Le
début des pays en STAN que je vais traverser commence. Le premier étant de
loin, le plus ardu, le régime en place est une dictature (les autres aussi mais plus ouverts !!!) …Malgré les 55$ payés
pour un visa de transit de 5 jours, on vous réclame encore 10$ avant de passer
à l’enregistrement de votre passeport.
TURKMENISTAN
29 Juillet au 1er août 2012
Entre
l’enregistrement de notre entrée et notre arrivée sur le territoire, nous avons
dû sortir au moins 5 fois nos passeports. Ici pas d’informatique, tous les
papiers sont faits à la main en 2 ou 3 exemplaires avec un carbone entre les
feuillets… Le monde moderne s’ouvre à nous. Jamais un jour, je ne pensais aller
dans ce pays et pourtant j’y suis… La frontière passée, nous prenons un minibus
qui nous conduit à un nouveau contrôle du passeport. En fait, nous venons de
parcourir les 20kms du « no mans land » qui le sépare de l’IRAN… Après quelques kilomètres, nous
apercevons les délires du Président NIAZOV, décédé depuis et
remplacé par un être similaire…
Se faire comprendre ici relève un peu de
la gageure, une quantité infinitésimale parle anglais. Un début de galère
devant nous.
La place de l’indépendance a perdu de sa superbe. L’Arche
de la Neutralité avec sa statue de NIAZOV a été démolie. Dans
tout le quartier où se trouve le palais présidentiel, parlement, ministères…
tous ces bâtiments sont recouverts de marbre blanc.
Le Palais Présidentiel est d’un gigantisme tout en marbre blanc, portails et grilles blancs et or... 4 dômes au-dessus de certains bâtiments sont en or… Le quartier est sous très haute surveillance… des militaires, policiers sont de faction tous les 200m. Vous ne pouvez marcher sur le trottoir le long du palais, les photos sont strictement interdites… comme pour beaucoup d’autres bâtiments et ce sans en connaître la raison. Aussi, nous le jour où nous avons pris cette avenue, nous étions les seuls à pieds (les voitures sont interdites). Nous nous serions crus dans un décor de cinéma tellement tout est grandiose et clinquant.
Le Palais Présidentiel est d’un gigantisme tout en marbre blanc, portails et grilles blancs et or... 4 dômes au-dessus de certains bâtiments sont en or… Le quartier est sous très haute surveillance… des militaires, policiers sont de faction tous les 200m. Vous ne pouvez marcher sur le trottoir le long du palais, les photos sont strictement interdites… comme pour beaucoup d’autres bâtiments et ce sans en connaître la raison. Aussi, nous le jour où nous avons pris cette avenue, nous étions les seuls à pieds (les voitures sont interdites). Nous nous serions crus dans un décor de cinéma tellement tout est grandiose et clinquant.
La densité des théâtres
ferait pâlir tout artiste occidental, par contre il est sûr qu’il ne puisse s’exprimer librement. Les tarifs d’entrée aux musées sont prohibitifs, un
minimum de 15$, aussi l’impasse a été faite. Le bazar Tolkuchka a
définitivement été rasé pour être déplacé 2,5km plus loin, mais pour le moment
il n’y a rien… Dans le centre le mélange des bâtiments soviet et délire fait
sourire. La majorité des femmes portent de robes longues et moulantes aux
couleurs gaies. ou bien sont vêtues à l’occidentales. Cela nous fait un contraste
saisissant avec l’IRAN…
Les visages
sont un mélange entre Asie, Mongol et Russe, de vraies poupées... Les rues,
plutôt avenues aux 2 fois 2 voire 3 voies bordées d’arbres, sont d’une fraîcheur
agréable au vu des 40° et plus actuellement. Ici, l’essence vaut 0,50 manat
soit environ 0,14 centimes. Les voitures de luxe derniers cris aux vitres sur
teintées sont légions, reste malgré tout, quelques Lada au demeurant très
propres. Le luxe ici est ostentatoire à chaque carrefour, les feux sont en
inox… Face à l’avenue donnant sur le Palais Présidentiel et les ministères, une
barrière en or ceint une colonne bleue et or, et ce plein milieu d’un rond-point…
https://photos.app.goo.gl/LxmuxGft1SMvr0HF2
Ayant
l’habitude de voyager de nuit, nous prenons les nouveaux trains chinois. Si la
ponctualité est de rigueur, la vitesse n’est pas leur point favorable, on se
croirait en TURQUIE, 8 h pour à peine
350 kms.
