vendredi 13 décembre 2019

Nouvelle Calédonie 13 - 29 décembre 2019

 

NOUVELLE CALÉDONIE


13 - 29 décembre 2019






On vient de quitter la plus grande île du monde, pour une autre de petite taille !!!

Les paysages sont verts et bien différents, c’est une succession de petits monts entre coupés de petites plaines. Comme c’est l’été ici, nombre d’arbres sont en fleurs.

Vu le peu de transports en commun hors de Nouméa, il n’existe qu’une solution, la location d’une voiture.

NOUMEA est une presqu’île parsemée de baies qui sont soient des plages soient de petits ports. Pour changer des campings australiens, nous avons choisi de passer nos 2 premières nuits à bord d’un voilier ancré dans la Baie de l’Orphelinat, ce fut super. Juste à côté de la mise à l’eau, je vous conseille le restaurant La Case, qualité des plats, prix, service et emplacement mérite le détour. Pour couronner le tout, avec un coucher de soleil à couper le souffle. La route qui longe la côte, s’appelle rue xx ou promenade yy est magnifique, alternant plages, ports le tout bordés de palmiers… Très souvent juste derrière la plage de sable, il y a une bande de pelouse avec des arbres pour faire de l’ombre ce qui est super agréable. La gare maritime est le lieu idéal pour avoir toutes les infos qu’il faut pour voyager ici et sur les îles voisines. La ville est très agréable mais il n’existe pas de bâtiments historiques.

Warf de Tomo est un endroit très sympa car abrité, par contre la plage n’est pas géniale. Il y a quelques tables pour pique-niquer face à la mer.

Warf de Bouraké a un environnement plus joli que celui de Tomo et avec une couleur de la mer splendide.

La Baie d’Ouano est vraiment calme avec seul quelques voiliers au mouillage.


Un peu partout sur la route, de splendides flamboyants tout en fleurs, cela faisait longtemps que je n’en avais pas vu. Dommage qu’un peu partout, des malotrus, des sans gênes… se servent de la nature pour y jeter papier, plastique…

Fort de Teremba, une visite incontournable sur l’île car il représente une grande partie de l’histoire de l’île. Il a eu 2 fonctions : un bagne et un fort militaire. Autour de la prison, un village pour les militaires avec poste, église, école… Pour les bagnards qui n’étaient pas guillotinés, ont leur donnait une parcelle spoliée aux Kanaks afin qu’ils ne rentrent pas en France. Encore une partie cachée dans nos livres d’histoire…

 

La Plage de La Roche Percée en forme de croissant avec une eau bleue multicolore est magnifique. Des flamboyants en fleurs, des palmiers… avec un calme absolu, le vrai bonheur. On vient ici pour voir l’homme de Bourail qui est un rocher au bout de la falaise. Il est interdit d’y aller en longeant la falaise à cause de possible éboulement.

 

La Baie des Tortues est un des lieux de pontes de ces animaux marins. La plage est plus belle et plus propre que la précédente. Dans la partie gauche, des rochers en forme de petites piscines avec une eau chaud, et plus loin de grosses grottes au pied de la falaise accessibles à marée basse. Avez-vous gardé des forces pour remonter !

 

Lors de notre passage un lundi, le Musée était fermé, dommage car il semblait intéressant. A de nombreuses reprises lors de montée vers le nord de l’île des montagnes étaient étêtées, supprimant par le fait, la forêt. Au loin on ne pouvait voir si c’était des mines à ciel ouvert ou des carrières.

 

KOUMAC a un point de vue superbe au-dessus de la ville. Outre la vue de la ville, on a un magnifique panorama sur la mer, la plaine et les montagnes. L’endroit est propre et bien entretenu.

 

Comme un peu partout en France, des vandales pour certains, des voyous pour d’autres s’amusent à taguer les panneaux de direction. Je serais d’avis en cas d’arrestation, de les obliger à ôter ce qu’ils appellent « leur travail ». Certainement qu’ils ne recommenceraient pas si vite.

 

POUM au bord de l’eau d’une mer d’un bleu saphir et nuit, et avec ses sculptures et ses totems, on reste sans voix. Qui plus est, quand un homme vous montre la langouste qu’il vient de pêcher, on est au paradis.

 

POINGAM est l’extrême nord de l’île, après c’est l’océan. Le Relais de Poingam est une institution en Nouvelle Calédonie, c’est un bon restaurant au bord de la plage, un gîte et un camping, et pour couronner le tout un personnel adorable. A ne manquer sous aucun prétexte.

 

La route entre mer et montagnes offre des paysages époustouflants. La descente se faisant sur la côte est de l’île avec des vues différentes de la côte ouest. En fait, ici les montagnes tombent directement dans la mer. Il y a le bac d’Ouaième car la rivière n’a pas de pont !!! Le bac ne met pas 5’ pour faire la traversée.

 

Avant d’arriver à Hienghéne, on voit dans la baie une enfilade de rochers, qui pourrait être une personne allongée, l’extrémité étant les pieds. Mais en se rapprochant, il s’avère que le bout est séparé du reste.

