samedi 9 novembre 2013

Honduras 9 au 28 novembre


HONDURAS

9 au 28 novembre 2013



Une fois passé la douane à pied, vous faites environ 200m et un nouveau contrôle de votre passeport afin de savoir s’il est bien tamponné. Une fois franchie cette étape, un « school bus » est là à attendre. Le village frontalier est CORINTO. Il va mettre près d’1h1/2 pour rejoindre PUERTO CORTES, en s’arrêtant un peu partout suivant la demande. Attention en arrivant, car vous voyant comme touristes, ils vont vous attraper pour vous faire monter dans un minibus pour SAN PEDRO de SULA.

Pour information, Bays Islands (Utila, Roatan et Guanaja), et Cayos Cochinos ne font pas partie de notre périple. 2 raisons à cela, d’abord nous n’avons pas l’intention de passer notre licence de plongée en bouteille ensuite le coût du transport sur ces îles ferait un trou conséquent à notre budget. Et qui plus est, les hôtels pas chers favorisent ceux qui viennent ici faire de la plongée, pour les autres le tarif est parfois multiplié par 4 !!!

PUERTO CORTES est en fait le seul gros port du pays, et c’est par là que transite la majeure partie des produits importés. Sur la côte Pacifique, le Golfo de Foncesa est entre EL SALVADOR et NICARAGUA est plein de petites îles et difficilement accessibles aux gros navires. Ce n’est seulement qu’une étape car ne voulant pas se lever très tôt à LIVINGSTON, nous ne pouvons faire le trajet dans la journée pour rejoindre notre prochaine halte… La ville n’offre aucun intérêt, le centre-ville ressemble aux autres quartiers, c’est–à-dire sale et peut encourageante. Mais comme de l’autre côté de la frontière, une partie de la population sont des garifunas. 










Mes premières impressions après cette route, est que la campagne ressemble à s’y méprendre à celle du GUATEMALA. Les villages sont quasi identiques. Mais, il est facile de remarquer une pauvreté (70% de la population) plus grande au vu de la qualité de la
 
construction. Très souvent l’assemblage des planches laisse à désirer et autour c’est d’une saleté épouvantable. A contrario, ce pays a le plus de millionnaires de toute l’Amérique centrale !!! (voir élection Présidentielle). En fait, tout au long de la route, ce n’ai que jonché de détritus que l’on retrouve aussi dans les champs. Les villages, comme les petites villes sont dans le même état !!! Cela me laisse un avant-goût amer si les villages et sites sont entretenus de la même manière. Bref, j’espère que ce ne sera pas le cas.















A la sortie de la ville, un péage pour emprunter une « autoroute » qui file vers la capitale. Jusqu’à la bifurcation de notre route, cette route à péage est bordée d’usines. C’est la 1ère fois depuis très longtemps que je n’ai vu cela. En fait, ces usines appartiennent en grande majorité à des compagnies américaines qui fabriquent à pas cher un peu de tout et en plus ils sont en zone franche. Certaines sont faites pour préparer les produits exportés. Un environnement guère plaisant  Quittant la route principale, la route maintenant est jonché de nids de poule. Mais surprise, les villages et la campagne sont plus propres… Après 2h nous arrivons à destination.


LAGO DE YOJOA dont la ville principale est PENA BLANCA. Ville laide et c’est un moindre mot… et pourtant autour que de choses superbes. Le lac à d’un côté le 2ème haut sommet du pays qui fait partit d’un parc national et en face un autre parc national. 




https://photos.app.goo.gl/CmkYTui9PvM6rQOY2

Au nord le Parque Eco-Arqueleogico Los Naranjos qui n’est qu’un parc écologique. Les ruines si vous les apercevez, ne sont que des tumulus. La végétation ayant repris ses droits depuis très longtemps. La balade dans cette forêt est un véritable plaisir. Toutes sortes d’oiseaux et d’animaux y ont élu leurs demeures.














A un moment une passerelle vous permet de voir le lac et marcher au-dessus de la végétation. Pulhapansak est une chute d’eau très encaissée de plus de 40m au milieu de cette forêt tropicale. De multiples balnearios qui sont en fait des piscines en cascades mais uniquement de l’eau froide. Ici l’eau ne manque pas, car il pleut quasi tous les jours, mais fort heureusement le soir et durant la nuit !!!

























Dans ce petit coin de paradis humide, plus de 400 sortes d’oiseaux sont présentes, cela sans compter les migrateurs, soit plus de 60% des espèces recensés dans le pays. Où que vous alliez, il est essentiel de vous protéger contre les moustiques avant de sortir. Cela ne vous empêchera peut-être pas de vous faire piquer !!!







https://photos.app.goo.gl/mtikua1b8SKi9yFX2

Une chose étonnante, le chauffeur et son aide descendent durant le trajet faire un pointage avec leurs cartes afin d’indiquer l’heure de leur passage…            
Ici comme au Mexique, Belize et Guatemala, pas la peine d’ouvrir le journal pour savoir ce qui s’est passé la veille dans le pays. En première page et dans les suivantes, on ne parle que des meurtres, règlements de compte, kidnapping, racket… qui ont eu lieu. Bref, à première vue ces pays ne sont pas engageants. En fait la majeure partie du temps, ces faits sont dus aux « maras » (non des gangs locaux). Ils agissent pour prendre le pouvoir d’un quartier, d’une ville en faisant régner la terreur avec armes à l’appui. La drogue jouant aussi un rôle énorme dans leurs agissements. Malgré la pauvreté de la majorité de la population, rien ne les arrête pour leur demander de l’argent, pas beaucoup à chaque fois mais régulièrement !!!
Nous descendons vers l’ouest pour visiter les différents villages et villes Lenca.

LA ESPERANZA est la 1ère étape. Cette petite ville de style colonial ne ressemble pas à de nombreuses villes du MEXIQUE ou du GUATEMALA


Ici les quelques vieilles maisons, loin d’être en bon état, sont encadrées par de modernes bâtiments qui brisent l’harmonie. Autour du Parque Central, la Catedral dont les 2 tours sont en rénovation, avec un intérieur des plus modestes. Le poste de police avec sa Cour pénal. Un kiosque faisant Office de Tourisme, dont la personne ne parle pas un mot d’anglais, et qui ne peut vous renseigner sur les départs des bus pour les villes importantes !!! A vue de cette place, La Gruta. Pour accéder à cette petite chapelle creusée dans une colline, vous devez monter quelques marches. Vu l’usure de celles-ci, il est fort de constater que c’est un lieu important de pèlerinage. Le nom inscrit sur la grille est : Immaculad Concepcion de Lourdes… Sur votre gauche, un escalier taillé dans la roche permet de monter sur une plateforme. De là, vous avez une vue magnifique sur toute la ville. 


En plein centre, 2 places mercados. Les échoppes sont en fait des  De toutes les manières, ils sont frustrés au niveau de GUATEMALA, il ne faut pas être surpris de voir des « gamins » dans la rue vendre toutes sortes de produits !!! Pour les soins, très souvent ils ne peuvent en avoir faute de moyen, une partie étant payante et ce malgré les aides. Vu le peu de touristes fréquentant ce pays, la vente des produits artisanaux ne leur rapporte pas beaucoup. Quelques articles sont vendus à l’export grâce à des coopératives mais cela reste insignifiant. Comme dans les autres pays visités avant, ils sont laissés pour contre. 


Ne pas oublier que ce pays est dans le bas du classement mondial pour le PNB par habitant avec un revenu moyen de 4 300$/an. Quand on sait que 2% de la population détient plus de 80% de la richesse nationale !!! On comprend mieux ce que l’on voit et entend… Attention ici, la ville est la plus haute du pays et aussi la plus froide surtout en fin de journée. L’enseignement, de la santé, de leur évolution dans la Société… L’école est obligatoire seulement de 7 à 12 ans. Pour poursuivre, ils sont obligés d’aller dans une plus grande ville, c’est un coût insurmontable pour eux. Les parents préfèrent voir leurs enfants travailler car ils rapportent de l’argent à la maison. 


Comme au à 2 rues d’intervalles ont été reconverties en baraquements en bois aux toits de tôle avec des allées sombres comme la nuit. Mais pour trouver fruits et légumes, c’est dans les rues que les indigènes vendent leurs récoltes. Toujours à contrario de ce que j’ai pu voir jusqu’à présent, les indigènes ne portent pas leurs costumes traditionnels. En fait, ils veulent être considérés comme le reste de la population et donc sans à priori défavorable envers leur tradition, et s’habille comme eux. 














Leur ressource principale est la terre et l’artisanat. Si par bonheur, ils possèdent un petit lopin de terre, ils vont pouvoir nourrir leur famille en vendant la production sur les marchés mais pas plus. Mais très souvent, on leur a supprimé ce bien de façon arbitraire, racket au profit de grands groupes américains ou bien vendu à des métis toujours malgré leur titre de propriété…





















https://photos.app.goo.gl/6Ql2BXnAslQ4Yd9t1


YAMARANGUILA à quelques kilomètres est un petit village, tout semble s’être arrêté il y a des dizaines d’années. Ici toujours pas de costumes traditionnels, mais une population charmante qui vous dit bonjour et engage facilement la conversation, 









Dommage que mon espagnol soit médiocre pour entretenir une longue discussion, car leurs histoires sont superbes. Au centre l’église coloniale ne vaut que pour son intérieur. Un magnifique autel en bois peint de toutes les couleurs et de chaque côté de la nef, des petites niches avec des petits personnages. Depuis l’entrée dans ce pays, le Christ sur la croix est toujours représenté en noir … Ne cherchez pas ici la richesse des églises, intérieur et extérieur, comme vous avez pu le voir au MEXIQUE. Ici c’est la simplicité avec parfois des détails très jolis Pourquoi, pour l’instant pas de réponse concrète. 













Juste derrière un petit jardin face au Palacio Municipal et le poste de police. A l’extérieur, un tableau mentionnant mois par mois : les homicides, les ports d’armes illégaux, les viols, les vols… Si 3 ou 4 rues sont cimentés (pas de goudron ici), toutes les autres ne sont que terre avec bien sûr des ornières

Si jusqu’à présent, nous avions une nourriture variée tant dans les restaurants qu’avec les vendeurs ambulants, ici rien de cela. Vous ne trouvez ici que des chaînes de restaurants de poulet !!! Quelques vendeurs ambulants vendent des tacos, encore faut-il les trouver. Côté gastronomie, je resterais sur ma faim. Peut-être que des ailes vont finir par me pousser dans le dos…

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Ma vue n’a pas baissé, en fait la propreté vue à un moment n’était qu’un mirage. Les trottoirs, les rues, les fossés en campagne… sont couverts de détritus en tout genre. Dans les bus, les gens jettent par les fenêtres bouteilles, canettes, sacs plastiques… rien ne les arrêtent. Cela fait maintenant une semaine que je suis dans ce pays, et trouver une poubelle relève de « mission impossible »…
Continuant notre route, nous filons à près de 3h de LA ESPERANZA. En fait, si la route n’était pas une piste sur plus de 80% du trajet, on mettrait moins de temps. Mais sorti des grands axes principaux, les routes ne sont que des pistes. 










Ornières plus ou moins profondes, nids de poule, cailloux… voilà à quoi ressemble le réseau secondaire ici. C’est la même chose dans les petites villes et villages, l’axe principal est propre devant la mairie seulement et pas toujours, ensuite ce ne sont que chemins boueux et caillouteux et toujours pleins de déchets en tous genres.

ERANDIQUE est un village colonial un peu plus grand que le précédent. De chaque côté du cours d’eau traversant le village du nord au sud, une grande place. 













La 1ère a un poste militaire (nous sommes proche de EL SALVADOR), un mini terrain de sport et une église. Au milieu trône un ceiba gigantesque, il faut près de 12 personnes tendant les bras pour en faire le tour. La 2ème est plus petite. Au milieu du jardin central, une statue d’un indien Lempira qui fut là pour repousser les espagnols. Autour, le Palacio Municipal, un poste de police, un magasin qui fait aussi restaurant, une église et une papeterie avec accès internet. Peut-être le seul lien du modernisme arrivé ici. Plus loin une autre grande place avec un 
Plus loin une autre grande place avec un  ceiba encore plus imposant. L’intérieur de l’église fait partie des plus belles vues jusqu’à présent. Sur chacun des piliers en bois, une petite niche correspondant à chaque station du chemin de croix. L’autel est en bois doré et une partie peinte en rouge. Les peintures et sculptures sont superbes. De chaque côté un petit retable de même couleur que l’autel. 













Les rues pavées datent de plusieurs siècles, mais n’ayant jamais été entretenues, ce n’est que cahin-caha. Attention à ne pas vous tordre les chevilles. 



Celles descendant du haut du village ressemblent plus un chemin de torrent !!! La population voyant que très de touristes sont charmants avec vous. Les montagnes environnantes sont des lieux de balades supers. Plusieurs treks existent pour rejoindre des villages encore plus reculés. Pas loin les ruines de la forteresse Penol de Cerquin, prévoir 2jours pour faire l’aller et le retour. Les chutes de Las Cuatro Chorreras sont à près de 40’ de marche. 
Outre la balade dans les pins, vous longerez une déchetterie à ciel ouvert, où des chevaux viennent chercher leur nourriture. Ne vous attendez pas à quelques choses de grandiose. Suite aux nombreuses pluies ces derniers jours, la couleur de l’eau est tendance café au lait. . Bref une halte dans ce village un peu hors du monde est reposante. Mais vous pouvez venir ici, uniquement pour acheter les plus belles opales de toute l’Amérique. La qualité est reconnue mondialement.

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Rejoindre le village suivant est encore un périple de plusieurs heures. Remontant jusqu’à GRACIAS, on est obligé de prendre un autre bus. Fin de la route avec ses nombreux nids de poule. La route est en fait une piste ravinée par les pluies. Goudron ou ciment ne fait pas partie du langage dans ce coin reculé du pays. Il faut près d’1h ½ pour parcourir 16kms !!!




LA CAMPA est un minuscule village perdu au creux d’une vallée. Arrivé le dimanche car les guides annoncent que c’est le seul jour où l’on peut visiter l’Iglesia San Matias. 














Pour nous pas de chance, elle est fermée… Personne n’est capable de nous dire quand le prêtre sera là !!! La façade est sympa mais nous restons frustrés de ne pouvoir y entrer. En surplomb du village, faites un tour au Mirador. Vous n’aurez pas la vue sur le village mais de l’autre côté de la montagne et sur un à pic de près de 300m. 

La vue est superbe. Il est possible de le traverser via une tyrolienne. Pour moi, question de sécurité, je considère le montage du câble et des étais comme plus que fantaisiste. 




Hormis un point d’ancrage dans un rocher, les autres sont autour de pins, et de plus il n’y a pas de filin de secours, seul un filin sur plus de 300m de long !!! En haut du village, la Capella L’Ermita est aussi fermée.






































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Le lendemain matin nous poursuivons la piste. Même temps de trajet pour le même nombre de kilomètres !!! Ici les bus ne passe qu’une fois par jour… donc pour revenir ou continuer vous êtes obligés de rester sur place sauf si vous avez une voiture.




SAN MANUEL DE COLOHETE
nichée à flanc de montagne offre une vue superbe sur tous les alentours. Mais la raison première de notre venue est de voir l’Iglesia de Nuestra de Concepcion dont tout le monde parle, guides et population. 

























Si la façade est superbe, les peintures intérieures méritent à elles seules le détour (vues dans des revues et magazines). Mais comme auparavant, ici point de prêtre pour nous ouvrir. Toutes les personnes interrogées nous donnent toutes un renseignement différent.





















Juste dans un coin du village, vous pourrez voir un très joli cimetière et dont les morts jouissent d’une vue imprenable sur la vallée et les montagnes.


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Bref nous repartons le lendemain matin pour près de 3h de bus, ayant fait choux blanc de nos buts.














GRACIAS ville coloniale, mais qui ne ressemble point aux autres villes vues jusqu’à présent. Si quelques maisons, bâtisses et églises nous y font penser, cela s’arrête là. On sent ici, une plus grande pauvreté pour maintenir et entretenir la richesse du passé














Les rues sont dans le même état qu’à ERANDIQUE… Le Parque Central où vous pouvez prendre le frais à l’ombre des arbres. Juste à côté, l’Iglesia San Marcos avec sa façade jaune paille et blanche ne mérite pas d’y rester des heures. Les statues ornant la façade arborent un joli sourire. L’autel en bois sculpté doré et rouge à de magnifiques statues dans les niches. 




















Descendant la rue, l’iglesia de la Merced en fin de restauration est superbe. La chance est qu’un ouvrier était en train de faire des finitions pour la réouverture du 29 novembre. L’autel et les retables sont des pures merveilles. Tout est en bois sculpté, dorures et peintures aux couleurs éclatantes mettent en valeur les statues. Côté extérieur, une façade finement travaillée et admirablement restaurée avec de bien entendu des statues dans les niches avec 2 anges au sommet. A l’opposé de la ville, l’Iglesia San Sebastian qui est inaccessible car en cours de restauration.






























Sortant du parc autour de l’église, un attroupement devant le musée. Nous nous frayons un passage, et oh surprise, un homme gît sur la chaussée la tête dans une mare de sang. Une casquette lui cache à peine le visage. Au milieu des badauds, des policiers discutent sans faire le moindre geste de décence, couvrir la personne d’une bâche, et repousser les personnes qui s’agglutinent autour.
Casa Galeano est un petit musée retraçant la vie de la population des villages alentours avec leurs us et coutumes. Une visite intéressante afin de savoir comment le peu d’indigènes vivent dans ce pays.


3/4h plus tard, nous ressortons, le nombre des badauds est encore plus important et 2 femmes hurlent à la mort. A les voir, il s’agit probablement de la mère et de l’épouse de l’homme qui est toujours là et non recouvert.

Quittant cette scène obscène et insupportable, nous prenons une rue qui est en fait une simple piste en pleine ville pour arriver au Fuerte de San Cristobal. De ce petit la vue est superbe dominant toute la ville et les montagnes environnantes. Redescendant de notre piédestal, nous reprenons le chemin inverse pour rejoindre le centre-ville.

En fait près de 2h se sont écoulées, et les badauds commencent à partir. L’homme a été finalement enlevé. Il aura fallu tout ce temps pour qu’une ambulance puisse emporter le mort. La responsable du musée ne semblait pas s’offusquer de cette lenteur lorsque je lui ai posé la question : pourquoi n’est-il pas recouvert, pourquoi l’ambulance n’est pas là et pourquoi la police ne repousse pas les gens? Elle me répondit, c’est ainsi ici. Ceci est inadmissible.

Une personne bien informée de GRACIAS, nous a donné les explications concernant la fermeture des églises de La Campa et San Manuel; la décision vient de l’évêque. En fait, des prêtres ont été mutés, et maintenant les messes sont dites dans les villages toujours le dimanche mais pas tous les dimanches, car trop de petits villages aux alentours. Donc les églises ne sont ouvertes que le jour où il y  a messe dans le village. Qui plus est, une partie de la population se plaint des restaurations faites dans les églises. Elle considère que cet argent devrait servir à aider le peuple plutôt qu’à restaurer des églises













https://photos.app.goo.gl/6vruzVj9TWjggaPy1


De la ville, une escapade d’1 ou 2 journées pour aller au Parque Nacional Celaque














Divers sentiers jalonnent le parc, une balade de 2h à 7h, ou bien 2 jours pour attendre El Cerro de las Minas, le plus haut sommet du pays. Durant cette promenade, vous passez d’une forêt de pins à une forêt semi tropicale. 
De cet endroit, prend naissance 11 rivières plus ou moins grosses qui vont se jeter dans l’océan Pacifique et la mer des Caraïbes. Proche des sources vous sentez l’humidité sur vous. En effet, la densité de la végétation et avec des arbres mesurant jusqu’à 40m de haut et le soleil a dû mal pénétrer dans cet antre.

























https://photos.app.goo.gl/n0mD0DDGLxFa6C2a2

Si à vol d’oiseau il y a 67 kms, par la route il y a 148 kms !!! avec une moyenne habituelle dans ces pays d’à peine 50 kms/h et un changement de bus, nous mettons 4h pour arriver à destination.


COPAN RUINAS est un joli petit village qui s’enorgueilli d’avoir une ancienne ville maya avec ses temples connu dans le monde entier. Ici tout est fait pour le touriste qui en règle générale ne reste pas plus d’une nuit. Des hôtels et restaurants dans toutes les rues. 













Perchée dans la montagne, La Pintada, que vous pouvez atteindre à pied, en cheval ou en tuk tuk. Ce village d’à peine 2 000 âmes qui grâce à la volonté de quelques femmes perdurent le tissage manuel de leurs habits traditionnels aux couleurs étincelantes. Les enfants fabriquent avec les feuilles de maïs de jolies poupées peintes. 


















Attention aux prix, ici tout est beaucoup plus cher que dans les autres villes du pays voire hors de prix. Le site est grand et magnifique, et plus il est à la frontière du GUATEMALA et proche du SALVADOR. Cela en fait un lieu touristique important. Beaucoup de restaurants et hôtels parlent anglais, rare dans le pays. 
https://photos.app.goo.gl/XaqfrYjEpBcSXaD33
Copan Archaeological site est à 1/4h de marche du centre-ville. 


A la différence des autres sites mayas vus jusqu’à présent, c’est qu’ici vous avez un nombre de pierres sculptées époustouflant. À chaque temple, vous en êtes que plus surpris.














Le clou est l’escalier recouvert par une bâche dont une partie des marches sont finement sculptées avec en son milieu de magnifiques statues. Ces sculptures sont en fait l’écriture maya. Vos yeux ne savent où se poser. 
             

Avant de quitter le site, une visite au muséo archaeologico s’impose. Des reconstitutions d’entrée de temples ont été faites avec des pierres d’origine, superbe. La dernière visite des temples mayas restera gravée. 

















Suivant un minuscule sentier, vous arrivez à Los Sapos. Ce minuscule coin possède des rochers avec des sculptures représentant une grenouille, un crocodile, une femme accouchant. Il existerait dans la région plus de 1 200 sites mayas … Aujourd’hui à peine 5 sont visibles !!!. Sur le Parque Central, le Museo présente aussi quelques belles sculptures mais aussi des plats et bijoux. Sur les hauteurs de la ville, le Museo Escolar dédié aux enfants afin de connaître les symboles mayas, les chiffres mayas, comment on jouant à la pelote… mais aussi le chant des animaux, les fruits et légumes de l’époque, un excellent côté instructif.


https://photos.app.goo.gl/lolDTMUboSgEeZjB2



https://photos.app.goo.gl/s3AIjnGUnCu6Im8V2

Ayant décidé de ne pas parcourir le pays de long en large, notre séjour hondurien touche à sa fin. Nous avions projeté d'aller sur l'île de ROATAM prendre quelques jours de repos: se baigner, bouquiner... nous ne l'avons pas fait pour la raison suivante. Tous les hôtels organisant de la plongée sous marine, ils prennent en priorité ces personnes. Mais pour des gens comme nous, ils doublent voire triple le prix de l'hébergement !!! Donc pas du tout envie de faire plaisir à des voyous !!!
Pour rejoindre EL SALVADOR, de là où nous sommes et aller vers SANTA ANA, nous avons 2 options. Prendre un shuttle (bus direct) qui coûte 36$ qui met environ 4h ou bien en faisant des changements de bus pour 5,5$ … qui passent le GUATEMALA et reviens ensuite au SALVADOR.
Début du périple : un minibus de Copan Ruinas à El Florido, frontière avec le GUATEMALA. Un minibus jusqu’à Chiquimula puis un autre jusqu’à Anguiatu, frontière de EL SALVADOR. Voir suite dans ce pays.

On se retrouve au EL SALVADOR.










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