MARY, 2h du matin sur le quai de la gare,
pas hôtel, pas de taxi… bref seul au monde. Nous restons à essayer de dormir
sur les bancs à l’extérieur. Après un petit déjeuner au buffet de la gare, nous
nous mettons en quête d’un hôtel, début d’une longue et pénible galère. Celui
que l’on souhaitait était complet, les autres hors budgets. En désespoir de
cause, nous entrons dans l’un. 2 tarifs affichés. L’un à 80 manats pour 2
personnes et l’autre 220 manats pour 2 personnes. Malgré la bonne volonté de la
personne à l’accueil, elle fut incapable de nous dire pourquoi une telle
différence. Nous laissons nos bagages et partons à la découverte de la ville.
Ici peu de policiers, ce qui nous permets de prendre les photos que nous
souhaitons. Des statues à l’effigie de NIAZOV, de LENINE un peu partout.
Comme à ASHGABAT, des théâtres et des
parcs un peu partout. Des avenues où peuvent se croiser jusqu’à 8 voitures. Des
trottoirs ombragés (heureusement il fait environ 42-45°)… Le bazar Zelyony,
nous réservent des surprises. Un premier bâtiment quelque russe où pêle-mêle,
fringues et parfums (contrefaits), téléphonie et babioles nous laissent sur
notre faim. A l’étage, des boutiques de robes de mariées toutes plus
affriolantes les unes que les autres et une multitude de femmes, toutes plus
jolies les unes que les autres, attendent on ne sait quoi. A priori, un atelier
de couture n’ouvrant que plus tard afin de confectionner leur robe.
Une fois ce
bâtiment traversé, des échoppes par dizaine, une halle couverte et des
centaines de parasols abritant des marchandes de fruits et légumes. La majorité
des stands est tenue par des femmes aux sourires éclatants, les hommes les réapprovisionnent
à partir de véhicules de l’avant-guerre… La propreté des lieux ne nous faisant
pas peur, nous achetons des fruits d’une qualité et d’un goût exceptionnel.
Comme on dit souvent : l’habit ne fait pas le moine. Le temps pressant
nous finissons par négocier avec un atelier de traduction, installé dans
l’hôtel notre transport pour rejoindre notre prochaine étape.
https://photos.app.goo.gl/YejxyLX1vQB2RlbV2

https://photos.app.goo.gl/N6Xrkm6VsTXBmxl62
La petite église
orthodoxe entre canari et carmin, fait un peu incongrue au milieu de
nulle part. Ici, rien ne ressemble à ce que nous avons vu jusqu’à présent du
pays. La ville est restée à l’image que nous avons de l’ex URSS. Des bâtiments vieillots aux toits plats ou en tôle, des
maisons en partie abandonnées…, des avenues très larges où de vieilles
guimbardes, de vieux bus et camions y circulent. L’avant-guerre est sous nos
yeux. Sous la chaleur, notre seul réconfort est de se mettre à l’abri d’un bar,
nous servant une bière bien fraîche.
https://photos.app.goo.gl/JPrV1e6AuLzyFO4g2
En fait plus on s'éloigne de la capitale, plus la pauvreté se ressent. Villes, bâtiments, routes... et voitures sont dans un état qui laissent rêveur...
Debout de bonne heure, nous prenons un train pour FARAB le poste frontière. Il s’agit pour nous de ne pas rater cette étape, car si nous dépassons la fin de notre visa, les geôles du pays s’ouvrent à nous. La sortie se fait encombre et sans traîner, à peine une heure et nous voici dans un nouveau no man’s land.
https://photos.app.goo.gl/Fk9FuDd2v9PQm9x78

Debout de bonne heure, nous prenons un train pour FARAB le poste frontière. Il s’agit pour nous de ne pas rater cette étape, car si nous dépassons la fin de notre visa, les geôles du pays s’ouvrent à nous. La sortie se fait encombre et sans traîner, à peine une heure et nous voici dans un nouveau no man’s land.
https://photos.app.goo.gl/Fk9FuDd2v9PQm9x78
En
fait, les turkmènes sont sympa, c’est le gouvernement qui est plus que dur et
intransigeant. Nous allons maintenant nous frotter à un pays dont les relations
avec l’occident sont plus que faibles. Son principal allié reste la RUSSIE…
La route continue, maintenant on entre en OUZBEKISTAN.
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