 

HIENGHÉNE, la masse rocheuse vue la veille au soir est d’un noir d’encre, un peu comme du charbon de bois. Le point de vue entre les flamboyants est magique. Son nom serait « la poule couveuse ».

 

On retrouve ces mêmes rochers le long de la route les arbres tentent d’y prendre racines. Un plus loin, un rocher à la forme d’un Sphynx, cela dépend d’où vous êtes. Les plages de cette côte sont très étroites avec peu de sable. A marée haute, elles disparaissent. De nombreuses chapelles sont au bord de la route, alors que de l’autre côté, pas vu une seule. Vous verrez de multiples points de vue le long de la route.

 

La Plage Tiéti à Poindimié, est la 1ère sur cette côte large et avec du sable fin avec une mer verte et bleue. En arrière quelques palmiers pour se mettre à l’ombre.

 

La route qui suit la côte après Nediouen n’est pas conseillée et ce jusqu’à Thio. Cela nous avait été dit à Nouméa, et répété à plusieurs reprises dans les endroits que nous venions de passer.



ILE DES PINS, accueillis par des totems, des pirogues à balanciers, des bougainvilliers… on a l’impression d’un monde différent. Pour parcourir l’île, la meilleure des solutions est de louer un scooter. Relais le Kuberta je ne dirais rien de plus que l’avis posté sur Google. Des cousins vivants à Nouméa et quelques-uns de leurs amis confirmèrent mes propos lors de notre retour. La plage de sable fin de Kutéma est nettement plus agréable que les plages de Kuto et de Kaa Nuë Méra – baie de Kanuméra. Ces 2 dernières étant proches des hôtels ne sont pas propres et très bruyantes. Comme l’île accepte les mastodontes de croisières, les canots viennent déversés leurs hordes de touristes !!! La Baie de Kanuméra est célèbre à cause de son rocher posé à quelques mètres de son rivage. Des jeunes et moins jeunes locaux viennent danser en costume traditionnel juste derrière la plage afin de récolter un peu d’argent pour mettre « du beurre dans les épinards ».

 

VAO, ne manquer pas d’aller voir à Saint Maurice la statue du Christ entouré de Totems avec en arrière-plan une mer turquoise. L’église Notre-Dame de l’Assomption mérite d’y jeter un œil pour son plafond en marqueterie au-dessus de l’autel. Aller au bout de la route, et vous serez face à la Baie d’Upi. Une plage avec une mer calme loin de tout, seules quelques pirogues montrent qu’il y a un peu de vie dans le coin. Juste derrière, une pirogue est au début de sa construction, l’évidement est loin d’être terminé.

 

Sur la route, on s’est arrêté devant un cimetière hyper fleuri.

 

Baie de Waa Më non loin de l’aéroport mérite le détour. Hormis l’hôtel Kodjeue posé presque sur la plage, la nature règne avec seulement les bruits du vent, des oiseaux et des vagues.

 

La Piscine Naturelle d’Oro est un endroit magique. Une eau d’une clarté à peine croyable donnant sur l’océan.

 

Près d’un village, nous avons eu l’occasion de rencontrer et de parler avec un groupe de femmes locales en tenue traditionnelle. Quel plaisir et quelle leçon d’humilité avons eu là.

 

Le coucher du soleil à Kutéma est tellement beau que l’on a envie de vivre ici pour en profiter tous les jours.

 

Le tour en pirogue qui part de Vao pour aller à la Baie de Saint Joseph, puis longer la côte vers la rivière d’Oro est à faire. La couleur de la mer entre turquoise, bleu nuit, vert… laisse pantois. Les multiples rochers karstiques fait penser à la Baie d’Along au Vietnam, ici ils sont moins et moins nombreux !

Au final vous remonter à pied la rivière d’Oro pour arriver à un lieu emblématique sur l’île qu’est Le Kougny avec sa plage. Restaurant super avec les pieds dans le sable et une mer bleue verte reste un moment inoubliable.



ILE D’OUVÉA où je ne vais rappeler la très mauvaise histoire de l’île entre les Kanaks et le Gouvernement de l’époque. Si l’île des Pins ressemble un peu à ballon de rugby, ici on proche d’un C inversé. Elle est aussi appelée « l’île du Paradis » et classée au Patrimoine de l’UNESCO. A l’arrivée, encore moins de monde, mais accueilli par Dydyce figure locale. Une femme adorable, excellente cuisinière, trouve et examine les scooters des loueurs, face une plage sublime avec personne…, ok tout n’est pas parfait, mais ceux qui critiquent voudraient : le beurre, l’argent du beurre et la crémière en plus. Qu’ils aillent voyager au fin fond de la Chine, Thaïlande, Laos, Bolivie, Guatemala… et verront ce que c’est. J’en ai rencontré des dizaines et des dizaines de « jamais contents ». Ces personnes devraient rester devant National Geographic et pas venir faire ch… les autres, étant sûrs et certains que chez eux il y aurait encore plus de choses à redire !!!

Les Falaises de Lékiny font près de 3kms de long et forme une presqu’île dans la partie la plus étroite de l’île. L’endroit étant sacré, il est interdit de se baigner dans la baie.

