
https://photos.app.goo.gl/Pcp2VV62Bn3ckrOo1
Retournons
à LATACUNGA chercher nos sacs et
prendre un bus pour remonter au nord de QUITO,
que nous verrons plus tard.
OTAVALO (2 550m) est connu pour son marché aux bestiaux qui a lieu le samedi, mais aussi pour son importante communauté indigène locale et environnante.


Ici
la communauté indigène est des plus présentes. Elle se remarque par ses
costumes hauts en couleurs. Aussi, pour reconnaître si ces personnes sont de la
gente masculine, il faut les voir de face. En effet, tous portent des cheveux
longs, soit en tresse soit en catogan…

Tous les ans entre la Saint Jean et Saint Paul se déroule le Festival Inti Raymi. Dès le lendemain de notre arrivée, un défilé avec danses et musique d’enfants et adultes dans leurs costumes traditionnels.
Haut en couleurs, rien à voir à ceux de COPACABANA (BOLIVIE) et CHACHAPOYAS (PÉROU)

Ayant
récupérer le programme officiel sur un magnifique papier glacé auprès d’I Tur,
nous allons pouvoir organiser notre semaine. Mais après lecture, nous sommes
sceptiques. Nulle part il est mentionné le défilé de la veille qui s’est
déroulé devant les autorités locales.
Le 1er jour, une cérémonie
devait avoir lieu à 14h, elle s’est déroulée à 12h… Le 2ème jour,
des danses programmées à 16h n’ont pas lieu… Tous les étrangers rencontrés sur
place sont plus que très déçus de cette organisation.
https://photos.app.goo.gl/43B4rHhexWxJ79lP2
Actuellement c’est
la Coupe du Monde de Football, où l’ÉQUATEUR est présent. Nous ne sommes
que dans la phase éliminatoire, rare sont les commerces qui ne retransmettent
pas les matchs. Mais, le plus étonnant est lorsque leur équipe joue. Beaucoup
de commerces ferment, mais aussi des administrations… et tous vont se retrouvés
dans les bars, restaurants ou devant les magasins de télévision. Aujourd’hui 25
juin, je suis allé voir le match opposant l’ÉQUATEUR
à la FRANCE. Déjà que je n’aime pas le foot, mais voir 11 hommes se battre
contre 10 sans marquer un seul but, dans le même temps les hommes en jaune ont
failli en marquer… Ce résultat est à l’image des hommes surpayés pour faire du
spectacle et non du jeu. J’espère qu’ils vont rentrer dans leur chaumière au
plus vite. Il reflète aussi l’image du pays vue par les étrangers, pauvre
FRANCE.
https://photos.app.goo.gl/0jBWRK5h4lWei7iz2
Autre fait marquant de la journée, et qui fut pour moi un coup de
massue. Sur la vitrine d’un commerce d’habillement, était affichée « la
patente » payée. Elle s’élevait à 39,39$ pour une année… Cette taxe a été remplacée par la Taxe
Professionnelle pour le financement des Collectivités Territoriales puis par la
CET. La dernière taxe que j’ai eu à payer était de 760 euros. Si l’on compare
le PIB des 2 pays, celui de la France était 4,12 supérieur. Donc 39,39 x 4,12 =
162,29$ soit 119 euros. Pourquoi cette différence ? Il suffit de regarder les
dépenses de nos élus : locaux, aménagements, voitures, cumul de salaires
dans les collectivités, corruption, personnel pléthorique et doublons…
Se faire
plumer par des VOYOUS et MENTEURS en tout genre, il est grand temps que ceux-ci
soient supprimés.
Nous ne sommes pas déçus de notre séjour. Tous les jours ils se
passent quelque chose. Par contre, n’ayant pas été invité, nous n’avons pas été
aux bains rituels des indigènes. Un groupe s’y est rendu, pour eux ce fut une
sorte de voyeurisme rien de plus.
Après cette balade, force est de
constater que la population indigène est omniprésente dans les campagnes. Elle
représente environ 45%. %. Les métis 40% et quelques noirs d’origine africaine. Mais à la différence
des autres pays traversés auparavant, le drapeau aux différentes couleurs
reconnaissant la pluralité du pays, ne flotte pas ici. Le gouvernement en place
n’ayant pas souhaité l’associé à celui du pays, dommage. C’est pourquoi, l’on
retrouve nombre d’indigènes concentrés dans certains quartiers ou villes (OTAVALO). Ils peuvent gérer au mieux leur communauté
mais aussi leurs intérêts financiers, culturels et politiques.
https://photos.app.goo.gl/Z60b0XLjoBQQGfhD3
Si vous souhaitez voir quelques rapaces, allez faire
un tour au Parque del Condor, situé à proximité d’OTAVALO.
https://photos.app.goo.gl/ErXpZxqdL7lPjTQe2
COTACACHI petite ville située à côté d’OTAVALO n’a pas la même
réputation pour son festival, mais y faire un tour est des plus plaisants,
n’hésitez donc pas à faire ce petit détour.
https://photos.app.goo.gl/pwO2geL6j9MKZTDw1
Il est temps de revenir sur nos pas. Nous redescendons
donc le pays.
QUITO (de 1 533 à 3 777m) est la capitale du pays. Cerné sur sa longueur des 2
côtés par des montagnes elle s’étend sur des kilomètres mais est très peu
large. Malgré cela on joue des montagnes russes un peu partout. Le centro
historico est une merveille de maisons et d’immeubles coloniaux. Mais par
endroit, des immeubles d’une laideur sans nom ont été construit ce qui défigure
le paysage. Ne jetons pas la pierre, il n’y pas qu’ici que l’on a élevé des
laideurs !!!
https://photos.app.goo.gl/QYLXP4BTrcNpCzso1
Depuis que je suis en EQUATEUR, un brin de français est apparu. Eh oui,
depuis le MEXIQUE, soit plus d’un an, trouver des produits français, c’est
chercher une aiguille dans une botte de foin, en étant sûr de ne pas la trouver
!!! Il existe bien de produits français à l’export ici, ce sont des voitures
Renault. Il ne faut pas abuser, leur présence ici est infinitésimale… Si de
nombreuses personnes ont crié haut et fort, lors de la vente des Chantiers de
l’Atlantique au groupe coréen STX, je puis vous dire que ce petit pays et son
voisin le JAPON sont omniprésents dans le secteur automobile. Depuis mon
arrivée sur les terres de l’Amérique centrale, on ne voit que les marques de
ces pays, et aussi de l’américain Chevrolet. Une percée non négligeable est en
train de pointer à l’horizon, ce sont les véhicules : autos, camion et bus
chinois!!! Les empires du Soleil Levant boutent partout. Que fait l’EUROPE
pendant ce temps, je peux et on peut se le demander? Il est sûrement plus
important de passer son temps à créer des missions, des enquêtes, des
discussions à n’en plus finir… bref de faire de la masturbation intellectuelle
et donc dépenser notre argent… plutôt que de faire de l’efficacité et du
concret !!! Que ces braves Technocrates
de BRUXELLES ou de la FRANCE aillent faire un stage dans ces pays, et ils
verront ce qu’est l’efficacité et le concret … Les réunionnites sont quelques
choses de bannies. Le résultat me rappelle le rapport de Monsieur GALLOIS
(rapport demandé par le PS pour remettre en croissance l’économie du pays par
des mesures simples et concrètes). Au final, seulement 2 ou 3 mesures ont été
retenues, regarder où en est l’économie aujourd’hui !!! Vu d’ici, nombre de
personnes rencontrées tant locales qu’étrangères voient la FRANCE aller droit
dans le mur ou ayant déjà un pied au-dessus du gouffre !!! Cela donne une
piètre image de notre pays, déjà qu’elle n’était pas reluisante … Bref que ces
Messieurs qui nous gouvernent ou qui nous vont nous gouverner, arrêtent de se
regarder le nombril ou le petit trou de la lorgnette, mais écarquillent leurs
yeux pour voir et étudier comment font les autres et appliquer les mêmes
solutions. Demain, il sera peut-être ou sûrement trop tard pour bien faire …
https://photos.app.goo.gl/v61e99kWnrWhOHEz2
Pour information, j’ai rencontré il y a quelques jours un français qui
travaille beaucoup à l’étranger en tant qu’indépendant. La compagnie canadienne
qui l’a employé pour sa dernière mission, lui a versé 250 000€. Sa mission
en CORÉE n’étant pas finie, il s’est fait versé cet argent dans ce pays. Les
impôts et taxes lui ont pris 6% soit 15 000€. S’il avait fait verser cette
somme sur son compte français, les impôts lui auraient pris au minimum 88 000€.
Comment l’expliquer? Peut-être que nous
payons beaucoup de trop fonctionnaires, peut-être que nous avons trop
ministères, peut-être que nous versons trop de commissions lors de nos ventes
d’armes à l’étranger, peut-être que la caisse de notre pays est trop vide et
qu’il faut faire payer ces gens… je ne sais pas laquelle ou lesquelles choisir,
mais le résultat est là. Nous vivons au-dessus de moyen. La faute à qui ou
quoi, je vous pose la question?
https://photos.app.goo.gl/4iPUfTCRarFGdQIK2

Bref après ces anecdotes,
retournons à nos moutons. La ville est toute en longueur et entourée de
montagnes. Aussi, si vous souhaitez la visiter il est préférable d’être dans le
centre historique, afin de pouvoir la faire à pied. Comme à CUENCA de nombreux immeubles ou maisons
sont de multiples couleurs, par endroit on se croirait à CUBA mais sans le délabrement… Autour de la Plaza Grande ou Independencia
vous avez le Palacio Gobierno qui se visite en
partie et avec le changement de la garde qui a lieu tous les vendredis matin. La
Catedral qui se visite uniquement via le Museo de la Catedral.
Juste derrière l’Iglesia del Sagrario avec ses magnifiques autels, plafond et
coupole peints. Plus loin l’Igesia de La Compania de Jesus pleine
de dorures baroques. En continuant, sur une grande place à l’ouest l’Iglesia
y convento San Francisco. Le plafond à caissons et l’autel principal
méritent à eux seuls la visite. En redescendant, juste à côté de la Plaza
Santo Domingo, la calle de la Ronda, et une petite ruelle bordée de
restaurants et de magasins de souvenirs, loin du bruit et du flux incessant de
la circulation…

En haut, le Museo de la Ciudad retrace l’histoire
du pays, de la ville et des peuples et est installé dans le vieil hôpital de la
ville. Compris dans le ticket d’entrée, montez dans le clocher de la chapelle où vous aurez une magnifique vue sur la ville. Revenant sur vos pas, derrière le Palacio Municipal, l’Iglesia y convento San Augustin mérite aussi le détour. Une courte visite est à faire au Museo Camillo Egas. Une visite panoramique s’impose c’est La Basilica del Voto Nacional.
https://photos.app.goo.gl/yWMbABNCdizfckAz1
1er juillet L’intérieur
n’est guère enthousiasment, par contre la montée au sommet est extraordinaire
avec une vue à 360˚ sur QUITO. Sujet
au vertige attention dans les 2 derniers escaliers, mais le vaincre et vous saurez
récompenser.
A 200m, le Centro de Arte Contemporaneo où des
expositions ont lieu régulièrement. Lors de notre passage, Vik MUNIZ un photographe brésilien exposait ses œuvres réalisées avec des personnes travaillant dans une des décharges de RIO DE JANERIO, une merveille. Si vous avez l’occasion de voir ses œuvres et le documentaire expliquant comment il les a faites et ce que sont devenues les personnes, vous ne pourrez qu’être émus.


Eloigné du centre vers le nord, dans le quartier
El Mariscal, de nombreux parcs. Au milieu, du parque El Arbolito, le Museo
Nacional (ou Banco Central) est une pure merveille. La
présentation et le contenu sont d’une qualité irréprochable, il m’a fait penser
au Museo Larco de LIMA. Sortant de ce
musée, une « manifestation gays et lesbiennes » se déroulait. Il faut
savoir qu’ici, cette population n’est pas en odeur de sainteté ici…
Un autre
endroit à ne pas manquer, c’est la Fundacion GUAYASAMIN avec la Capilla del
Humbre. Pour vous y rendre, prenez vos jambes musclées pour gravir la
colline ou un taxi pour les non nantis… Lieu magique lorsque l’on connait les
origines indigènes de cet homme maintenant connu presque dans le monde entier.
Lors de notre passage dans cette ville une manifestation Inti Raymi avait lieu
dans leur quartier San Roque. En effet, en allant dans ce coin, vous vous
rendrez compte qu’il est beaucoup plus pauvre que les autres. Mais une de leurs
revendications est que leur marché est dans un état lamentable. Les autres vus
et visités sont propres et avec l’hygiène normale, mais ici tout tombe en botte…
https://photos.app.goo.gl/veJEKMtBzkAk2NAB2
Venir dans ce pays, a aussi
un intérêt particulier, El Mitad del Mundo à quelques
kilomètres au nord de QUITO. Ici
passe l’équateur (latitude) à 2 483m, mais aussi la longitude médiane de
la terre. Autant vous dire qu’ici le nombre de touristes venant au centre du
monde sont nombreux. On se photographie à cheval sur la ligne médiane peinte en
jaune, on porte la mappemonde située au somment de l’édifice… Une des nombreuses particularités entre l’hémisphère
nord et sud, c’est le sens dans lequel tourne le soleil.
Il
y a quelques jours, le Président Evo MORALES (BOLIVIE) a changé l’horloge
du Parlement. Maintenant elle tourne dans le sens inverse d’une horloge
habituelle, près de 300 autres vont subir le même sort dans le pays !!! Ne
pas oublier qu’il a offert 200 montres lors du dernier sommet du G7+Chine qui
s’est déroulé le 15 juin à Santa Cruz…
https://photos.app.goo.gl/YcNxz6oMoBN09Ql73
Après être monté rapidement,
nous redescendons.
COTOPAXI un
lieu prisé des montagnards. N’ayant aucun problème d’altitude depuis notre
entrée en Amérique du sud, nous décidons d’affronter la montagne. Prenons un
guide (c’est obligatoire) afin de monter.
Le temps est beau fixe, la montée ne s’avère pas trop éprouvante et pourtant
nous sommes à 4 000m. Notre arrivée au refuge à 4 864 m soit plus que
le Mont Blanc nous surprend nous même… Au moment où nous nous mettions en
marche pour continuer et longer le glacier, le ciel devint d’un noir d’encre. Il
est impossible de dormir
dans le refuge, il est en totale reconstruction… Des militaires sur
place, décidèrent eux aussi qu’ils étaient préférable faire demi-tour. Suivant
leur conseil, nous sommes redescendus déçus de n’avoir pas été plus haut, mais
déjà je suis allé au-delà du plus haut sommet européen !!!
