CHILI
10 - 30 janvier 2020
Arrivés en fin de journée, juste le temps de faire un réveillon super dans un hostel. Le lendemain aux aurores nous reprenions un vol de plus de 3 500 kms.
Retrouvez-nous sur l'article ÎLE DE PÂQUES où nous y sommes restés 10
jours.
SANTIAGO, nous retournons à l’Hostel Vitalia que nous avions apprécié lors du 31
décembre. La ville est l’endroit idéal
pour trouver une voiture pour parcourir le sud de l’Amérique du sud. Chili,
Argentine, Uruguay et Paraguay ne sont pas dotés comme les autres pays
d’infrastructures et de lignes de bus qui vont partout et même au fin fond des
villages perdus de la « pampa ». Après les grandes villes, certains
vont dans des villages, mais très rarement dans les lieux à visiter :
parcs nationaux, sites archéologiques, villages typiques. La seule et unique
solution est d’avoir son propre véhicule et de préférence un 4X4 vu l’état des
routes dans une partie de ces pays. Avec une plaque chilienne, les passages de
frontières de ces pays se fait sans difficultés. Les annonces ne manquent pas
pour trouver une voiture, faire le choix n’est pas des plus faciles :
budget, équipement proposé, état… Nous jetons notre dévolu sur un Hyundai Santa
Fé 4X4 de 2,4L avec un roof tent, tout l’équipement de camping, jerrican de
secours pour l’essence, pneus neufs, antivol de roue… Par sécurité, et ne
sachant pas combien de kilomètres nous allons parcourir, on fait changer la
courroie de distribution et les plaquettes de freins.
Nous profitons de cette recherche pour visiter
une peu la capitale. Iglesia Santo
Domingo malgré son côté austère, elle possède quelques jolies peintures.
Comme dans toutes les villes hispaniques la place du centre, est la Plaza de Armas. C’est le lieu de
rendez-vous, car autour se trouvent les centres d’intérêt majeur de la ville. La Cathédrale est presque un joyau
architectural, personne n’est parfait. Le plafond de la nef centrale, les
différents autels sur les allées latérales, ses peintures… réjouiront tout le
monde. Le Museo Chileno de Arte
Precolombino est une visite incontournable : masques, sculptures,
objets… permet de mieux appréhender le pays avant d’y voyager. Mercado Central est un lieu de plaisir
gustatif tant par les restaurants que par les étals. Nous avons fait l’impasse
sur le Museo Nacional Bellas Artes
car nous en avions pas le courage et que certains nous en avaient fait des
éloges mitigés. Si certaines de nos villes sont « taguées », ici on
est dans des sommets. Il faut savoir qu’à cette époque étudiants et
travailleurs étaient en guerre avec le gouvernement. Nombreuses vitrines
étaient remplacées par des rideaux métalliques pleins tagués bien entendus afin
de faire face à la violence de cette révolution. Même les monuments
emblématiques étaient bariolés !!!
Pour éviter quelques déconvenues futures, on
décida d’aller tester la voiture dans les alentours montagneux de Santiago.
Mirador
Loma del Viento avec des vue magnifiques les Andes et sur les
plateaux.
Embase
el Yeso est un grand lac des Andes proche de la
capitale, avec des montagnes grises noires et d’autres ocres tombant dans une
eau turquoise, c’est splendide. Surement quand les montagnes sont enneigées,
les couleurs doivent être extraordinaires car on est à 2 568 m.
Longeant le lac sur sa longueur, le Parque Valle del Yeso est un endroit
perdu au milieu de nulle part. Camper ici, c’est le silence absolu. Seul les
animaux et les oiseaux peuvent vous réveiller au petit jour, un bonheur à 2h30
de route de Santiago.
Termas
Valle de Colina est le lieu adéquat pour commencer sa journée
après avoir dormi au parque del Yeso. Des bassins d’eaux chaudes sur plusieurs
niveaux au pied des montagnes, un cadre magique et inoubliable.
LA
VALLE DE COCHALGUA est connue et réputée pour
ses vins. Si une partie des vignes sont plantées dans les plaines et proche des
rivières, une autre partie est plantée sur les contreforts des Andes orientée à
l’ouest.
Viu
Manent fait partie des vins reconnus. Les goûts et
les couleurs ne se discutent pas car chacun à les siens, et donc je ne veux pas
exprimer mon ressenti. Par contre se sont des gens très agréables, et pour ceux
qui le souhaitent il est possible de rester dormir sur le parking, les portes
des toilettes et lavabos restants ouvertes durant la nuit.
SANTA
CRUZ est avec le Museo de Colchagua un lieu à ne pas manquer. Les différentes salles
du musée présentent des objets, tissus et statues précolombiennes, des
fossiles, des objets du siècle dernier, des médailles, un vieux train… ce
mélange hétéroclite est surprenant et intéressant.
LOLOL village fleuri et fantôme…avec presque que de vieilles maisons avec
auvent, ce n’est pas sans rappeler le Mexique.
PICHiLEMU est une station balnéaire avec une très longue plage de sable gris. En
contraste total avec toutes les couleurs des tentes et parasols, comme les
vêtements de Pinocchio. Ici le surf représente 90% des personnes qui sont dans
l’eau. L’Océan Pacifique n’est pas le calme comme on pourrait le croire !!!
Pour le bonheur des touristes et des enfants, des calèches attendent patiemment
les clients, ainsi que de nombreux kiosques vendant de tout et de rien. Punta de Lobos est le coin privilégié
des bons surfeurs car proche des rochers, mais aussi un point de vue
panoramique sur la plage et les surfeurs. Plus à l’ouest encore, un autre point
de vue bordé de cactus et d’une croix avec de nombreux messages de sympathie.
Punta
Topocalma est un endroit incroyable avec une plage, un
lagon et un énorme rocher où les touristes se comptent sur les doigts, car la route d’accès est loin
d’être facile.
MATANZAS avec son immense plage de sable gris ressemble à s’y méprendre à
Pichilemu. Les mêmes tentes, les mêmes parasols colorés et la même densité de
personnes au m² !!! Sur les rochers face à la plage, des milliers d’oiseaux : mouettes,
cormorans, pélicans… Le Mirador Matanzas mérite un arrêt pour
profiter d’une vue extraordinaire. La mer venant balayer la plage de sable gris
dont les dunes grises ne cessent de l’alimenter.
Le
Mirador San Pedro (La Boca) offre une vue panoramique avec
les méandres du Rio Rappel en premier plan et la mer plus loin.
En continuant la route, on arrive à la Playa La Boca qui est à la jonction de
la mer et de la rivière. L’accès de la route et de la plage n’est pas fait pour
tous les véhicules, donc peu de monde.
Retour à Santiago sans aucun problème avec la
voiture et pourtant je n’ai pas hésiter à lui faire subir des tests sur des
routes ardues. Nous allons pouvoir récupérer nos sacs et commencer notre
voyage. En Patagonie.
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