L’île Mouly est reliée par un pont à une voie. Arrêtez-vous juste avant le pont pour admirer la plage et la mer turquoise, bleu nuit et vert, et vous comprendrez pourquoi on la nomme l’île du Paradis. La Pointe de Mouly est formée de rochers avec une mer translucide.

Un arrêt s’impose au Mémorial des 19 victimes de la Grotte d’Ouvéa entourée de totems sculptés.

Trou Bleu d’Hanawa au milieu de la forêt est d’un bleu intense et profond. Vouloir se baigner est une gageure car il sera impossible de remonter par les rochers, mais un lieu magique.

Trou aux Tortues se trouve dans la partie nord et la plus large d’Ouvéa. C’est un lieu propice à la baignade avec les tortues qu’y habitent.

Eglise Saint Joseph est la plus grande de l’île, son intérieur est sans fioriture, seul son plafond bleu ciel donne l’impression que l’on est dehors.

La Pointe Escarpée est un endroit rocheux idéal pour la pêche grâce une mer translucide.

De nombreuses habitations sont des cases rondes en feuilles de palmiers. Cela ne les empêche d’avoir l’électricité et toutes les commodités qui vont avec.

De retour à Nouméa, nous allons vers le sud de l’île. Le même de paysage montagneux que nous avions eu lors de la montée. La terre semble un peu plus ocre rouge par ici. Les cols franchis ne dépassent pas les 400m, il n’en existe pas en France ! mais l’un d’eux porte un nom à sourire.


PARC PROVINCIAL DE LA RIVIERE BLEUE était fermé lors de notre passage. D’autres personnes étaient allées interroger le gardien qui n’avait aucune information de la raison de la fermeture.


Plus nous descendions, plus la terre était rouge comme le bush australien.

 

Le Lac de Yaté avait un niveau d’eau très bas, et quelques enfants jouaient dans les trous d’eau. Sous la terre rouge on apercevait de la roche noire, quel contraste. Plus loin, plein d’arbres morts blancs et debout, certainement dus à la création de ce lac.


Le col de Yaté offre une vue panoramique d’un côté sur la mer et de l’autre sur les montagnes.


UNIA est célèbre avec son église du Sacré-Cœur-de Jésus qui est immense au regard du village. Après des recherches, c’est le même architecte que la Cathédrale de Nouméa, si elle n’a pas les 2 tours la superficie est la même. De plus, elle est peinte en jaune canari sur la partie haute et rouge sur la partie basse, ce qui est original.


RESERVE NATURELLE DU CAP N’DUA est un endroit extraordinaire. L’accès se fait par une route de terre, mais pas besoin d’un 4X4. Le sentier qui donne tant sur la mer que sur les montagnes est superbe. On n’entend que les oiseaux cachés dans les branchages et la mer au loin.

Le phare est plus de la taille d’une lanterne vu sa hauteur. C’est aussi un lieu stratégique pour l’observation des baleines quand c’est la période de migration.

La gigantesque usine de nickel se trouve à côté de la réserve, pas sûr que cela soit bénéfique à la nature vu la fumée recrachée…

PRONY fut un village connu à cause de son bagne, tient le 2ème. Puis une prison et enfin une base pour les travailleurs de la mine de fer. Aujourd’hui il reste quelques vestiges de cette époque. Prony’s Paradise porte bien son nom et Didier vous communique bien sa vie dans ce lieu reculé de tout, c’est vraiment le « paradis ». Repartir d’ici, c’est comme abandonner quelque chose qu’on aime.

La baie à côté du village est d’un sable roux comme l’eau avec des vaguelettes marrons… Didier nous proposa d’aller faire un tour dans la baie. Une ancienne jetée reliée à un tunnel qui allait jusqu’à la mine de fer. Plusieurs voiliers avaient jeté l’ancre dans ce paradis. Au fond d’une anse à l’eau clair comme de l’eau de roche, une cabane avec un homme et son chien. Un magnifique potager, un poulailler, un four à pain… l’homme ancien cuisinier vivait ici. Un livre serait juste suffisant pour conter sa vie !!! Tout d’un coup au milieu de la baie de petits rochers avec des arbres de sel où l’eau sort chaude. Juste à côté sur le rivage un bassin a été aménagé afin de profiter de cette source d’eau chaude. Il est temps de remonter, toutes les bonnes choses ont une fin.

 

Les quelques miradors aperçus en allant sur Nouméa ne pouvait offrir une vue avec un temps très couvert et moitié bruineux. Dommage car au milieu des nuages on voyait des paysages qui paraissaient splendides.

 

NOUMEA, quelque soit nos idées ou avis, le Centre Culturel TJIBAOU est incontournable lors d’un séjour sur l’île. Dans un splendide parc avec de magnifiques totems, plantes, arbres… le centre culturel est réparti dans des cases inspirés des cases Kanaks. Tout à l’intérieur est fait pour comprendre la culture Kanak et comprendre l’homme. C’est tellement intéressant que l’on ne voit pas le temps passé.




En 2014, nous n'avions fait qu'une partie de l'Amérique du sud, nous y retournons maintenant.


On se retrouve au CHILI. 








Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire