CHILI
23 mars – 19 avril
2022
Dans notre précédent périple au CHILI et ARGENTINE, nous avions acheté un 4X4 et revendu ensuite. À
cette époque, nous avions visité toute la PATAGONIE
chilienne et argentine. Mais nous furent stoppé mi-avril 2020 à cause du COVID.
Nous recherchons un nouveau 4X4 pour parcourir ces
immenses contrées, et demandons à Suzi Santiago de nous trouver un véhicule, et
lui donnons diverses consignes pour l’aménagement. Il nous connait. En
attendant, on lui loue un Nissan XTrail.
Direction VILLARICA notre lieu de blocage Covid à près de 800km plein sud. Une grande joie de retrouver Marina notre hébergeuse Covid durant un mois, quelle belle retrouvaille !!!
PUCON au bord du lac Villarica, comme la ville portant le même nom, mais ici ce n’est qu’une ville touristique, et donc pas de notre goût… Nous partons nous balader dans le parc éponyme du lac. Le bonheur d’une nature encore préservée du bruit, du monde… un régal.
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Plein est à CURARREHUE est un village typique et loin des sentiers battus. Une halte à Aldea Intercultural Trawupeyum, une reconstitution de la vie mapuche dans cette région. A certaine époque les militaires tentaient de les chasser d’ici, ils passèrent la frontière et les militaires argentins les repoussaient à nouveau… Les photos ayant été réalisées par des étrangers.
La route de montagne allant vers le nord en longeant l’ARGENTINE est magnifique. Puis on entre dans la RN de Villarica avec ses araucarias, le conifère emblématique du CHILI. De splendides balades à faire avec des vues superbes sur la Cordillière des Andes.
Continuant sur cette même route, arrivée à CUNCO, direction le PN CONGUILLIO. Le sol est d’un gris noir d’origine volcanique. Les lagunas Verde et Arcoiris au niveau très bas d’où des troncs d’arbres donnent un paysage hors du temps. Un camping simple Ngen Trayenko permet après quelques minutes de marche d’admirer la laguna Verde au soleil couchant ou au levant.
Un arrêt à TEMUCO est nécessaire un pneu ayant été coupé sur une piste par des cailloux tranchants. L’occasion d’aller faire un tour au Mercado Feria Pinto. Les 2 musées étaient fermés, au dire d’un habitant : se remettre au travail avec cette fin de Covid n’est pas simple. Quelques touristes sont de retour, mais pas suffisamment pour rentabiliser leurs ouvertures.
Repartant vers le nord-est,
Un lieu à ne pas manquer
est la RN Malalcahuello. De la route on aperçoit le volcan puis
plus rien. L’entrée bordée d’arbres ne laisse rien présager. Puis on arrive
face à une mer noire de cendres avec son volcan en partie enneigé, inoubliable.
Direction plein ouest.
A LOS SAUCES des habitants ainsi que la police locale, nous déconseillèrent fortement (pour ne dire pas interdire) d'aller sur la partie ouest de cette région de QUIDICO à MIRAMAR. La population Mapuche faisant partout régner la terreur : kidnapping, rançonnage, assassinats... Il n'y a pas un jour sans problème.
Le PN Mahuelbuta. Ici se trouve une quantité impressionnante par la taille du fameux araucaria. Un mirador vous permet d’admirer cette forêt et au loin l’Océan Pacifique.
En remontant la côte, une des plages sans touriste est PLAYA PUDA.
Plus haut,
L’océan Pacifique nous tend les bras,
et l’on se trouve à ISLA NEGRA. Un village côtier agréable, mais c’est surtout pour visiter le Museo Pablo Neruda, installé dans son ancienne demeure. Outre sa carrière diplomatique et d’écrivains, il est considéré comme l’un des 4 plus grands de la poésie au CHILI. Le musée est envahi de joyaux achetés, récupérés ou donnés ici ou là, dans les nombreux pays où il a travaillé et voyagé.
A la sortie vers le nord, une halte s’impose à PUNTA de TRACLA. Divers points de vue sur l’océan et plage satisferont largement vos yeux.
Encore plus haut,
une des villes emblématiques du
pays, VALPARAISO tend ses bras. Le souci majeur de cette ville
est la totale insécurité. Un de nos amis chiliens y habite et les mauvaises
anecdotes qui nous racontent sont loin de nous rassurer, pour y faire une
longue étape. La ville est industrielle et balnéaire. Derrière les plages, vous
avez soit le train soit une voie rapide !!! Ne pas oublier les
« favelas » accrocher aux diverses collines de la ville. Bref, si
vous souhaiter du repos et de la détente, ce n’est pas ici qu’il faut venir…
Comme la voiture tourne comme une horloge, nous
retournons sur SANTIAGO pour
finaliser divers achats complémentaires avant de repartir pour notre périple
sans limitation de durée !!!
Nous sommes encore ici avec certaines contraintes
Covid. Plus de 50% des postes frontières CHILI/ARGENTINE
ne sont pas ouverts. Nous décidons de passer par le plus important d’entre eux.
La montée au PASO LIBERTADORES est
magnifique. A la fin des 29 virages, on croit enfin au bout de nos peines avec
tous les camions. Mais il nous encore monter mais plus facilement pour
atteindre le paso à 3 175m.
Connaissant une sécurité toute relative
de la ville de SANTIAGO, pour 2 jours
nous installons à Barrio Italia
réputée sure. Durant la 1ère nuit on nous a volé les 2 miroirs de
nos rétroviseurs extérieurs. Le lendemain des amis se sont fait fracturer leur
camping-car en pleine journée, bilan : ordi, appareil photo et passeports
envolés. Ce que je puis vous dire, c’est qu’entre 2020 notre 1er
voyage et 2022, l’insécurité a bondi un peu partout dans le pays. Tous les
chiliens rencontrés ne manquent de nous prévenir, donc faites très attention
partout où allés.
La suite du périple est à voir dans ARGENTINE 19 avril 2022.