https://photos.app.goo.gl/MALnYNxSpfIbpgkw1
Depuis
le début, je suis surpris par le prix de l’essence. Ici le diesel est à 1,02$, le
super sans plomb à 1,43$ et le super à 2,02$. En fait il ne s’agit pas du litre
mais du gallon (3,7854 L). Le pays produit 0,69% de la production mondiale en
brut. Si l’on compare le prix 0,28cts le litre à 1,60 euro avec ceux pratiqués en FRANCE, cela est
gigantesque. Nous savons tous que l’automobiliste est « la vache à lait »
des taxes…
https://photos.app.goo.gl/OXiHxcJNeZIh21JQ2
BANOS de AGUA SANTA
(1 800m) est une bourgade connue pour ses eaux
thermales où de multiples endroits vous permettent d’y gouter. Attention, ne
pas venir durant le week-end car c’est un haut lieu touristique, et de nombreux
équatoriens y viennent séjourner. Très vite je comprends la raison du nom de
cette ville. Traduit en français, cela signifie : bains d’eau bénie… Quand
il pleut chez nous, on dit souvent : cette pluie est bénie, car elle
arrive parfois au bon moment. Mais ici, la pluie est quasi présente tous les
jours de l’année, mais pas durant toute la journée !!!! Au centre l’église
est un haut lieu de pèlerinage pour les biens faits de l’eau… Autour de la
ville et en descendant vers PUYO, les
cascades jalonnent la route, maintenant je sais pourquoi. Durant 2 jours, un
temps couvert gris noir obscure la vallée dans laquelle nous souhaitons aller,
oui mais en vélo… Un beau matin sous un ciel moins couvert, nous enjambons nos
vélos. Ce sont plus des tous terrains avec des freins à disques, que des
routiers. Une route sinueuse de montagne s’offre devant nous. Malgré le temps
couvert, nous voyons de nombreuses cascades qui
jaillissent des montagnes, c’est superbe. A plusieurs endroits, vous
avez la possibilité de vaincre votre peur, des canopées au-dessus des rios, en
homme-oiseau, spider man… Une heure après le départ, un crachin breton vient
nous cingler le visage et nous tremper. Un abri bus nous sert de refuge le
temps de s’assécher quelque peu. Si la route est majoritairement en descente,
les quelques montées ne sont pas piquées des vers… Sûrement que pour un
cycliste averti, ce n’est pas grand-chose, par pour des novices, il nous arrive
de descendre de nos montures. Une halte

à ne pas manquer est Pailon
del Diablo à 19km du départ. Cette cascade n’est visible qu’après avoir
franchi un pont suspendu. Vous pouvez descendre plus bas et aller en-dessous. A
la sortie du village, un restaurant propose d’aller la voir mais d’en face…
Continuant notre route nous faisons 2 arrêts afin de se sécher quelque
peu !!! Aux 2/3 du parcours, juste avant SHELL (nom du village) faite une halte à mirador. L’homme qui tient
le bar prépare un tonifiant pour parcourir les 14kms restants. Pendant ce temps
admirez la vue à 180˚ sur le rio. Pour lui il faut 40’ pour arriver au but,
c’est sans compter les 2 averses torrentielles, qui pour notre bonheur se sont
déclenchées en face d’abris bus… Au bout de 6h30 et 60kms dans les mollets, on
est arrivé à destination, PUYO (920m).
Ouf, nos fesses sont en compote. Le lendemain retour sur BANOS en bus, nous ne nous sentons pas le courage de faire la route
inverse sachant les montées qu’il va falloir absorber, la pluie et nos fesses
endolories.
https://photos.app.goo.gl/RGUZUcsZE2FHY46L2
QUITO de
nouveau ici pour récupérer nos bagages laissés à l’hôtel. Mais une idée nous
trotte dans la tête depuis quelques temps, LES GALAPAGOS… Durant 2 jours, nous
cherchons sur internet, interrogeons des agences, regardons blogs… pour estimer
le budget nécessaire à ce périple. La conclusion est sans appel, y aller avec
un budget journalier inférieur à 200$ (compris avion, taxes, entrée au parc…)
et rester moine de 8 jours, cela n’offre aucun intérêt… Dépenser cette somme est
pour nous impossible. Peut-être à un autre moment, dans un autre voyage… mais
dans l’état actuel, nous ne pouvons le faire.
Décision est donc prise de quitter
le pays. Ce qui est sûr, c’est que nous laissons derrière nous nombre
d’endroits non vus. C’est donc avec un certain déchirement que nous partons.
Mais je suis certain, je reviendrais ici pas seulement avec le budget pour
aller aux GALAPAGOS, mais aussi pour
finir de visiter ce pays qui m’a enthousiasmé.
Notre périple continue dans un pays plus calme depuis que les Farc ont signé un accord de paix avec le Gouvernement, la COLOMBIE.
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